Chapitre 26 : Réponse !

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- Elle : ouais t'as raison… en fait, je voulais te parler de quelque chose qui me tient très à cœur et c’est la toute première fois que je fais le premier pas devant un mec, mais justement parce que j'en souffrais trop. J’ai beau te montrer les sentiments que j’éprouve pour toi de différent manière mais tu n'as jamais pu lire sur les traits de mon visage alors j'ai décidé de passer à l'action car j'en peux plus. Taa, je suis tombée folle amoureuse de toi… je ne me contrôle même plus et te sortir de ma tête était quasi impossible, je suis devenue l'esclave de mon cœur, c'est pour ça que je t’avoue mes sentiments, je jure de te vouer fidélité durant toute ma vie.
- Moi : Eh bien… waouh (ébahi)! Je ne m’attendais pas du tout à une telle déclaration lorsque tu m'as dit que tu avais une chose importante à me dire! D-désolé pour ma réaction, je suis un peu surpris (je faisais semblant d’être surpris mais en réalité je voyais ça venir d’elle depuis des mois maintenant).
- Elle : tu n'as pas à t’excuser, sacré toi (rire innocent) tu t'en es pas aperçu parce que t'es d'une pureté d’âme inouïe. Bon qu'est ce que t'en penses Taa ? Le temps passe…
- Moi : D'accord Soda ! Tu sais tu es très belle, intelligente avec un bon cœur, tu as toutes les qualités requises pour soumettre tous les hommes sous tes pieds et je ne fais pas l'exception. J'aurai bien aimé partagé l'amour et l'estime que tu me portes car ce sont des choses tellement rares, que l'on ne retrouve pas dans chaque coin de rue, mais hélas mon cœur est déjà pris, j'ai déjà quelqu'un dans ma vie c'est pourquoi je ne pourrais pas être avec toi comme tu le voudrais… mais je peux être un frère, un cam…
- C’est bon Taa ! C'est bon, j'ai compris… ne te donne pas la peine d'en rajouter plus (affichant un sourire triste et des yeux larmoyants). Elle a de la chance… de t'avoir comme petit copain, ta copine je veux dire. Je parie qu'elle est plus mignonne que moi hhhh (elle essayait de cacher sa peine sous des expressions qui l'échappait complètement).
- Moi : non ! Ne dit pas ça, c'est plus complexe que ça Soda. Je suis vraiment désolé parce que j'aurai aimé être la dernière personne qui te ferait un jour souffrir sur terre. J'en suis vraiment navré… je sais même plus quoi dire…
- Elle : ne t’inquiète pas ce n'est rien, je t'assure ! S'il te plaît, serre-moi dans tes bras avant que l'on ne parte d'ici câline moi... j'aimerai être en contact avec la chaleur de ton corps ne serait ce qu'une seule fois ; j'aimerai… posé ma tête sur ta poitrine pour entendre le son des battements de ton cœur, accorde-moi cette faveur s'il te plait avant que l'on ne parte.

Elle était déprimée la pauvre, chaque mot qui sortait de sa bouche me faisait éprouver une de ces peines, de ces chagrins, le goût de l'amertume et le ressentiment de culpabilité d'avoir volé le cœur de quelqu'un sans pour autant pouvoir guérir sa maladie. Déjà je l'ai menti en lui faisant savoir que je suis avec quelqu'un, mais que faire ? Je ne pouvais la répondre autrement sinon c'est toute ma vie qui partirait en vrille. Je n’avais pas le choix et pourtant tout au fond de moi, je me sentais mal pour elle. Ce fut la toute première fois que j’éprouvais ce genre de ressentiment, de remord parmi toutes les filles qui ont vu leur proposition de sortir avec moi rejeté, peut être c'est parce qu'on était si proche l'un de l'autre ? Je ne saurais répondre avec exactitude. Après l'avoir dit que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie, je ne pouvais juste pas la refuser sa dernière volonté sinon je ne sais pas si elle s'en remettrait alors je l'eus répondu :

- Moi : Oui ! Oui bien sûre ! Restes-y le temps que tu voudras, ça ne me gêne absolument pas. Si ça peut te consoler au contraire, j'en serais ravi.
- Elle : merci Taa  (air triste) !

Ainsi, elle fut restée dans mes bras pendant quelques minutes, toutes les yeux étaient rivés sur nous malgré le peu de monde qui se trouvait dans ce restaurant+kiosque à cette heure là puisque ce n'est pas une heure de pause. Elle resta silencieuse sans dire mot pendant un moment avant de me relâcher en prenant son sac accompagné de ces mots :

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant