13.

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ELIZABETH WILSON

Je n'arrivais pas à croire tout ce qu'il s'était passé en vingt-quatre heures. J'avais montré mes bleus à Ethan, lui avais raconté mon secret et lui avais ouvert mon cœur, encore une fois. Lui aussi l'avait fait et j'avais l'impression d'être dans un rêve. Pendant des années, j'avais toujours cru qu'il s'en fichait de moi, qu'il n'en avait rien à faire. Hors, c'était tout le contraire et si nous avions réussit à mettre nos fiertés de côtés plus tôt, je n'aurais peut-être pas autant souffert à cause de Brandon, voir même jamais.

Je n'avais jamais été autant sûre du fait de m'ouvrir à Ethan, j'avais toujours eu confiance en lui, depuis le jour où il m'avait défendu en primaire face à un groupe de nanas qui se moquaient de moi. C'était comme ça que lui et moi étions devenus amis. Après ça, il avait joué le rôle de meilleur ami jusqu'à aujourd'hui ou il m'avait enfin ouvert son cœur. Ce moment que j'avais attendu depuis mon adolescence.

Allongée sur son lit, en dessous de lui, il avait ses yeux verts emplis d'excitation, plongés dans les miens. La bouche entrouverte, il respirait bruyamment, mon ventre se contracta et mes seins devinrent si lourd que ça en fut douloureux. Je sentais mon visage devenir rouge. J'avais chaud et c'était dû à la façon qu'il avait de me regarder, comme si il avait envie de manger chaque parcelle de mon corps. Il approchait son visage du mien et collait sa bouche tout près de mon oreille.

- Ce soir, il n'y a que toi qui compte, murmura-t-il avant d'attraper mon manche longue par le bas et de me le retirer.

Évidemment, je me laissais faire : j'attendais ce moment depuis tellement longtemps... Il s'activait à me retirer mon legging et je me retrouvais en sous-vêtements devant lui. Je fermais les yeux, heureuse d'avoir pensé à mettre un ensemble en dentelle rouge. Au fond, je pense que j'avais secrètement espéré me retrouver dans cette situation.

- Regardes-moi.

J'obéis, il s'était redressé sur ses genoux et me contemplais comme si j'étais la plus belle chose qui lui avait été donné de voir. Comme si j'étais une œuvre d'art. Il respirait si fort que je voyais son torse se gonfler. Il serra les dents.

- Tu es magnifique, Elizabeth.

Je n'eus pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'il se remit sur moi et m'embrassa une nouvelle fois, avec passion. Je me cambrais contre lui et passais les mains sous son tee-shirt. J'avais besoin de le toucher, de sentir son corps. J'étais sûre qu'il le comprit car il se séparait furtivement de moi, passa son tee-shirt par-dessus sa tête en un mouvement avant de me regarder avec un air fiévreux. Il était torse-nu, là devant moi, et j'en perdais mes mots. Il était magnifique. Chaque muscles de son corps était tracé et contracté et il avait l'air aussi tendu que moi.

J'étais tellement mouillée, que cela en était affolant. Ethan inspirait profondément avant de me toucher, de passer son doigt sous l'élastique de mon string et de l'enfoncer en moi. Je retins ma respiration alors que je savourais cette sensation. Mon Dieu. Ethan avait l'air encore plus tendu que moi finalement, on dirait qu'il retenait chacun de ses mouvements. Je vis sa mâchoire tressauter et il retira son doigt en grognant.

- Tu es tellement mouillée... Dit-il entre ses dents.

Il avait l'air pressé, il me retirait mon string et le balançait par terre. Tout se passait très vite après : il m'attirait vers lui, écartait mes jambes et plongeait la tête la première entre. Il enfonçait cette fois-ci deux doigts au plus profond de moi et embrassait en même temps mon intimité, dans son intégralité. J'ouvris grand la bouche, surprise, la tête renversée en arrière. J'attrapais les draps de son lit dans mes poings et gémis. Le plaisir qui montait en moi était indescriptible. Je n'avais jamais connu ça de ma vie, non jamais. Je sentis ses doigts faire des vas-et-vient et sa langue se promener sur mon clitoris.

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