chapitre 33 : Tout s'écroule !

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Puis il prit son téléphone et composa un certain numéro :
- Allô bb ! Tu sais comment t'y prendre n'est ce pas ?
- Oui, tout est OK sucre d'or, il y a vraiment cru ce taré de Taa, croire que je ferai copain-copine avec lui ! Huh enfin, Abou va reprendre ma Fatima chérie et nous serons deux couples heureux comme au bon vieux temps, j'ai déjà hâte que la cloche retentit pour qu'enfin commence les festivités, répliqua t-elle accompagné d'un rire sinistre.
- Bien t'emballe pas jusqu’à faire foirer tout, sinon tu sais ce qui va arriver ?
- Oui mon bb, rassure toi, je vais pas la foirer.
- Bien, donc rendez-vous dans six heures exactement.

Retour dans la peau de Taa
Au même moment (7h…)

Une belle journée débutait, j’avais tellement hâte que la matinée s’achève pour qu'enfin arrive le moment tant attendu. Ça faisait vraiment longtemps depuis qu'on a pas eu une chance pareille et je ne sais pas encore par quel miracle elle a été autorisé à aller se promener tranquille mais en tout cas, ça fait bien mes affaires, elle pourra enfin rencontrer ma mère ; qui sait, peut être que ce sera elle la clé qui va nous mener vers le chemin de notre union car après tout, la haine que voue le proviseur envers moi provient d'elle et de mes grand parents.

J'étais là en train de prendre le petit déjeuner avec ma mère et mon petit frère Thiat, quant à Amy elle, faisait la grasse matinée. Je lançai :
- Alors maman, tu n'as pas oublié ce que je t’avais dit hier hein ? Fatima viendra ce soir.
- Bien sûre que non mon fils, comment pourrais-je oublier ? J'ai attendu longtemps ce jour, j'ai cru même en un moment donné que tu ne faisais que blaguer mais ça ne te ressemble pas de faire ce genre de chose. Ne t’inquiète surtout pas, je vais me préparer pour l'accueillir dans les meilleures conditions qui soient. D’ailleurs je vais m'occuper personnellement de la cuisine et laisser Fanta se reposer.
- Hum, super alors. Tu sais,  tu vas être surprise quand tu connaitras les membres de sa famille.
- Ah bon ! Et pourquoi tu dis ça ? C'est vrai que tu ne m'as jamais parlé de sa famille. Alors, tu vas me le dire maintenant ?
- Non ! Je vous laisserai discuter toutes les deux et l'apprendre de sa propre bouche hihi. Ce sera plus amusant.
- Hummm ! Comme tu veux, je vais le découvrir en temps réel alors.
- Maman, de quoi vous parlez depuis tout à l'heure je comprends rien du tout. Qui est Fatima ? Demanda Thiat qui s'asseyait tranquille jusque-là en buvant son lait.
- Mon fils chéri, c'est une très bonne amie à Taa, toi aussi un jour tu auras ce genre d’amie qui nous rendra visite répliqua ma mère.
- Vraiment ! Mais qu'est ce qu'il y'a de spécial d'en avoir une, maman ?
- Tu le sauras quand tu auras l’âge de ton grand frère d'accord ? Ne pose plus de question et boit ton lait avant que ça ne se refroidisse. Il sera bientôt l’heure d’aller à l’école.
- d'accord maman, je vais faire vite.
- C’est bien, gentil petit garçon 😉.
- Je vais aller au lycée quant à moi, sinon je risque d'arriver en retard. Rendez-vous ce soir, maman. Disais-je en me levant.
- D'accord Moustapha, prend soin de toi.

Je pris ainsi mon chemin en direction du lycée, accompagné plus tard de Iz comme d’habitude. Quelques minutes plus tard on était arrivé en salle et prêt à faire trois cours avant de descendre à treize heures, heure où les cours s’arrêtent les vendredis pour permettre aux musulmans d'accomplir leur "prière du vendredi".

Ainsi, on fit les trois cours que l'on avait à faire et il faisait treize heures, la cloche retentissait partout et tout le monde vidait les classes et s’apprêtait à rentrer chez elle. Je devais quand à moi rapporter le cahier de présence dans notre surveillance qui est assez loin de la salle où l'on faisait cour vu que je suis toujours responsable et cette tâche m'incombait. Alors Iz et Malick m'attendaient dans la grande porte du lycée en attendant que je revienne.
Je pris alors mon chemin pour aller à la surveillance et au moment où je m'approchai de cette dernière, quelqu'un me hêlait :
- Taaaaa ! Taaaaa ! Essouflant.
Je me retournai et constatai que c’était Maya dont il s'agissait. Bizarre puisqu'elle semblait courir.
- Maaya ! Disais-je surpris. Qu'est qu'il y'a ? Tu respires à bout, que se passe t’il ?
- Hah ! Hah, essouflant toujours. C'est… hhhh c'est… Anta
- Anta ? Elle n'est pas déjà rentrée ? D'habitude les vendredis elle rentre la première parmi nous tous. Qu’est ce qu'elle magouille encore cette sorcière ?
- Elle, Elle a été attaqué par Abou… je, je ne sais pas pour…
- Quoi !!!? Disais-je subitement pris d'un colère incommensurable. Il a osé s'en prendre à elle, il le paiera par ses os cette fois ci je le jure, où sont-ils ?
- Ils sont derrière la zone 5, personne d’autres n'est là-bas…

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant