Course contre la montre : dernier espoir

Chapitre 18 : Philosopher Stone

Yo ! Je suis de retour plus tôt que prévue !
Figurez vous que.... j'en ai finis avec mon bac de 1ere ! Bon il reste l'année prochaine et je me plains déjà...
Bonne lecture ;)
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Que le temps semblait long et inépuisable dans ce genre de situation...
Et même le réveil de Mustang, Riza et Alphonse ne pouvait y remédier.
Cela faisait bien 10 minutes qu'il ne sentait plus ses poignets et ses genoux étaient totalement écorchés.
Mais il était tout de même "seul". Enfin.. si pour vous être seul était de se retrouver avec douze autres personnes dans la même pièce, et, qui plus est, enfermées dans des cages à taille humaine !

"-Water Alchemist, répondez ! Que s'est il passé durant votre combat pour que vous ne réagissiez à aucun de nos appels ! Demanda le généralissime.
-Monsieur..., continua Armstrong, elle n'est pas en état de se faire réprimender....
-Expliquez vous bon sang ! S'exclama Miles ! Ce n'est pas comme si il y avait un mort !"

À ces mots plus qu'explicite pour la jeune femme, elle éclata en sanglots encore plus violemment.
Elle serra le corps inerte de son jeune frère. Un corps brunit par les flammes...
Et c'est seulement quand elle le serra que les autres comprirent. Oliver était mort. Mort brûlé vif par South.
D'ailleurs, ce dernier riait. Un rire sinistre, glauque, macabre. Un rire signifiant la fin, la folie. Un rire ne pouvant provenir que d'un psychopathe ou d'un tueur en série.
Les autres homonculus souriaient. De façon plus ou moins discrète. North était prêt à rire avec South, West montrait les dents et East souriait d'une manière qui ne laissait présager rien de bon.
La mère les regardait. Sans sourire, sans rire, sans même avoir une quelconque expression.
Elle était juste ... là. Froide et intimidante.

Pendant que South riait de démence, les humains regardaient la scène avec horreur.
Oliver n'était qu'un enfant.. un enfant qui méritait un avenir heureux et paisible auprès de sa famille.
Il ne méritait pas de finir calciné par un être même pas humain. Ne possédant pour seule intention le décés des autres.
Et Alice qui pleurait..
Encore...
Encore...
Le corps était humide de larme.

Puis, dans cette scène de terreur et de haine, une voix s'éleva.

"-MONSTRES ! POURQUOI L'AVOIR TUÉ ?! CELA NE VOUS APPORTERA RIEN SI CE N'EST VOTRE MORT ! ABOMINATIONS !"

Le cadet Elric criait à s'en casser la voix. Ses yeux dorés étaient remplis de larmes contenues, ses sourcils froncés et ses poings serrés. Il enfonçait ses ongles dans ses paumes jusqu'à ce que le sang coule.
Roy et Riza tentaient désespérément de calmer Alphonse.
Mais rien n'y faisait.
Enfin.. jusqu'à ce qu'Edward interviennent.

"-Al'.."

Voyant que son frère ne l'écoutait nullement, il recommença.

"-Al' !"

Rien.

"-ALPHONSE !"

Et là, seulement là, Alphonse se tut.

"-Al' écoute moi... Oliver est mort. Tu ne peux rien faire pour ça.. tu le sais bien.. calme toi s'il te plait. Essaie de penser à la situation sans laquelle nous nous trouvons tous.
-Nii-san..."

Les deux Elric se regardèrent et l'aîné lui fit un sourire rassurant.

"-Bien bien, c'est adorable tout ça mais... il ne vous reste que 10 minutes de répit. Annonça la mère."

En plus de la situation qui commençait sérieusement à s'aggraver, Edward venait de se blesser un peu plus durement avec les chaînes autours de ses poignets. De petites gouttes carmine glissaient sur ses bras, laissant des traînées sur sa peau.

"-Mère, avons nous tout les ingrédients ? Demanda West.
-Et bien, West, ne sais tu pas de quoi est faite la pierre philosophale ? Ricana South.
-Je me doute qu'elle est faite d'humain mais.. Pourquoi seulement Fullmetal ?
-Par tout les savants.. tu ne sais vraiment pas ?! S'exclama l'homonculus aux cheveux cuivre.
-Du calme, du calme mes frères, essaya East.
-Oh toi la ferme, occupes toi de tes affaires, menaça South.
-....
-Pour répondre à ta question West, commença North d'un ton si calme que South se tut, nous avons besoin du Fullmetal car il est puissant. Trop puissant. Grâce à son seul sacrifice nous pourrons obtenir une pierre philosophale aussi forte que celle du Père. Mais au lieu de sacrifier toute une population pour notre propre cause, on ne sacrifie qu'un seul être vivant."