Chapitre 10

156 17 4
                                    

PDV Jimin

La musique familière de l’ascenseur se déclenche , je fixe le panneau des étages défiler lentement .  Quatrième … Troisième .... Second … Premier … Rez de chaussé . Je parais calme et maîtrisé vu de dehors tandis qu’en moi se voue un combat intérieur entre ma rage frénétique et ma raison. Cette sensation d’impuissance lorsque notre haine atteint son paroxysme mais que nous sommes incapables d’agir à la hauteur de notre colère. Elle s’est emparé de moi . Je voudrais tout détruire , frapper ressentir la douleur jusqu’au creux​ de mes poings mais je marche . Ceux-ci sont si serrés dans mes poches que mes articulations blanchissent à vue d’oeil .

Mon regard, aussi acéré que des lames de couteaux est caché sous ma capuche . Sur mon chemin les médecins m’interpelle . Je ne leur prête aucune attention me dirigeant  vers la sortie sereinement , enfin,  c’est ce que l’on pourrait être en mesure de juger . J’ai la haine envers moi même. Je me déteste comme je n’ai jamais détesté personne. Je suis faible.  Je dois changer.

Je sors enfin du bâtiment sous les cris des médecins. Je me stoppe net devant l’entrée , me prenant un temps pour reprendre haleine , bercé par le doux souffle de la brise nocturne . Les trois médecins qui m’appelaient auparavant s’approchent finalement de moi . Je ne veux pas me contenir , plus maintenant , tant qu’à exploser autant le faire maintenant.. Ils commencent sérieusement à me les briser ceux la.  J'enlève violemment ma capuche. Ils s'arrêtent brusquement lorsque je leur hurle sauvagement  “QUOI”  les foudroyant du regard  

PDV Externe

Les médecins avaient reculé d’un pas après avoir vu et entendu le cri véhément du jeune homme .

-”V-Vous n'êtes pas autorisé à sortir la nuit.”

Le roux haussa le sourcil en entendant la réponse du médecin , fébrile.

-”C’est pas vous qui allez me dire ce que je dois faire” Dit- il d’un ton assassin avant de remettre sa capuche et de s’en aller sans laisser le temps aux médecins de répondre.

Il se laissa guider par les quelques lampadaires encore allumés à cette heure déjà bien avancée de la nuit . Ne prêtant aucune attention aux alentours. Après avoir marché plus de 30 minutes, il s’arrête abruptement ..

Il lève les yeux vers une maison abandonné qui avait laissé la nature reprendre ce qui lui appartenait, le liège montant jusqu’aux étages et les ronces protégeant farouchement leur territoire . Ses pas étaient lent. Il souleva son pied droit pour pousser la porte d’entré. Il avait arraché quelques plantes qui s’étaient enroulées autour de la porte se baissant pour les éviter il entra à l'intérieur. Tout était empli de poussières , mais les meubles étaient toujours la. Un imposant et vieux lustre prônait tel une antiquité dans le grand hall.  Malgré le fait qu’ils soient tagués ou encore déchirés et en mauvais état comme le canapé. Jimin fit le tour de la maison essayant de distinguer les pièces les unes des autres  malgré le peu de lumière que laissaient filtrer les fenêtre aux vitres brisées . Il trouva une petite pièce à l’étage où la poussière au sol était absente , sûrement dû aux embrasures qui laissaient passer le vent. Il s’assit sur le parquet grinçant et s’adossa contre le mur. C’est à peine si on entendait sa respiration saccadée. Il semblait fébrile mais c’était bien au dessus du contraire. Le jugement des hommes , mauvais , vils qu’il avait pu oublier durant une courte période heureuse de sa vie lui était revenu tel une bombe à retardement en pleine figure à cause de la décision abominable de ses parents . Plus jamais il ne laissera les gens le juger, plus jamais il ne se laissera faire il s’en fait la promesse. Jamais il n’avait été autant remonté.

Différent -jikook-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant