Course contre la montre : dernier espoir

Chapitre 2 : Un décision importante

Le soleil se levait sur le petit village, une jeune femme blonde ouvrit lentement ses yeux bleus, étant réveillée par la douce caresse du rayon de soleil passant par le bout de fenêtre non cachée par le rideau opaque. Elle s'étira en soupirant de bien-être, sa nuit avait été reposante après avoir retrouvé son cher Edward.. Mais comme un moment pareil ne pouvait durer éternellement, elle se retrouva vite entièrement réveillée par les cris de deux voix qui fusaient depuis l'étage inférieur. Grognant une injure, elle se leva en vitesse et descendit rapidement en pyjama vers le lieu de tout ce vacarme.
Elle y trouva sa grand-mère et Edward au beau milieu d'une dispute dans la cuisine. 

"-Hoy la vieille ! Laisse-moi appeler Central pour la dernière fois ! Tu ne peux pas m'empêcher d'accomplir mon devoir !
-Tu peux rêver, Nabot ! Tu n'appelleras pas et tu n'iras pas à Central ! Cela ne relève plus de tes compétences ! Tu ne fais plus parti des alchimistes d'état maintenant ! Il va falloir que tu te le rentres dans le crâne gamin. La fin du monde ne dépend plus de toi.
-Cela me concerne pleinement vu que je connais la menace ! Pinako tu sais parfaitement que j'ai combattu face à eux plusieurs fois et j'en suis toujours ressorti vivant.
-Cela ne relève plus de tes compétences."

Sur les mots de Winry qui reprenaient la réponse de Pinako, les deux se turent. Elle se mit alors à les regarder tour à tour. Sa grand-mère, vêtue de ses vêtements habituels, avait les sourcils froncés, sa peau était tendue et elle avait les poings serrés.
Edward, lui, portait une chemise. Les manches étaient retroussées au-dessus des coudes. Un pantalon en toile de couleur grise sur lui. Ses cheveux attachés en une éternelle queue de cheval, tenue par une lanière rouge. Ses sourcils aussi étaient froncés. Ses poings collés contre ses jambes, sa mâchoire serrée, il était inquiet, énervé. Les deux semblaient tendus et à cran, l'une sur le point d'enfermer le garçon qu'elle a vu grandir dans un cagibi tandis que l'autre était prêt à fuir à grandes enjambées pour accomplir son "devoir".

"-Bon, c'est quoi le problème ?
-Les homonculus sont de retour et Pinako ne veut pas me laisser appeler Central ! Bordel, je les ai combattus une fois, c'est normal que je me sente concerné ! Ils ont failli détruire la Terre, ou du moins tout Amestris. Vous auriez pu mourir ce jour là sans le savoir !
-Ed'..
-Tu n'appelleras pas Central ! Et puis je te rappelle que tu ne peux plus utiliser l'alchimie !"

Cette phrase blessa le blond et cela se vit sur son visage. Pinako se sentit désolée d'avoir à user de pareils arguments pour le protéger.

"-....Pas la peine de me le rappeler... Mais même si je ne suis plus un alchimiste, il est normal que je me sente impliqué dans les affaires de l'armée après y avoir passé 5 ans de ma vie ! Tu peux le comprendre non ?
-Bonne réponse Hagane no."

Edward sursauta. Cette voix, il la reconnaîtrait entre mille ! Il se retourna vivement et se retrouva nez à nez avec Roy Mustang. Profondément étonné, l'ex fullmetal le regardait incrédule. Le nouveau généralissime le fixait, attendant tranquillement que l'ancien sauveur du pays dise quelque chose. Il se tenait dans l'embrasure de la porte, ayant pénétré discrètement dans la maison sans que personne ne s'en aperçoive. Il croisa les bras et fixa Edward simplement.

"-Vous m'expliquez c'est quoi délire ?! Que fichez vous ici Colonel ?! 
-Et vous osez entrer dans ma maison sans permission ! Partez rapidement avant que je ne vous vire à coup de balais. 
-Oh ? J'attends de voir ça.
-La dernière fois, vous avez entré cette idée de devenir alchimiste d'état dans la tête de ce pauvre enfant et maintenant vous souhaitez l'y renvoyer ! Je ne peux accepter ça !"

Winry qui regardait jusque là soupira profondément et attrapa ses coudes, sachant pertinemment ce qui allait se produire. 
Roy regarda longuement Pinako avant de recentrer son attention sur Edward.

-Et bien veuillez pardonner mon insolence chère Madame Rockbell. Mais je suis au regret de vous annoncer que cette fois-ci nous avons bel et bien besoin de Fullmetal avec nous. Edward, tu ne fais plus parti de l'armée mais malheureusement tes connaissances nous seront utiles contre eux. Ils sont redoutables et j'ai bien peur que tu sois un des seuls en mesure de nous sortir de ce pétrin.
-Expliquez-moi la situation à Central."

Winry fit un pas en arrière et se dirigea vers les escaliers, désemparée. Et voilà que maintenant, elle risquait de perdre Edward pour une deuxième fois et cette pensée la terrorisait. Pinako, de son côté, montrait son opposition farouchement face à l'explication du généralissime. Non, elle ne laisserait pas son "petit-fils" repartir sauver le monde sans pouvoir faire quoi que ce soit. Elle avait bien trop peur de ne plus jamais le revoir et elle trouvait aberrant que l'on fasse appel à lui quand il n'avait plus rien à voir avec les militaires.

"-Eh bien.... Il faut croire que la première fois n'a pas suffit. Quelqu'un dont l'identité est encore inconnue a recréé un homonculus. Les expériences sur la pierre philosophale ont donc recommencées. Nous avons besoin de ton aide et de tes connaissances au QG. Bien que tu ne fasses plus parti de l'armée, tu en connais plus que quiconque sur la pierre et sur les homonculus. Ils n'ont pas vraiment fait de dégâts et semblent assez discrets pour le moment. C'est à croire qu'ils attendent le moment parfait. Pourquoi ? Je ne sais pas. D'ailleurs, je vois que ton frère n'est pas là. 
-Non, il rentre dans deux jours de ce que je sais. Colonel, comment êtes vous sûr que ce sont des homonculus ?
-Leurs yeux violets sont pratiques pour les distinguer, en plus de leur tatouage. Et toi ça fais depuis combien de temps que tu es revenu ?
-Je ne suis rentré qu'hier soir. Mais peu importe, quand partons-nous ? Le plus tôt sera le mieux ne pensez vous pas ? Si le temps presse....
-Le plus tôt sera le mieux en effet bien que cela me peine grandement de devoir demander ton aide. Je ne peux pas quitter la ville trop longtemps mais je souhaitais être celui qui viendrait t'en parler.
-Pourquoi ça ?"

Mustang ne répondit pas et Edward jugea que cela n'était pas très important de toute façon. 

"-Il n'en est pas question, Ed'. Tu ne repartiras pas. Tu as suffisamment combattu, tu n'as pas à le refaire. 
-Pinako !"

Roy soupira. Eh bien... Si Pinako ne réagissait pas face à la situation plus que critique, il était dans de beaux draps ! Il décida alors de se poser et d'expliquer la situation plus calmement à la grand-mère. Il retira son manteau noir, significatif de l'armée et s'assit sur une chaise à proximité. Et pendant un long moment, il conta tous les récents événements. La création du nouveau homonculus, un nouveau "père" mais cette fois si, c'était une femme surnommée "La Mère". Et la dangerosité de ce groupe encore si méconnu des militaires et des alchimistes. L'annonce à la radio était une fuite d'information dont l'armée ce serait bien passé mais désormais, ils doivent agir au plus vite. 

Edward, pendant ce temps, partit faire sa valise. Winry le suivit jusqu'à sa chambre, son regard passant d'Edward à la valise. Elle regardait du pas de la porte, le dos du blond se mouvoir à chaque mouvement de son corps. Et la mécano laissa échapper une injure assez forte, ce qui fit se retourner son "bien-aimé".

"-Winry... Je vais revenir ne t'en fais pas. Vraiment, tout ira bien. 
-À peine, je te revois que tu repars... Tu ne sais pas rester en place. Et je vais devoir réparer ton magnifique et précieux automail à coup sûr avec tes bêtises.
-Oui mais bon, cela signifiera que je suis bel et bien en vie, non ? Aller Win' ne t'en fait pas, je reviendrais.
-Ed'...."

Elle s'approcha et l'enlaça, pressant son visage contre la clavicule de ce dernier. L'ex alchimiste rendit le câlin à la jeune femme, profitant de l'instant présent. Roy et Pinako, ayant terminé leur discussion, regardaient en toute discrétion dans l'escalier les deux tourtereaux. Un sourire se forma sur leurs lèvres. Au moins, le bonheur était toujours dans ce monde si sombre. 

"-Edward...je t'aime.
-Moi aussi Win'.... De tout mon cœur.."

Décidant de leur laisser un peu d'intimité, le généralissime et la grand-mère commencèrent à descendre. Mais la vue d'une certaine personne en train de monter les escaliers fit s'arrêter les deux. Ils décidèrent de rester silencieux et finalement laissèrent passer la personne qui se rendait dans la chambre.
Un raclement de gorge sortit le couple de leur niaiserie et les fit se retourner. Les deux blonds regardèrent le nouveau venu, étonnés, surpris, heureux. 

"-Je suis rentré, Nii-san, Winry"

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FINNNNN !!! Voila maintenant à dans un mois :p

Chapitre corrigé. Si il y a encore des fautes merci de me prévenir.
Chapitre réécrit.