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7 MARS 2017
OMNISCIENT
ROBERT F. KENNEDY MEMORIAL STADIUM
Les Françaises se trouvaient dans le vestiaire du stade de Washington. Elles avaient fait match nul contre les Allemandes à Harrison. Dans un peu plus de trente minutes, elles allaient jouer leur dernier match du tournoi, affrontant les Américaines.
Eliana venait de terminer de se vêtir de son t-shirt et short bleus. Elle s'assit sur le banc afin de mettre ses crampons. Ces derniers mis, elle saisit son téléphone portable et découvrit plusieurs messages dont un qui venait de Florian. Ce dernier annonçait qu'il était derrière leur équipe. Un autre venait de la part du numéro sept qui avait fait très court. « Mets-nous un but, Sanchez. Prouve ce que tu vaux réellement. » C'était certes court, mais ça avait encore plus remotivé la jeune femme. Elle avait lu les messages de ses proches, puis avait, comme toujours, regardait la photo de sa famille qui était au fond de son sac.
Elle quitta finalement le vestiaire avec ses coéquipières pour rentrer sur la pelouse. Le stade était déjà en feu. Les deux équipes prirent la photo du onze de départ avant de se placer sur le terrain. Les deux capitaines étaient au milieu du terrain pour savoir à qui le ballon allait être donné pour le départ. Celui-ci revint aux Américaines.
Le coup d'envoi fut donné et les Françaises donnaient tout ce qu'elles avaient. Elles jouaient du mieux qu'elles le pouvaient afin de faire gagner leur équipe et rendre fiers leur famille, leurs proches, leur pays qui les supportait.
Grâce à une erreur de la part d'une Américaine, un penalty fut donné à la France. La numéro dix, Camille Abily, se plaça pour tirer le penalty. Elle se concentra au maximum malgré les cris des supporteurs américains qui soutenaient leur pays et qui tentaient de déstabiliser le milieu de terrain. La jeune femme prit son élan vers la balle et tira. Le ballon se logea au fond des filets. Les Bleues ouvraient le score à la huitième minute !
L'ambiance dans le stade avait augmenté. Les Françaises ne se reposaient pas sur leurs lauriers, bien au contraire. Elles étaient à nouveau dans la surface des Américaines. Delie qui avait le ballon, le passa à Le Sommer. Etant en mauvaise position, elle fit une passe à Sanchez qui était pile face aux cages. Elle donna un coup dans le ballon en cuir qui vint s'échouer dans les filets. C'était le but. Le stade était en euphorie. Eliana avait un grand sourire aux lèvres d'avoir marqué son premier but durant ce tournoi, mais aussi sous les couleurs de son pays.
Le match reprit, mais l'intensité disparu au fil des minutes. Il n'y eut plus aucun but jusqu'à la mi-temps. Durant la pause, Echouafni remotivait ses troupes. Deux zéro, c'était bien, mais il fallait les massacrer, prouver qui elles étaient, qu'elles étaient bien là et qu'elles ne se laisseraient pas marcher sur les pieds.
