Différent -jikook-

Chapitre 11

PDV Jimin

Ça caille trop ici.
Autour de moi ; rien , ceci est juste une pièce vide et poussiéreuse abandonné depuis des temps si reculés que la nature paraissait prendre vie à certains endroits. Je n’ai pas conscience de l’heure qu’il est et vous savez quoi ? j’en ai rien à foutre , tout ce qu’il me faut c’est un peu de nourriture et de quoi m’hydrater , le reste ne m'intéresse pas.  Je descends le vieil escalier craquant qui semble vouloir se rompre à chacune de mes foulées, lourdes de conséquences . Mais où est-ce que mes pas ont bien pu m'emmener la veille pour que je ne reconnaisse même pas les lieux où je me trouve … Mes jambes se dirigent à leur gré dans les petites ruelles de la ville à la recherche d’un endroit qui me semblerait familier. Malgré l’air glacial, le soleil et ses rayons arrivent à traverser la couche nuageuse me réchauffant quelque peu le visage. Je tombe enfin sur une supérette qui ne se situe pas loin de chez ces enfoirés qui me servaient de parents . Ils ne sont sûrement pas à la maison, ils travaillent. Ça tombe bien, parce que je n’ai pas de quoi me payer un repas. J’entammme le pas vers chez eux calmement. Sur le chemin je croise des élèves de mon lycée, mais ils ne me reconnaissent pas grâce à la capuche qui couvre sans grandes difficultés mon visage . Je cherche la boîte à outils dans le cabanon, c’est la qu’ils cachent le double des clefs. Je la trouve aisément et retourne devant l'entrée pour déboucler la porte. Personne. Un rictus​ sadique s’affiche le long mon visage , émacié et fatigué par le manque de nourriture et les dernières épreuves.  Je m’approche doucement vers le bureau de mon père et passe ma main sur le haut d’une armoire​. J’attrape la petite boîte que je cherchais et prends tout son contenu . Je repose la boîte à l’endroit où je l’ai trouvé et ressors de la pièce sans aucun bruit. Un dernier balayage de la pièce pour m'assurer de l’absence de mes parents et j’ouvre délicatement  la porte de la chambre de ceux-ci , constatant qu’il n’y a effectivement personne je laisse échapper un soupir de soulagement. Dans le tiroir du milieu de la garde-robe se cache une enveloppe d’économie je la sort complètement et l’attrape . Puis comme si rien n’était je sors silencieusement. Mes parents m'avaient montré seulement ces deux cachettes me disant que si un jour il leur arrivait quelque chose,j'aurais de quoi vivre . Je sais qu'il y en a d'autres, mais ils ne m'ont jamais dit où elles se trouvaient. Tiens , il faudra que j’aille chez Mark aussi, récupérer mes affaires. Il doit être en cour si mes parents travaillent. Je vais pouvoir récupérer ce qui m'appartient sans problème.
Je retourne au supermarché et prends de quoi manger. Je paye n'adressant aucun regard ni échange à personne. Je suis toujours sous ma capuche craignant que quelqu'un me reconnaisse sortant du magasin ne prenant même pas la peine de répondre à la caissière.  Je commence à manger reprenant la route pour cette fois aller chez Mark. Pour que le temps passe plus vite je sors mon mp3 et mes écouteurs et j’appuie aléatoirement sur une musique de ma playlist , apportant mes écouteurs jusqu’à mes oreilles pour profiter d’un moment de répis. Je parcours les ruelles sombres où vont les dealers de drogues ou gangs pour faire leurs affaires à l’abris des regards. J’en croise quelques un mais j’ignore et  je continue mon chemin . Je tourne vers une ruelle plus obscure que les autres.  Lorsque je percute  quelqu'un a l'entrée de celle ci. Je lève légèrement la tête pour apercevoir  qui se dresse devant moi. Je recule un peu pour pouvoir mieux les analyser. Mes mains sont dans mes poches et ma capuche sur la tête. Trois hommes de noir vêtu  me barre le chemin. Je retire mes écouteurs.
(inconnu 1)-”Hey tu nous écoutes p’tite merde ?! ?! On t'a jamais appris à regarder devant toi quand tu marches.” Je ne réponds pas, je ne bouge pas.
(Inconnu 2)-”On t’a parlé !” Je relève la tête vers eux pour les regarder dans les yeux.
-”Vous n’avez qu’ça à foutre de vos journées les bouffons “ dis-je d’une voix calme et menaçante .
L’homme au milieu a changé de visage,arborant une mimique  sauvage et enjouée  . Étrange. Les deux autres avaient juste l’air surpris et paniqué , sûrement leur premières magouilles ici .
(Inconnu 3)-”Mec. . . . Tu.. ça vas ?”
-”Qu’est ce que ça peut te foutre ?” J’ai avancé d’un Pas vers celui qui vient de m'adresser la parole.  Ma colère bouillonne en moi. J’ai besoin de garder mon sang-froid . Je les regarde une nouvelle fois, ils ne bougent plus, seul celui du milieu  semble encore vouloir quelque chose.
-”Tu veux t’battre ? C’est ça ?” Ma question engendra une rapide grimace sadique , je retrousse mes lèvres ,humant l’air qui annonçait un combat à venir  . Les deux idiots reculent plus vite que la vitesse de la lumière . Quelle bande de flipettes.