Chapitre 5

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Julian me conduit jusqu'à une maison plutôt jolie et me demande de monter à l'étage. Il me présente une porte et me demande de l'ouvrir. Je m'exécute et découvre qu'il s'agit d'une salle d'eau. 

-Tu peux te laver, c'est ce qu'à dit notre chef Aquila. Je sais pas qui t'es mais tu dois avoir un truc spécial pour qu'il ait décidé de t'épargner. Il y a toujours des habits propres dans le meuble, prends ce que tu veux.

Je hoche les épaules, le remercie et il me laisse seule. Je laisse mes habits poussiéreux glisser le long de mon corps. Mes cheveux sont sales et emmêlés, je jubile à l'idée de pouvoir me laver. Mon doigt pousse le bouton du robinet et de l'eau tiède tombe en cascade sur mon visage. Je ferme les yeux et profite de ce moment si agréable. Je trouve du savon et un produit pour les cheveux. Je les utilise en me badigeonnant et me rince abondamment. Je sors enfin et me sèche doucement avec une serviette douce et moelleuse. Finalement, ce peuple n'était pas si différent du nôtre en matière de confort. 

Après m'être vêtue d'une tenue confortable, je décide de descendre les escaliers. Julian est assis sur une chaise et semble songeur. Ses cheveux bruns et courts sont bien coiffés et je vois à travers son tee-shirt ses muscles. Je secoue ma tête pour chasser cette impure pensée de mon esprit. Ce garçon a failli me trancher la gorge une heure plus tôt et voilà que je suis en train de fantasmer devant un biceps assez agréable à observer, je le reconnais.

-T'as été longue, on va t'amener à Aquila, dit-il en s'emparant d'une corde.

-Je suis obligée d'être attachée ? j'ose demander.

-Non, dit-il en nouant mes poignets. Mais j'aime bien, ça fait plus prisonnière.

Il me tire et je suis contrainte de le suivre de très près car il ne donne pas beaucoup de mou à la corde. Nous traversons ce qui semble être la place principale de leur village et tous les regards sont braqués vers moi. Je tente de les ignorer mais je sens leur jugement à travers leurs yeux qui me scannent comme des radars. Pour eux, je suis un vulgaire insecte qu'il faudrait écraser.

Nous entrons dans une grande construction en bois visiblement bien décorée par de nombreux coquillages suspendus aux portes et aux fenêtres. Aquila se pavane dans une chaise à bascule tandis qu'une jeune femme agite une feuille gigantesque pour le rafraîchir.

-Je t'en pris assieds-toi.

Je m'exécute et il demande à son esclave de partir. Peut-être qu'ils traitent toutes les femmes de la sorte ici.

-Julian, mon fils, s'est bien occupé de toi visiblement. Tu n'as pas l'air traumatisée.

-Non, je vous remercie de vous soucier de mon sort malgré le fait que vous avez voulu me faire exécuter toute à l'heure.

***

Cela fait un moment que je n'ai pas publié, je m'en excuse mais je suis assez occupée. Je pense faire des chapitres moins longs à l'avenir ;p

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