Chapitre 17

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L'aube arriva assez vite. Le roi et ses conseillers ainsi que la communauté fut réunie à la hâte. Gandalf parla au roi de ce qu'il s'était passé cette nuit avec Pippin et le palantir. Il lui expliqua quel enjeux pouvait avoir la défaite du Gondor sur la Terre du Milieu.

Mais rien y faire, le roi ne voulait en aucun cas aider le Gondor. Aragorn s'exclama alors en disant qu'il fallait les prévenir. Le magicien acquiesça mais il refusa que ce soit le rôdeur qui y aille. Il avait décidé que se serait lui qui irait avec Pippin.

Sur ces mots, il somma le hobbit à préparer ses affaires et de le rejoindre dans les écuries au plus vite. Et le conseil fut terminé.

Pour Elzara, cela ne faisait aucun doute que les deux hobbits seraient malheureux l'un sans l'autre. Mais le destin avait décidé de les séparer pendant un moment pour peut être mieux les réunir jusqu'à la fin de leur vie. Tout cela lui faisait penser à son frère qu'elle espérait revoir bientôt.

Avant de partir, Gandalf avait donné une dernière instruction. D'attendre que les feux d'alarmes soient allumés. Puis il partit au galop sur le dos de Grispoil, son cheval, avec Pippin.

Elzara se promenait souvent dans les champs hors de la ville, profitant de la brise du vent qu'elle ne pouvait sentir, des rayons de soleils qui ne la réchauffaient pas et du calme de la nature. Elle restait seule pendant des heures, immobile dans l'herbe haute à contempler soit les nuages, soit les étoiles.

Les autres membres de la communauté respectaient sont choix de rester seule, Aragorn occupé à scruter les montagnes attendant le signal des feux, Gimli qui restait avec Merry et Legolas. Mais ce dernier avait beaucoup réfléchi a la discussion qu'il avait eu avec Elzara et il n'était pas près de baisser les bras. Il lui trouva un petit côté égoïste car elle ne voulait partager ses sentiments avec lui.

Même s'il savait que son cur ne battait plus, il la voulait pour lui avant qu'elle ne parte pour toujours. Et c'est pourquoi il avait décidé d'essayer d'obtenir une relation avec elle. Quoique très bizarre.

Alors il l'avait rejointe une après-midi dans ses moments de solitude. Il l'avait retrouvée allongée sur l'herbe, les yeux fermés. Il s'était approché et avait délicatement déposé un baiser sur ses lèvres.

Il voulu repartir comme si de rien n'était mais il ne fut pas assez rapide. Elle avait ouvert brusquement les yeux, lui avait attrapé le poignet et l'avait mis à terre de façon à se qu'il ne puisse plus bouger.

Elle semblait en colère et en même temps confuse.

« Pourquoi avez-vous fait ça ? Gronda-t-elle en le tenant fortement.

- Vous le savez très bien, répondit-il un sourire narquois sur les lèvres.

- Et vous, vous savez très bien que c'est impossible, dit-elle en relâchant un peu sa prise.

Mais il le remarqua et en profita pour inverser les rôles. Il l'allongea sur le dos et s'assit à califourchon sur elle.

- Je le sais, murmura-t-il en se rapprochant de son oreille, mais j'ai envie d'essayer. Et sans prévenir il l'embrassa sur les lèvres avant de se lever et disparaître. Elzara se releva, confuse.

- Quel drôle de personnage, pensa-t-elle à voix haute. »

Pensées Obscures (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant