Chapitre 17 : un rêve presque commun !

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- Khadija : parce que l'homme dont tu traites de psychopathe qui t'avait heurté l'autre fois n'est autre que ce mec ici présent ; et plus encore, le mec dont Fatima a rêvé et dont ce rêve l'obsède depuis lors, c'est ce même monsieur encore qui se tient devant toi et qui vient de la sauver aujourd'hui tout comme le sauvetage qu'elle nous a racontée dans son fameux rêve.
- Maya : Quoi !?!?!?!?!? Impossible !!!!!!!!!!! Ce type... encore...

Je ne savais toujours pas ce qui se tramait, ni de quel rêve elles étaient en train de parler et surtout que représentais-je dans toute cette histoire avec Fatima, toutes ces choses me venaient de haut et me brouiller la tête. Je n'étais juste pas dans la même longueur d'onde qu'elles.

Après la révélation que venait de faire Khadija à Maya, cette dernière reprit en me criant :
- Enfoiré !!!! Je savais que cette obsession n'était pas naturelle, alors tu as fait exprès de nous heurter dans le seul but d'avoir une ouverture pour empicasser Fatima afin qu'elle tombe sur tes sales pattes. T'as pas de vergogne ? elle ne sera jamais à toi, elle est trop bonne pour toi avec ton allure de mendiant. Quand son petit cop...
- Non mais cesse de jacasser et ferme ta putain de gueule. Arrête de souiller l'honneur de mon pote avec tes histoires merdiques qui n'ont ni queue ni tête. C'est pour ça que j'ai toujours eu des problèmes avec toi. Tu ne le connais pas alors ne le juge pas car tu n'as pas et tu n'auras jamais au plus grand jamais un petit copain mieux que lui dans ta vie, lança Malick avec une telle ardeur, un ton effroyable à couper le souffle, interrompant Maya de terminer ses divagations.

La tension montait dans cette atmosphère jusque-là inanimée, où régnait une silence pesante, où chacun de nous craignait le pire il n'y a pas deux minutes, et voilà que tout à coup les voix se haussaient les uns après les autres...

- Maya : Mais Malick, comment peux tu me dire de telles choses avec tout ce que nous avons vécu toi et moi, comment peux-tu prendre sa défense à ce point ? malgré la mal entente qui s'est installée entre nous dernièrement, tu ne m'avais jamais assisté comme ça auparavant alors pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi tu rejettes tout sur moi alors que j'ai rien fait de mal ? (air triste).
- Malick : pfffff, peut importe ce que tu dis, tu ne pourras le savoir tant que tu ne te réveilleras de ton état d'hypnotise... la discussion est fini, j'ai rien d'autre à ajouter.
- Fatima : arrêtez... arrêtez votre dispute s'il vous plait (en forçant ses mots, semblait épuisée)
- Moi : s'il te plaît, garde tes forces jusqu'à ce que le proviseur ne vienne. Tu te dois de te reposer, donc ne te donne pas la peine de participer à des choses aussi insignifiantes. Je vais régler cette malentendu.

Elle était assise sur un banc cimenté dont l'ombre de l'arbre d'à côté la permettait de ne pas être exposée aux rayons solaire si chaud malgré la période de froid dans laquelle nous nous trouvions, mais ça fait parti de la grande variété du climat dans la petite côte.

Je poursuivis :
- Moi : Je suis désolé c'est de ma faute, c'est vrai ce que Maya a dit plutôt, j'aurai pas dû demander, ça ne me concerne pas après tout ; j'étais venu l'aider à se reprendre et Hamdoullah ça va, donc je pense qu'on a plus rien à faire ici vu qu'elle ne craint plus rien. Malick, Iz, allons-y et quand à vous Fatima, je vous souhaite un bon rétablissement et surtout prenez bien soin de vous, d'accord ?

Je pris cette décision à contre cœur car j'aurai voulu être là, à ses côtés jusqu'à ce qu'un proche à elle fit son apparition mais la situation ne me le permettait pas car ça ne génèrerait rien de bon si on restait là à cogiter surtout avec Maya sur nos pattes...
Je m'inquiétais aussi parce que j'aurai aimé savoir ce qui est à l'origine de son évanouissement, était-ce à cause de cette chaleur excessive ou une dysfonctionnement physiologique ? voilà ce qui m'intriguai le plus.

Hélas, je ne saurai apporter des réponses à cela vu que je ne suis pas médecin, pas encore en tout cas. Vivre ce genre de situation me motive toujours à aller plus loin et me permet de poursuivre mon rêve avec plus de fierté et d'engouement. Et quand je pense que je pourrai être d'une grande utilité pour Fatima, j'ai juste l'impression que rien n'y personne ne pourra me barrer la route à devenir l'un des plus grand médecin que l'humanité n'a l'occasion de voir qu'une fois par décennie. Elle est... ce qu'il y'a de plus précieux à mes yeux, je l'ai bien compris aujourd'hui avec cette expérience.

Chronique de M. Moustapha: Destin ou FatalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant