Chapitre 25: Surprise

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Je frotte mes yeux. Quinze fois le même style de réveil. Quinze jour quz je me réveil de la même manière. Quinze longue journée restée à lire, dessiner, appeler des anciens amis... mais rien d'exaltant.

Ma mère a repris le travail et me laisse seule de neuf à cinq heure. J'intercèpte le facteur quand il livre des colis. Une routine banal.

Je compte les jours. Plus que sept avant l'arrivée d'Antoine. Plus de nouvelle de Raphaël. Disparition total depuis sa visite à l'hôpital.

J'entends quelqu'un frapper à la porte et ramasse mes béquilles sur le sol. Plus les jours passent et plus je ressens l'excitation de pouvoir remarcher. Une fois en bas de l'escalier je jette un coup d'oeil dans le miroir puis ouvre la porte.

- Holà.

Je lâche mes béquilles et saute dans ses bras. Trop de jours ont passés sans sentirs ses muscles se resserer autour de moi.

- Entre, je lâche.

Il pose sa valise et me sert une nouvelle fois dans ses bras.

- Tu ne devais pas arriver dans une semaine ?je demande.

- J'ai pris de l'avance, rigole-t-il.

Je pose mes pouces sur ses fossettes et rattrape mes béquilles au sol.

- Antoine, je souffle, ma mère et moi ça ne va pas trop en ce moment alors je pars le vingt cinq au matin. Mais je viens toujours chez tes parents le vingt sept.

- Non, s'exclame-t-il. Enfin je veux dire que ça ne sert à rien. Je suis sûr que mes parents vont  bien vouloir nous accueillir  plus tôt. Je m'occupe de ça. Ce qui compte c'est que je sois là et que ce soir tu n'auras plus à faire semblant.

Je rigole et lui montre une partie de la maison. Je frotte ma jambe er eeprends mon souffle. C'est beaucoup fatiguant de marcher sur une jambe. Je m'assois sur le canapé et allume la télévision avant de me blottir contre lui. Une multitude de questions passe dans ma tête mais je décide de les garder pour plus tard.

- Tu veux  faire quoi aujourd'hui?  Je finis par demander.

- Je sais pas. Un musée? Ou alors je ne sais de quel manière j'ai réussi à dégoter des places pour aller voir jouer Chelsea.

- Les musées sont si ennuyants.

Je le regarde et explose de rire. Il embrasse ma clavicule. Je pose ma tête sur sa poitrine et enlace nos doigts.

- Je suis rentrée.

Je jette un regard vers l'horloge. Ma mère a décidé de rentrer plus tôt. Elle trouve toujours le moyen de gâcher les bons moment ces derniers temps. Antoine m'aide à me lever et nous pénétrons dans la cuisine.

Me mère jette un regard vers moi puis verd Antoine. Elle semble surprise mais reste stoïc. Je déteste cette part d'elle.

- Bonjour Madame Kaliope, commence Antoine.

- Blake. Madame Blake. Enchanté.

Elle s'avance et l'enlace. Antoine semble surpris ce qui me fait ricaner.

- Rosalia tu aurais pu me prévenir.

- En fait c'était une surprise, défend-t-il.

- Je vais aller faire les courses alors, qu'est ce...

- On ne mange pas là, je la coupe, on va voir Chelsea jouer.

Elle fronce les sourcils et pose son  sac. Elle soupire puis hoche la tête avant de sourire à Antoine. Je sors de la pièce, soudain trop petite. Antoine reste un moment avec ma mère,  puis, me rejoint muni de sa valise.

- Pas mal la chambre.

J'esquisse un simple sourire. Il s'assois sur le bord du lit et me prends dans ses bras.

- Ca m'a manqué, j'avoue.

- Moi aussi.

Sa respiration s'accélère et je le regarde droit dans les yeux. Il me sourit et je l'embrasse une nouvelle fois.

- Habille toi bien ce soir, sourit-il.

J'hausse un sourcil avant de me lever. Je sors du placart une robe pull noir. Je la pose sur mon lit avant de demander du regard l'avis d'Antoine.

- Parfait.

- J'ai tellement hâte de rentrer en Espagne pour retrouver la chaleur.

Il frotte sa nuque et me sourit. Il embrasse mon front et descends les escaliers sans plis d'explication. Quatre heure et je dois être prête à six heure. J'ai largement le temps. J'entends ma mère rire et Antoine parler. Les choses se passent mieux  que prévue. J'enfile un sac poubelle pour ne pas mouiller mon plâtre. (Nda: C'est du vécu je vous assure ;)) Très sexy Rosalia. Je me débat avec la pomme de douche qui ne veut toujours pas m'obéir.

Une fois sortie de la douche, er après avoir enlever ce fichu sac poubelle, j'enroule une serviette autour de mon corps humide. J'ouvre ma trousse de maquillage et trace un léger trait de liner. Un coup de mascara et je boucle mes cheuveux blonds avant de les attacher en chignon. Je sors mon rouge à lèvres mat nude de chez Kylie Jenner et l'applique sur mes lèvres.

J'enfile ma robe puis, sors de la sale de bain. Une fois dans ma chambre, je sors une grosse paire de collant et après huit minutes d'essaie, j'arrive à l'enfiler par dessus mon  plâtre.

Une voix a rejoint celles d'Antoine et de ma mère

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Une voix a rejoint celles d'Antoine et de ma mère. Je descends les escaliers, mon sac sur l'épaule. Une fois en bas, Antoine me fixe un long moment avant de venir m'aider. Je rougis légèrement, puis embrasse sa joue. Je regarde derrière lui dans la cuisine et j'aperçois  Jonh. Il capte mon regard et s'approche de nous.

- Tu ne m'avais pas dis que tu sortais avec un garçon,  lâche-t-il.

- Tu ne m'avais pas dis que tu sortais avec ma mère,  je réplique sèchement.

- On ferai mieux d'y aller. Viens Rosi.

Je regarde Antoine et finis par le suivre. C'est le meilleur choix. Je ne veux pas gâcher cette soirée qui risque d'être incroyable. Un uber nous attends devant la maison. Il prends mon sac et mes béquilles le temps que je m'assois. Une fois tous deux dans la voiture, je pose ma tête sur son épaule, alors qu'il caresse ma main du pouce.

Le trajet est long et pesant contrairement à ce que je m'attendais. Une fois devant le stade de Chelsea, un frisson parcourt mon corps tout entier. Mes yeux s'illumine puis j'embrasse Antoine.

Nous nous asseyons à notre place, puis suivons affectivement le match du regard. Manchester United reste extrêmement fort face à Chelsea. L'arbitre sonne la mi-temps. Le score est d'une égalité à un.

Antoine et moi rentrons dans notre salon commun aux autres personnes ayant acheté ces places. Nous  nous mettons à part et il prend mes deux mains dans les siennes.

- Quoi que je fasses,c'est pour ton bien. Je vais te faire pleurer, sourire, rire et crier. Je vais faire de ta vie un enfer et un putain de paradis. Je  vais te serrer dans mes bras pour que tu m'appartiennes jusqu'à la fin de mes jours. Mais quoi que je fasse, je le fais parce  que je t'aime comme un fou.

Je pose ma tête sur sa poitrine et embrasse son cou.

- Moi aussi je t'aime comme une folle.

Close Your Eyes- A.G - [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant