Chapitre 32 : Karim le mastermind* : Le plan en marche.

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Quelques minutes plus tard après que le proviseur ait déposé Fatima chez elle, dans le chemin du retour, il saisit son téléphone, composa un certain numéro avant d'appuyer sur la touche d'appel 📞. Son interlocuteur décrocha après quelques sonneries :
- allô ! Karim, lança le proviseur.
- Salut, oui c'est moi...
- j'ai une mission très importante à te confier, tâche de le mener à bien...
- …
*****

Pendant ce temps là, Taa en avait déjà fini avec Khadija et ils partirent chacun chez elle. À l’après midi, ils étaient revenus pour composer leur dernière matière respective et prirent à partir de ce jour-là leur vacance de l'année 2014.

Retour Dans la peau de Taa :
Toujours samedi 21 juin,
18h…
J’étais là à repenser au fait qui me sont arrivés si subitement ce matin et qui m'ont totalement bouleversé au point que je ne sais même pas comment j'ai composé la matière d'anglais. Déjà suis pas très doué en anglais, s'ajoutant les malheurs qui sont survenus, c’est sur que je n'ai rien foutu de bon. Surtout que depuis, je suis là à composer désespérément le numéro de Fatima mais son téléphone ne sonne même pas. Je ne sais pas ce qui se passe de son côté mais ça me tracasse au plus haut point. J’aurai jamais cru que les choses prendraient une tournure si vite. Quand je pense à toute ces horreurs que le proviseur a collé sur le dos de notre famille, je ne peux qu'imaginer le pire pour le futur de notre relation. Je craignais cela depuis le début mais la haine qu'il éprouve envers nous dépasse tout ce que je pouvais m’imaginer. Je suis dans une impasse, je ne peux ni en parler cette fois ci à grand Taa, ni à ma mère; je n’avais pas raconté la pure vérité à ma confidente Anta concernant le proviseur, donc je peux pas me tourner vers elle pour la demander une solution, suis même sur le point de la raconter une autre version de ce qui s'est passée aujourd'hui outre que la réalité encore, j'ai pas le choix il faut que je me confesse à elle, qu’elle sache au moins une partie de la vérité, que le proviseur ne veut pas que je côtoie sa nièce sans pour autant énumérer les réelles raisons qui l'animent. La seule personne avec qui je suis en mesure de partager tout mon chagrin pour l’instant, c'est Khadija et si dans cette lutte je suis apte à en sortir vainqueur, c'est sûrement avec son aide que je pourrais y arriver. D'ailleurs je l'ai contacté quand j'ai pas pu joindre Fatima mais elle me dit la même chose, elle aussi n'arrive pas à la joindre mais elle a ce petit plus que je n'ai pas moi ou que je ne suis pas autorisé à avoir. En effet, elle peut rendre visite à Fátima comme bon lui semble, et donc elle plane d'y aller après demain en espérant que d'ici là, qu'elle puisse être joignable.
Je ne voulais pas trop qu'on me dérange alors j’étais toujours là, allongé dans ma chambre et méditant sur tout ce qui pourrait m'aider à trouver le chemin le plus fiable qui me mènerait vers le bonheur avec Fatima, hélas j'avais beau creuser la tête mais je ne savais toujours pas comment j'y arriverais. Il arrivait même des moments où je ne songeais qu'à abandonner l’idée de lutter puisque je n'y voyais pas trop d'espoir mais quand je pense à tout ce que j'ai vécu avec elle, comment nous étions heureux d’être ensemble durant tout ce temps qu'on a eu à passer, et quand je me remémore des propos de Khadija qui m’encourageait de ne pas baisser les bras et de lutter, c’était comme si je reprenais du poil de la bête et que l'envie d’aller jusqu'au bout de mes rêves était plus que jamais ravivé par les flammes d'amour de mon cœur. Alors ce fut dès lors claire dans ma tête, je suis prêt à faire tous les sacrifices nécessaires pour rester auprès d'elle toute ma vie…

Nos problèmes sont survenus dans une très mauvaise période car nous avons pris vacances aujourd'hui et se voir serait très problématique surtout vu comment nous avons clôturé notre année scolaire. Mais comme je l'ai évoqué avec elle, j'ai une petite idée de comment je pourrais la voir même si… on ne pourrait que se contenter d'échanger quelques paroles sans même pour autant pouvoir se toucher.

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant