《 Je jure solennellement que mes intentions sont pour lui. 》| WOLFSTAR

Chapitre neuf : Joyeux Noël.

Aujourd'hui, c'était vendredi, et c'était également le jour des vacances de Noël. La neige était encore plus présente qu'au début du mois, et les températures avaient nettement chuté, pour descendre en dessous de 0° par moments, et surtout la nuit. La journée de cours se passa très lentement, bien que les journées étaient plus courtes qu'en été. Le froid avait raison de Remus Lupin, qui était très frileux à cette période de l'année. Il était toujours emmitouflé dans son écharpe rouge et jaune, et ses mains étaient sans cesse recouvertes de gants en laine, qu'il enfouissait dans les poches de sa robe de sorcier.
Son point faible durant les froides périodes de fin et de début d'année, était de boire plusieurs chocolats chauds ou thés dans la journée, au moins une dizaine, et il se faisait souvent charier par son groupe d'amis à ce sujet, mais Lupin savait que ce n'était pas méchant, donc il souriait et passait outre les remarques ironiques de ses meilleurs amis.

Deux semaines étaient passées depuis la dernière pleine lune, et deux semaines étaient passées depuis le contact le plus tactile qu'il n'avait jamais eu avec Sirius, et depuis ce jour, à part quelques prises par les épaules, il n'y avait plus vraiment de contact entre eux, ce qui faisait mal à Remus, qui s'était habitué à être proche du bouclé. Il se souvenait encore de la sensation de la main de Sirius dans ses cheveux. Il se souvenait encore de son odeur lorsqu'il était dans ses bras. Il se souvenait de la douceur de sa peau lorsqu'il caressait les joues de Sirius pour le rassurer. Il se souvenait encore de chaque parcelle de son corps, et il avait encore plus envie d'être avec lui, de l'aimer davantage et de partager bien plus de choses avec le bouclé.

Comme tout le temps aux périodes des vacances, Peter et James retournaient chez eux pour passer Noël en famille, et Remus et Sirius restaient au château, mais pour différentes raisons. Sirius ne retournait plus chez lui à cause de ses parents, avec qui il ne s'entendait plus, quant à Remus, il ne pouvait se résoudre à laisser Sirius seul au château, surtout pour les fêtes de Noël, qui était de loin la fête préférée du loup-garou. Les couleurs rouges et vertes des sapins, la neige blanche et épaisse qui recouvrait les sols, ou bien les chansons joyeuses que les gens chantaient, toutes ses petites choses emportaient le coeur de Remus dans un admiration pour cette fête, qu'il trouvait si belle. Durant le soir de Noël, les gens partageaient un agréable moment entre eux, entre délicieux repas et rires à gogo. Tout le monde aimait Noël, et Remus comptait bien faire de cette soirée une très belle soirée aux yeux de son protecteur.

Une fois que le cours d'étude des moldus était terminé, tous les élèves, impatients d'être en vacances, sautèrent de leurs chaises et courraient à l'extérieur de la salle de classe, sous le regard dépassé du professeur qui soupira doucement face au comportement des élèves de quatrième année, bien qu'il était amusé par le comportement immature que certains étudiants avaient. Remus quitta la salle en dernier, après avoir salué son professeur et lui avoir souhaité de bonnes vacances. Sirius attendit Remus à la sortie, dos au mur avec un pied appuyé contre celui-ci.

-Il faut toujours que tu fayotes hein !
-Je ne fayotes pas, je suis juste poli, tu devrais essayer des fois.
-Même pas en rêve, bien trop distingué pour un rebelle tel que moi !

Les deux Gryffondors rièrent mutuellement de la connerie de l'autre, prenant la route pour le dortoir du quatuor légendaire de Poudlard.

-Sirius ?
-Yep ?
-T'es plus avec Jennifer ?
-Oooooh que non, elle n'était pas du tout faite pour moi, et puis, je ne ressentais rien pour elle.
-D'accord !

Certaines personnes pouvaient penser que c'était nul de sa part d'avoir profité ainsi de l'innocence d'une fille amoureuse, mais ce n'était pas le cas du loup, qui était au contraire très heureux d'avoir à nouveau le bouclé pour lui tout seul, même si il trouvait ça égoïste de sa part. Il avait lui aussi droit au bonheur, et son bonheur était son meilleur ami.