Chapitre 27: Joyeux Noël.

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Je jette un dernier coup d'oeil au mirroir. Ma robe noir tombe sur mes genoux. Je balance mes cheveux blond derrière mes épaules. Je jette un dernier regard dans ma valise. Notre vol part à cinq heure demain matin. Je ne vais donc pas dormir.

Je descends minutieusement les escaliers, faisant plus attention que d'habitude pour ne pas tomber. Antoine à déposé les cadeaux sous le sapin que nous avons dressé ce matin. Ma mère a décidé d'allumer un nombre incalculable de bougies.

Antoine rigole avec John, et ma mère me sourit. J'ai l'impression d'être dans la petite famille sans soucis. Comme dans un rêve. Après avoir capté le regard de mon homme, je pioche dans le bol de chips. Maman a décidé de faire un léger repas, étant donné qu'elle a invité beaucoup d'amis à venir vers minuit. Mais Antoine à déjà décidé que l'on serai en route vers l'aéroport.

- Merry Christmas, chantonne Jonh.

- All I want for Chritsmas is you, and you're here, so I'm very happy.

Antoine hausse un sourcil.

- Je suis pas sûr de tout avoir compris, ricanne-t-il.

- Je te le ferai comprendre plus tard.

Je lui fais un clin d'oeil puis suis ma mère du regard. Elle se lève, tends un paquet à Jonh, une enveloppe à Antoine et à moi. Antoine se lève à son tour et donne mes paquets et les siens, afin de laisser Jonh nous offrir un bon d'achats à tous. J'ouvre le paquet d'Antoine. Une petite boite s'y trouve. Une fois ouverte elle laisse voir une magnifique bague. Je la place  sur mon doigts et lâche un petit cris de joie, en le  voyant mettre sa chaine. Nous nous embrassons er je me reconcentre sur l'enveloppe de ma mère.

Ma chère fille,
Chaque fois que je te vois partir loin de moi, je me sens vide. J'ai l'impression d'être seule au monde. J'ai besoin d'un rempart. Que tu le veille ou non, j'ai trouvé ce rempart. Personne ne te remplacera, ni toi, ni papa. Plus je te vois grandir, plus je suis si fière de toi. Mon devoir de mère est de te rendre heureuse, j'espère que tu le seras loin de moi. Je t'aime mon ange.

Une larme perle le long de ma joue. Ma mère ouvre les bras, et je m'y blotti.

- Désolé Maman, je sanglottes.

- Chuttt.

Les minutes passent si vite. Le temps m'est volé et je regrette soudain ma decision attive. Ma mère m'embrasse une dernière fois. Antoine mattends impatiemment dans la  voiture. Je le rejoint, ne me retournant pas. Une nouvelle  fois, tout ce que j'aime reste près de moi trop peu de temps. J'essuis la larme qui coule le long de ma joue, j'ai mal. Mal au coeur.

- Arrête de pleurer.

Je tourne la tête et vois un homme transformé par la peur. Il essaie de garder confiance en lui. Il construit sa carapace, mais il est mort de peur.

- Comment veux-tu que j'arrête?

- Sois forte une fois dans ta vie, hurle-t-il.

Le conducteur du uber ne se retourne même pas, ce qui apaise légèrement ma honte. Ma main claque trop vite sa joue. Ses murs de protection se brise trop vite, et cette fois-ci la larme coule sur sa joue.

- Dis moi de quoi tu as peur, je n'en peux plus. Depuis que tu es là je sais que tu me  caches quelque chose, j'embraye.

- Mes parents vont te détester, il déteste toutes mes petites amies !

Ces paroles me heurtent de plein fouet. Le terme qu'il utilise pour me qualifier me blesse. J'avais l'impression d'être plus qu'une petite amie. Bien plus. Mais apparemment non.

Il prends ma main et la  serre quand je veux la retirer.

- Mais toi tu es bien plus que tout cela. Toi je ne les laisserai pas te faire du  mal. Je t'aime. Alors nous rentrerons samedi après-midi. Comme ça tu seras de retour pour ton diagnostique. Ok ?

Je le regarde et ne reponds pas. Je pose ma tête sur la vitre et retire  ma main de la  sienne. Il lâche un juron et se recroqueville sur lui même. Je me sens si seule à ce moment. Je ne comprends pas ce changement  soudain entre nous.

Les heures dans l'aéroport sont longues. Alors qu'Antoine s'est endormit, je m'échappe avec mon téléphone à l'extérieur. Je compose le numéro de Raphaël et place le combiné sur mon oreille.

- Je ne sais pas pourquoi tu ne me reponds plus. Mais j'ai aussi besoin de toi. Rappelle moi s'il te plaît.

Je raccroche et souffle. Je n'ai pas la force de pleurer et pas la haine de hurler. Alors je rentre et prends la même place qu'il y a maintenant un quart d'heure. Antoine s'est réveillé. Il prends ma main et cette fois-ci je ne l'a retire pas. Je me contente de le regarder dans les yeux.

Une hôtesse de l'air nous fait passer prioritairement, grâce ou à cause de ma jambe. Je ne cherche pas spécialement à dormir ou à savoir combien d'heure de vol il y a. Mais les cinq dernières minutes passent trop  vite et seul les mots d'Antoine trotent dans ma tête. 

Antoine m'aide à descendre et m'accompagne jusqu'à l'accueille. Je cherche du regard des personnes qui pourrai lui ressembler mais rien. Il revient, munit de deux valises, avec un regard inquiet.

- Ca va aller, ne t'inquiète pas, lâche le blond en posant un rapide regard sur moi.

- Antoine !

Je me retourne et vois une jeune femme qui lui ressemble beaucoup, ainsi qu'un garçon plus jeune que nous. Ils arrivent rapidement vers nous, suivient de leurs parents.

- Maud, Théo tu as encore grandi, rigole Antoine.

- Ça doit être toi qui fait battre le coeur de mon petit frère, sourit Maud en me prenant dans ses bras.

- Je crois que c'est Rosalia.

Théo est le portrait craché d'Antoine en brun. Perturbant toutes ses ressemblances. Les deux parents d'Antoine s'approchent de moi. Mon coeur rate un battement lorsqu'ils me prennent dans leurs bras.

- Nous sommes si heureux de te rencontrer Rosalia.

- Ça compte beaucoup pour moi aussi, monsieur Griezmann, je réponds poliment.

Ils sont le pur contraire de ce qu'Antoine m'avait hurler dans la voiture. Peut-être que je suis différente.

- Alain, répond son père.

- Et moi Isa, renchérit sa mère, madame ou Isabelle c'est trop vieux.

Je rigole avec elle et nous les suivons de loin avec Antoine. Il prends l'excuse des toilletes.

- Ça c'est plutôt bien passé pour des personnes censés me détester, je lui dis sèchement.

- Tu es différente. Peut-être qu'ils ont compris qud tu es  importante pour moi. Écoute Rosi', excuse moi. Je me suis emporté pour rien.

Il m'embrasse et je ferme les yeux. Je veux garder ses moments magiques en moi pour l'éternité.

Mais parfois je suis bien trop naïve.


Salut a tous. Je publie beaucoup plus en ce moment  à cause de mon rhume. Je compte créer une page Facebook Blitewords. Je vous tiendrai au courant. Bonne journée ♡

Close Your Eyes- A.G - [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant