Close Your Eyes- A.G - [Terminée]

Chapitre 4: Il ne va rien se passer

J'ouvre difficilement les yeux. Mes muscles sont endoloris. Je regarde autour de moi. Je ne suis pas dans ms chambre. Les événements de la veille me reviennent en mémoire et je lâche un cri étouffé. Je sors du sur la pointe des pieds, et attrape mon téléphone sur le sol. Quatre heure et demie du matin. Morgana m'a laissé plusieurs message, mais Antoine a dû y répondre. Note à moi même, mettre un verrou sur mon téléphone.

Je sors méticuleusement de la chambre pour ne faire aucun bruit. J'évite de peu la tête d'Antoine qui dort sur le sol de la chambre. Je me glisse dehors puis rejoint le plus vite possible ma chambre.

J'entre discrètement dans ma pièce respective,puis me glisse sous la couette avant de fermer mes yeux puis de m'endormir.

- Rosi'.

J'ouvre les yeux. Morgana se tiens devant moi, les mains sur les hanches. Vu son regard, je sais qu'elle se retiens de rire.

- Bien dormi, demande-t-elle.

- J'ai mal au dos, je ronchonne.

- Quand on ne dort que deux heures dans son propre lit.

Elle rigole alors que mon regard s'assombrit. J'aurai besoin d'oublier comment je me suis retrouvée dans ce lit à cette heure. Mais je n'y arrive pas. Le regard vide de Felipe et l'odeur de l'alcool me reviennent en mémoire. Je laisse une larme couler puis je l'essuie.

- Excuse moi, me dit Morgana en me prenant dans ses bras. Antoine m'a expliqué.

- J'ai pas envie d'en parler.

Elle hoche la tête alors que je file dans ma salle de bain me préparer. J'enfile un jean slim et un léger pull. Une veste en cuir et je suis prête. Morgana sort en même temps que moi et je me dirige vers notre salle de cours principale. Nous nous asseyons à nos places respective.

- Salut.

Je tourne la tête et vois Antoine s'asseoir. Je lui fait un faible sourire. Un simple salut me suffit. Je n'est pas envie de parle de la journée de hier toute entière. Je préfère la caser dans la zone oubli de ma mémoire. Mais bien sûr, ce sont souvent les choses que l'on souhaite oublier qui nous reviennent en mémoire.

- Hein ?Me demande-t-il. Dix-sept heure le bus et dix-sept heure trente la bibliothèque.

- Oui, ça me va. Je serai à l'heure,je chuchote pour ne pas me faire remarquer.

Je me plonge dans le théorèmes et autres sujets de la matinée. Je réussi ma rédaction sur la seconde guerre mondiale, et je rejoint Morgana à la cafétéria. Je m'installe et grignote mon plat.

- J'ai oublié de te dire, je lâche la bouche pleine. Je vais à la bibliothèque à dix-sept heure. Je sais pas à quelle heure je vais rentrer. Dac ?

- dac !

Elle lève la main en direction du fond de la cafétéria puis sourit fièrement. Je me retourne et aperçois Ricardo et Antoine arriver vers notre table. Et j'insiste bien sur le "NOTRE".