chapitre neuf : c'est pas la joie

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15 MARS 2017

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15 MARS 2017

ELIANA SANCHEZ

PARIS


     Premier entraînement et je suis en retard. Au moins, on ne change pas les mauvaises habitudes. N'empêche, ça fait vraiment du bien de reprendre les entraînements avec le club. Ça m'avait manqué. Je ramasse mes affaires qui traînent sur le sol et les mets dans mon sac de sport. J'enfile mes chaussures avec comme bruit de fond les diverses conversations de mes coéquipières. 

     Enfin prête, je me lève, prends mon sac et salue toutes mes coéquipières. Je sors du vestiaire tout en cherchant mon téléphone dans mon sac. Une fois trouvé, je consulte le message de ma mère qui m'a demandé si je serais présente à l'anniversaire de mon cousin. Il va avoir dix-huit ans, alors c'est important. C'est le passage à la majorité et ça se doit d'être fêté ! Je réponds simplement qu'il faut que je vois avec mon entraîneur, chose que je vais faire immédiatement.

     Je retourne sur la pelouse où, normalement, Patrice Blair doit se trouver. Il reste souvent un peu sur le terrain après l'entraînement. Je le vois au loin, de l'autre côté du terrain où je me trouve. Je traverse la pelouse et arrive à son niveau.





Je peux vous parler ?

Bien sûr, qu'est-ce qui se passe ?

Je voudrais savoir si c'était possible que je loupe un entraînement le mois prochain. Je dois rentrer dans ma ville natale, expliquais-je.

Le combien ?

Le trois avril. Je ferais l'entraînement de ce jour-là et je rentrerais pour celui du cinq. Je manquerai seulement celui du quatre.

Si ce n'est qu'un entraînement. Il lève les épaules. Il n'y a normalement pas de match important dans cette période, mais si un gros match devait être programmé, tu restes.

Oui, évidemment.

Entendu alors.

Bonne fin de journée, monsieur.

A demain, Sanchez.





Je le laisse seul dans ses pensées et traverse à nouveau le terrain pour quitter le stade. Sur ma route, je croise Sana, le numéro vingt-deux de l'équipe.





Toujours pas partie ?

Je devais voir le coach pour un truc. Elle hoche simplement la tête.

Je peux te demander un truc ?

Oui, bien sûr. Dis-moi.

Tu as bien un appartement à toi seule ?

PASSION » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant