Chapitre 31 : Complications !

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J'étais ébahi ! Cette nouvelle est vraiment surprenante et la question qui revenait en boucle dans ma tête c’était COMMENT IL AVAIT FAIT POUR REUSSIR CETTE EXPLOIT, COMMENT. Cette interrogation ne me menait qu'à ce que je me disais depuis le début avec lui, cette homme… n'est pas nette du tout !

C'est avec cette nouvelle que je clôturais mon week-end en attendant l'arrivée d'un jour spécial dans les semaines à venir, l'anniversaire de mon amour Fatima pour le 28 février. C'est vrai que je pourrais pas faire grand-chose pour elle, ni même l'assister pendant cette soirée mais c'est un jour important alors je compte faire avec mes moyens pour la donner un souvenir agréable et inoubliable ; après tout, c’est le premier anniversaire que j’aurai à fêter avec elle, alors il faudrait au moins que je la fasse un cadeau spécial.
Et donc c'est comme ça que les jours passèrent jusqu’à ce qu'arriva le jour de son anniversaire, le vendredi 28 février 2014. Notre emplois du temps est un peu chargé durant ce jour puisqu'on enchaine les cours du matin jusqu’à l’heure de descente c-à-d treize heures. Et comme qu’on savait qu’après la descente, les choses n’avaient pas changé, on allait pas se voir pour le reste de la journée, nous en avons profité pour fuire nos cours respectifs de dix heures 😂. C’était la première fois qu'on le faisait et on avait pas le choix car le jour l'obligeait. J'avais économisé un peu d'argent juste pour ce jour là et donc nous nous rendîmes vers une boulangerie très populaire en ville connus pour leur goût, leur bon travail et expertise en pâtisserie et ornementation, donc j'y avais commandé un gâteau spécial pour son anniversaire bien garni avec un *happy birthday my love* à base de chocolat. C’était très beau et ça la rendait vraiment heureuse. Puis, je la dirigeai vers le bijoutier pour récupérer un objet précieux qu'elle mettrait autour de son cou pour se remémorer de moi à chaque fois qu'elle la regarde.
Deux heures de temps, c’était trop insuffisant pour réaliser tout ce que j'aurai aimé faire avec elle durant cette journée, donc je me limitai juste à l'essentiel car plus tard, nous étions tous les deux retournés au lycée pour faire le dernier cours qui nous restait puisque Fatima craignait qu’une longue absence puisse la créer des complications.
Nous étions alors retournés au lycée et je la raccompagnais jusqu’à leur zone, on échangeait quelques paroles avant de se dire au revoir quand soudain le proviseur apparut devant nous. J’étais tout aussi choqué que Fatima qui lança « mon… on-cle » avec toute l’hésitation qui allait avec. Quand à moi j'essayais de me camoufler le visage pour paraître incognito mais c’était peine perdu, il me fixait toujours avec ses yeux haineux et colérique comme pour la dernière fois dans son bureau. Je le dégoûtais tellement qu'il ne dit mot et fit face à Fatima qu'il demanda :

- Qu'est ce tu fais là Fatima alors que tes camarades sont en train de faire cours ? Et surtout que fais-tu avec ce jeune homme tout seul dans cette cour ? D'un ton ferme.
- Mon oncle, je…euh, je…euh, j'étais sortie pour aller aux toilettes et à mon retour j'ai aperçu cette homme qui passait. Quand je l'ai vue, j'ai eu l’impression de l'avoir vu quelque part alors je suis venue lui parler… tu le reconnais pas, c'est le jeune homme qui m'a secou…
- Oui je sais, je le reconnais ! Tu veux dire que tu viens juste de le rencontrer, vous sembliez familier pourtant dans votre discussion.
- Non, mon oncle. Enfin oui, parce que j'ai longtemps voulu le remercier de m’avoir aidé mais j'ai pas eu l’occasion de le faire puisque je le voyais pas. Alors quand je l'ai vu, j'en ai profité c'est juste ça mon oncle mais on vient juste de se rencontrer. D'ailleurs j'en avais déjà fini avec lui, je comptais retourner en classe.
- Je vois, dans ce cas, vas-y puisque tu n'as plus rien à faire ici et avec lui surtout.
- D'accord, merci mon oncle, à plus tard !

Elle partit alors et au moment où elle nous montrait le dos, j'en profitais pour filer en douce mais le proviseur m'interpela :
- Ndiaye ! Où comptes-tu aller comme ça, t'ai-je donné la permission de partir ?
- Non monsieur le proviseur, veuillez excuser mon comportement déplacé, répondis-je sagement la tête bien courbée et le regard abaissé.
- Je n'ai que faire de tes excuses. Rentre-toi bien ça dans le crâne, évite tout contact avec ma nièce, n'essaie plus jamais de la parler de nouveau sinon tu risquerais de payer fort le prix, entendu ?
- Oui monsieur, c’était la première et la dernière fois que je parlerais à votre nièce.
- Bien, maintenant hors de ma vue, maudit gam…

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant