CHAPITRE 2: RENCONTRE ?

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J'ouvre la porte de sortie de la maison quand soudain ma petite sœur me lança :
- Heeey Taaaaa !!!!! j'espère que cette année si sera la bonne... QUE TU AURAS ENFIIIN UNE PETITE COPIINE...
- Moi : (en chuchotant) pfffff, pauvre ignorante.

Oufff (soupire) ! celle là, fallait qu'elle me balance un truc pareille... toujours aussi curieuse. Bref ses dires sont d'une part logique si on prend en compte que j'ai jamais invité une fille chez moi de toute ma vie de collège, cependant c'est pas comme si j'en étais incapable. Non, loin de la, c'est juste que je suis différent de beaucoup de jeune de mon époque par ma façon de penser, d'interagir avec mon environnement et surtout mon coté stricte et sélective vis-à-vis des filles.

J'ai eu pas mal de propositions de filles qui voulaient sortir avec moi et j'en est refusé un bon paquet parce qu'il y' avait quelque chose dont je cherchait et que je n'ai réussi à trouver que chez une certaine fille qui jadis me laissait dans un sacré état à chaque fois que je la voyais. une fille si douce, si tendre, si gentille qu'on pouvait rester des heures à la mater sans même se rendre compte des division sexagésimal de l'horloge qui passait l'une après l'autre, sa beauté était incommensurable et ses yeux si grande et toute blanche donner à son visage cette pouvoir d'attraction qui ne saurait passé inaperçu pour chaque personne croisant son regard. Elle était de teint clair, donnant l'allure même d'une métisse, sûrement une descendance Peuhl. « Elle », parce que je n'ai pas pu connaitre ni son nom ni où elle habitait et un jour j'ai appris par ouïe dire qu'elle n'était plus dans notre collège, LE CEM D, qu'elle était transférée ailleurs mais bon rien de concrète et je m'en étais arrêté là. Depuis lors, j'ai plus ressenti pour personne cette étrange sensation qui était en train de naitre en moi. Je ne sais pas si nos destins se croiserons un jour mais en tout cas y'a cette flamme qui brule en moi, et qui ne brule que pour elle.

Je ferme la porte « gloook »... et en route pour le lycée...

Arrivé au croisement où je prends un taxi clando, une voix un peu légère qui décèle un manque de courage en soit me hélait... et j'ai su tout de suite qui c'était, mon ami Ismaël. En effet, il habitait non loin de chez nous et on passait beaucoup de temps durant l'enfance ce qui subsiste encore comme vous pouvez le constater... puis débuta la discussion:

- Moi : Hey, c'est toi Ismaël quoi de neuf, tu as bien profité des vacances j'espère ?
- Iz : Salut Taa, ça va je vais bien. Ah toi-même tu sais que de mon côté, les vacances sont trop ennuyants, rien à faire. Au moins les activités vont reprendre sous peu.
- Moi : C'est lamentable, toujours à te morfondre ressaisis toi mon vieux. Essaie de ne pas gaspiller à chaque fois tes trois mois de vacance en croupissant chez toi. Le temps est précieux mon ami.
- Iz : Mais tu devrais savoir que tout le monde n'est pas comme toi, pense pas comme toi et n'a pas les mêmes qualités que toi, Je peux pas faire ce que tu fais là.
- Moi : qui a parlé de faire exactement comme moi, t'a qu'à trouver un domaine où tu te sens mieux et t'y consacrer à travailler comme ça tu vas plus te plaindre.
- Iz : On verra, mais je pense pas y arriver ...
- Moi : petit con (coup de poing sur la tête), continue a penser pareille et tu verras que c'est ta vie entière qui va être ennuyante. Au moins tu trouve que c'est bon de débuter l'année scolaire, ça sera génial comme au bon vieux temps.
- Iz : oui tu as raison
- Moi : bon allez, on prend ce taxi
- Iz : OK allons-y.

Le taxi est plein maintenant, direction au LYCEE PUBLIC DE MBOUR
Il nous faut environ dix minutes pour regagner le lycée

En cours de route le silence régnait dans la voiture car comme accoutumé, Iz ne parle pas trop en compagnie de gens qu'il ne connait pas, en gros il n'est pas à l'aise devant ce genre de situation. Alors comme on avait vécu ensemble notre enfance, je le connais mieux que quiconque et puis comme on se voyait souvent pendant les vacs, je jugeais plus pernicieux de me taire et ne pas continuer la discussion durant ce laps de temps qu'on serait avec les autres passagers.

La saison des pluies venant tout juste de terminer, n'empêche à certains jours ils tombaient quelques gouttes, et c'est le cas d'aujourd'hui à l'aube, c'est pourquoi la route déjà trouée de partout, était recouverte d'eau en surface ce qui facilitait pas notre trajet.
Il est dix heures et demie, et nous étions arrivés à destinations.
- Moi : *chauffeur May gnou fi...Am, gnarri passe man ak kii*
- Chauffeur : ok

On descendit, et parcouru environ quarante mètres de marches pour regagner la grande porte du Lycée,il y' avait une tumulte ambiance au sein de l'école, on pouvait le constater même de l'autre bout de la porte où étions nous, ce qui est tout à fait normal vu que c'était le premier jour de rentrée, alors tout le monde était présent pour s'inscrire et contempler cette merveille que nous procure cette journée.

On était à peu près à dix mètres de la porte maintenant et on se préparait à entrer quand soudain j'aperçus quelqu'un entrant par cette grande porte avec trois charmantes demoiselles marchant à ses côtés, quelqu'un de (familier) qui rallumait en moi des drôles de sensations que j'avais plus connu depuis presque deux ans, quelqu'un de teint clair, ressemblant trait pour trait à une métisse.

Elle était vêtu d'une robe bleu ciel qui la rendait élégante ; accrochant, à ses cheveux si long, une lisette bleu avec quelques rayure gris qui ressortait toutes la beauté de son visage. Les autres filles qui l'accompagnaient aussi étaient tous de superbes nana mais l'une d'elles se faisait particulièrement distingué par ses habits indécent, on dirait qu'elle voulait capter l'attention de tout le monde.

Ils m'est venu aussitôt l'idée de me rapprocher encore d'elles de plus près malgré cette foule sur la porte. Après l'avoir vu de plus prés cette fois si, et sous un autre angle, j'étais sûre à cent pourcent que c'était elle, devenue plus grande par la taille qu'a l'époque et aussi attirante que jamais. Sans me poser de question, je me suis mis en tête de les rejoindre pour enfin échanger mes premières mot avec elle laissant Iz loin derrière moi et me précipitant dans la foule.

- Moi (dans ma tête) : vas-y Taa ! Fait vite ! Ça y est... tu y est presque... ta longue attente va finalement payer...

A suivre dans le Chapitre 3 : Retrouvailles !

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant