Chapitre 8

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Ils continuèrent un peu avant de s'arrêter. Ils s'arrêtèrent dans un petit bois où ils posèrent leur campement. Ils se posèrent tranquillement et s'occupèrent comme ils le purent. Elzara discutait avec Aragorn et Legolas tranquillement lorsque Sam les interrompit.

« Où est Monsieur Frodon ? »

Surpris, tout le monde tourna la tête de gauche à droite sans voir Frodon mais ils remarquèrent que Boromir n'était pas là non plus. Ils se levèrent précipitamment et partirent dans les bois, dispersés.

Elzara chercha en vain. Soudain, elle entendit des bruit de lames qui s'entrechoquaient. Elle se précipita vers le bruit et vit Aragorn aux prises avec de nombreux Huruk-hai. Elle les avait reconnus grâce a leurs grandes carrures et leurs grandes tailles. Elle vint aussitôt a son aide, alternant entre lancer des sorts et se battre a l'épée. Elle avait l'impression que plus ils en décimaient, plus d'autres huruk-hai arrivaient en masse.

Tout à coup, un bruit de cor se fit entendre au loin. Reconnaissant le son du cor du Gondor, Aragorn se précipita en direction du son suivit de près par Elzara. Malheureusement ils arrivèrent trop tard. Boromir était à genou, le buste transpercé de trois flèches. Un huruk-hai massif sapprêtait a tirer une quatrième flèche mais Aragorn l'attaqua. Ils se battirent quelques minutes avant qu'Aragorn ne lui coupe la tête.

Elzara s'était approchée de Boromir, et Aragorn n'avait pas tardé a faire la même chose. Il tenta d'enlever les flèches mais le gondorien avait refusé, sentant la mort arriver. Alors ils lui firent leurs adieu, les larmes ruisselant sur leurs joues. Legolas et Gimli arrivèrent a ce moment là. Voyant leur compagnon décédé, ils prièrent et versèrent quelques larmes.

Alors il fut décidé d'utiliser une des barques, d'y poser le corps de Boromir avec son épée et son cor et de pousser la barque dans le fleuve. Regardant la civière s'éloigner de plus en plus, Elzara pleurait toujours des larmes silencieuses. S'arrachant a sa contemplation, elle se tourna vers les membres restant de la communauté.

Le désespoir se lisait sur chacun de leurs traits mais une petite lueur d'espoir luisait dans les yeux d'Aragorn. Il leur fit part alors de ses pensées, qu'ils ne pouvaient plus rien pour Frodon mais qu'ils pouvaient toujours secourir Merry et Pippin. Cela leur remonta quelque peu le moral et sans un mot de plus, ils allégèrent leur paquetage et se mirent à courir.

Trois jours. Cela faisait trois jours qu'ils couraient en perdre haleine. Ils faisaient de rares pauses, ne dormant seulement deux heures la nuit. La seule personne qui semblait ne pas souffrir de ce traitement était Elzara. N'ayant plus les besoins des vivants. Seulement plus les jours passaient et plus sa peau et ses cheveux devinrent blancs. Aussi elle avait décidé de se couper les cheveux. Mais cela ne la rendait que plus belle qu'elle ne l'était déjà avant. Le troisième jour ils atteignirent les plaines du Rohan.

Alors qu'ils couraient, des hennissements de chevaux parvinrent a leurs oreilles. Ils se cachèrent derrière un gros rocher mais lorsque la troupe dépassa leur cachette, Aragorn surgit hors de celle-ci et cria.

« Cavaliers du Rohan, quelles nouvelles de la marche ? »

Les cavaliers firent demi-tour et, comme les autres avaient suivi Aragorn, les encerclèrent. Leurs lances pointées vers le quatuor.

« Que font un Elfe, un Nain, un Homme et une Femme sur le Riddermark ? Demanda celui qui devait être le chef, Répondez ! »

De là, Gimli parla mais cela irrita plus le rohirim. Afin de calmer la tension, Aragorn se lança dans les présentations. Calmé, le rohirim enleva son heaume et se présenta. Il s'appelait Eomer. Il leur expliqua que Saroumane avait empoisonné l'esprit du roi et que désormais il ne reconnaissait plus les siens ni ses ennemis. A la façon dont il les regardait, Elzara devina qu'il se méfiait d'eux. Peut être pensait-il qu'ils étaient des espions.

Mais Aragorn le rassura, lui disant qu'ils poursuivaient des huruk-hai qui avaient emmenè deux de leurs amis. C'est alors qu'ils apprirent que les huruk furent massacrés et que personne n'avait vu leurs amis. Tous furent pris d'une grande tristesse mais alors qu'ils allaient repartir, Eomer siffla et appela deux chevaux. L'un était brun et se nommait Arod, l'autre était blanc et s'appelait Hazufel.

Puis Eomer les laissa et dirigea ses troupes vers le nord.

Pensées Obscures (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant