Chapitre 18: Fuite

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J'ouvris la porte doucement et la referma pour qu'elle ne claque pas. Je me mis ensuite à courir le plus vite que mes jambes me le permettais.Je courrais à travers les arbres, trébuchant parfois sur des racines mais ne m'arrêtais pas. Il fallait que je m'éloigne le plus vite possible et le plus loin possible. Au bout de quelques minutes,ma respiration était courte et rapide mais il fallait que je continue, que je trouve une ville. Si j'arrive jusqu'à une ville ou une maison, je pourrais appeler mes parents et retourner chez moi.

Mes jambes me tiraillait, mes poumons était en feu, un poing de côté me tordait le ventre et maintenant que l'adrénaline disparaissait petit à petit, je réfléchis aux conséquences de ma fuite. Jake allait me tuer ! Il ne fallait pas qu'il me retrouve. Si il m'attrapait, ma mort serait sûrement lente et douloureuse. Je commença à marcher rapidement, il fallait que je calme un peu ma respiration. Je remarqua que j'étais sorti de la forêt,j'apercevais une route au loin. Je me remis à courir quand ma respiration fus redevenu régulière. Je suivis la route pendant des heures entières, mes pieds me faisais mal mais je ne pouvais pas prendre le temps de faire une pause. Une voiture vint vers moi, je me retourna pour faire signe au conducteur mais au lieu de ça, je sauta vivement dans le fossé à côté de la route. Cette voiture, je l'avais reconnu. C'était celle de Jake. A ce moment la panique me tenaillait, je pleurais de stresse et de peur. Si il m'avait vu, cela signifierait ma fin. La voiture s'approchait à grande vitesse et passa devant ma cachette sans s'arrêter. Je souffla un grand coup,relâchant la pression. Le vampire ne m'avait pas vu, sûrement trop obnubilé par sa colère envers moi. Je m'aperçut qu'à ce moment là que le fond du fossé était remplis d'eau et avait trempé mes vêtements. Cette fuite était peut être vraiment pas une bonne idée, l'envie d'abandonner me tenta fortement mais même si je rentrais maintenant, le vampire me tuerais sûrement. Et puis, il n'y aura aucune autre chance pour m'enfuir, je devais continuer.

Je me releva doucement, reprenant ma route. J'avais mal aux pieds, j'étais fatiguée, tout mes muscles était contracter et douloureux, et à présent, J'étais tremper. C'est ce qu'on peut appeler : Une journée de merde.

Je marchais le plus vite que je pouvais, mes muscles douloureux me faisant grimacer. Je ne savais pas depuis combien de temps j'avais quitter la maison mais cela faisait déjà un bon moment. Je marchais, un pas après l'autre, inlassablement. Il fallait que je continue, jusqu'à être en sécurité. Un long moment passa avant que j'aperçoive une petite ville. Enfin ! J'étais arriver à une civilisation ! Je couru presque jusqu'à l'entrée de celle-ci, entrant dans le seul bar que je vit. Je demanda un téléphone et appela mes parents.

« Allo ?La voix de mon père résonna dans le combiné. Les larmes dévalaient mes joues, j'avais réussi, j'allais retourner avec mes parents.

-Papa !C'est Néora.

-Néo' !Hurla t-il. Où es tu ? Tu vas bien ? Que c'est il passé ?

-Papa,juste viens me chercher s'il te plaît, je t'expliquerais tout.

-Où es tu ?

-A Moulins, une petite ville.

-J'arrive ! »Me répondit il avant de raccrocher.

Je rendis le téléphone et sortis du bar. Cette ville semblait vraiment minuscule. Les seuls commerces que je voyais était une petite supérette et le bar. Malgré cela, elle paraissait accueillante et sympathique. Mon père arriva un moment plus tard, la nuit était tomber et je m'étais assise sur un petit muret à côté de la route. Mon père descendit de la voiture et je lui sauta dans les bras. Nous nous sérions fort, comme une promesse silencieuse de ne plus jamais nous quitter. Une fois que nous desserrions notre étreinte, les larmes trempais nos joues. Je n'avais jamais vu mon père pleurer et cela me fis perdre tout mes moyens, c'était comme si on m'enfonçait un poignard en plein cœur. Nous montâmes dans la voiture et mon père démarra. Ça y est, je retourne chez moi...

« Raconte moi maintenant. Dit doucement mon géniteur.

-Je me suis faites kidnapper, commençais-je tristement, je n'es pas vraiment envie d'en parler ce soir.

-Il t'a touché ? Sa voix était empreinte d'une colère sourde mais violente, ses mains serrais le volant durement.

-Il m'a frapper... Il n'est pas aller plus loin. » Tentais-je de le rassurer de mon mieux.

Le silence emplit l'habitacle. Je ne mis que quelques minutes à m'endormir, les événements de la journée m'avait vraiment épuiser.

Je me réveilla en pleine nuit, me sentant observer. Ma porte claqua violemment, m'arrachant un hurlement de peur. Je ne pouvais rien voir, la pièce était trop sombre mais je savais que quelqu'un était là. La lumière s'alluma, me faisant plisser les yeux pour m'habituer à cette nouvelle clarté. C'est là que je le vit, son dos appuyer contre la porte, les bras croisés, me fixant méchamment.Je hurla à m'en briser les cordes vocales et me mis en boule sous la couverture, comme si l'amas de tissus allait me protéger de lui.

J'entendisses pas lents se rapprocher du lit avant que la couette vole parterre, loin de mon corps tremblant. Je voulais juste qu'il me laisse tranquille, que je puisse reprendre le cours de ma vie normalement. Il me saisit le bras fermement et me tira vers lui. Il me faisait mal mais je savais que ça ne servirais à rien de lui faire remarquer. Ses yeux étaient noir à cause de la colère mais il semblait vouloir contrôler ses gestes, ne laissant pas la fureur contrôler son corps.

-Je t'en supplie. Je ne leurs ai rien dit sur ce que tu es. Bégayais-je faiblement.

-Et alors ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? Gronda t-il.

-Laisse moi partir, je ne dirais rien. S'il te plaît laisse moi ma liberté... Suppliais-je.

-Tu m'appartient ! Tu ne pourras jamais m'échapper ! Hurla t-il. Où que tu ailles, je te retrouverais toujours.

-Mais pourquoi es tu obsédé par moi à la fin ? Je suis comme toute les autres filles. Alors pourquoi moi ? Pleurais-je.

-Ton sang est spécial. Grogna t-il. Maintenant tu vas gentiment me suivre et on va rentrer.

Je me demandais pourquoi il ne m'avait pas déjà sauté dessus, cela ne présageais rien de bon.

-Je neveux pas revenir avec toi. Affirmais-je à travers mes larmes.

-Je ne te laisse pas le choix en fait. » Ricana t-il sinistrement.

Jake me tira hors du lit et ouvrit la porte de ma chambre.

Enlevée par ce vampire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant