chapitre quatre : tu ne t'arrêtes jamais

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

25 FEVRIER 2017

CLAIREFONTAINE


    La jeune femme était en train de faire un petit tour avec certains dans le domaine. L'air était frais, mais ça ne changeait pas grand-chose aux yeux de la brune qui était habituée aux températures de la capitale française. Les mains dans les poches, Eliana discutait avec Kevin et Wendy.





Tu parles, on va se rattraper à la coupe du Monde et on va tout faire pour tomber sur eux pour prendre notre revanche.

Les Portugais ont qu'à bien se tenir alors.

Même si vous ne tombez pas sur eux lors d'un match, le simple fait de gagner la coupe du Monde prouvera que vous êtes meilleurs qu'eux.

Vous pouvez pas arrêter de parler de ça ? Le numéro sept masculin venait d'intervenir. C'est bon, c'était il y a sept mois, faut passer à autre chose maintenant.





Il s'était tourné vers eux pour parler avant de se retourner à nouveau pour continuer son chemin. Il ne comprenait pas pourquoi les gens continuaient de parler de cette fameuse finale. Ils avaient perdu, il n'y avait rien de plus à dire. La seule chose à faire était de s'entraîner encore plus durement pour ne pas que ça se reproduise à nouveau. Rien de plus.





Il est pas aussi sympa que dans mes souvenirs.

Mais il a pas tort. On parle souvent de l'Euro au lieu de se concentrer sur le futur.





Eliana était restée silencieuse après l'intervention du châtain. Il avait raison, mais sa réaction était légèrement exagérée. Après leur petite balade tous ensemble, l'équipe masculine était partie s'entraîner à dix-sept heures tandis que les autres s'occupaient en prenant des nouvelles de leurs proches ou en se reposant.

     Les filles partirent s'entraîner à dix-neuf heures pour leur entraînement quotidien. Au fil des jours, la pression montait pour le tournoi. Pendant près de deux heures, elles couraient sur le terrain, se donnaient à corps perdu pour s'améliorer, préparer leurs techniques. Alors que l'entraînement était terminé, Eliana resta sur le terrain. Seule au milieu de l'herbe fraîche parfaitement tondue, elle tirait dans le ballon qui venait se loger dans les cages.

     La nuit tombait peu à peu, les lampadaires éclairant les terrains de football. Eliana laissa le ballon tomber au sol et posa ses mains sur ses hanches, faisant des allers-retours entre la balle en cuir et les buts. Elle s'éloigna de quelques mètres du ballon rond, prit son élan et tira. Lucarne. Elle s'assit sur le sol, face aux cages, genoux repliés.





PASSION » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant