Aime-moi.( En Pause)

Partie 6

J'ouvre les yeux, ébloui par les rayons du soleil. La fenêtre n'était plus bloqué.J'ai l'impression de ne pas les avoir vu depuis un siècle. J'essaie de bouger mais j'y arrive pas. Quelque chose ou plutôt quelqu'un me bloque . Mon dieu dites moi qu'est-ce je fais poser sur son torse? Qu'est ce qu'il fait là ? D'habitude a mon réveil, il a disparu. Plus je bouge, plus il resserre la pression de ses bras autour de moi.
Je le regarde endormi. Il est vraiment magnifique. Il dort si paisiblement comme si on était un couple tranquille. Il oublie que je ne suis pas ici par volonté.
- Hey réveille toi. Je lui dis en chuchotant, ne voulant pas le brusquer.
Il bouge légèrement les lèvres mais il ne se réveille pas. Il le fait exprès ou quoi ? Je vais réessayer.
- Réveille toi . J'essaie de le secouer légèrement . Huum Aden . Il ouvre brusquement les yeux et me fixe.
- Bonjour, euh c'est pas que tu m'embête mais j'ai vraiment envie d'aller au toilette là.
Il a fini par desserrer son emprise sur moi lorsqu'il a réalisé la situation dans laquelle on se trouvait. Il m'a regardé me levé puis à détourner le regard sans un mot.
Lorsque je suis sorti il n'était plus là mais la port étais ouverte, génial je viens de passer de l'étape captive dans une chambre à captive dans une maison. Je décide de descendre car la fille qui m'apporte à manger n'est pas venu ce matin. Arrivé dans le salon, ils sont tout les deux là, il me regarde, elle me sourit.
- Viens, assied toi et mange. Me dit-il .
Je m'approche de la table et m'installe. Des tartines de Nutella et du jus de fruit. Mes yeux s'illuminent.
- Tu peux manger tu sais. On va pas te manger, enfin moi non . Dis t-elle en rigolant. Aden lui lança un regard à me glacer le dos.
- Oui merci.
- Moi c'est Maddie. Me dit- elle en souriant.
- Ka..
-Kassandra oui je sais.
Je ne répondus plus. Elle poursuit:
- Tu as quel âge ?
- Vous kidnappez de parfaits inconnus. Lui dis -je. Elle parut vexé.
- Huum, à vrai dire je ne connais que ton prénom, mon frère n'a rien voulu me dire de plus.
Je rêve ! Son frère ! Je suis dans une maison de tarés . Je la regarde complètement abasourdi.
- Vous êtes complètement cinglés !
Je le regarde, il me fixe sans rien dire. Je me lève, dépose mon verre dans la cuisine et remonte dans la chambre.
Je vais me prendre un bon bain chaud car sinon je vais vraiment devenir folle . Je m'enferme dans la salle de bain. Je pense à Dylan qui doit s'inquiéter, à mon travail, ils ont du me faire renvoyer. J'ai l'impression d'être dans un mauvais suspense sauf que moi je n'ai pas encore trouvé le moyen de sortir d'ici. Je sors du bain et enroule une serviette autour de moi. J'ouvre la porte pour aller dans le dressing, lorsque je bute contre quelqu'un. Il est là devant, il me regarde. Enfin il regarde tout sauf mes yeux c'est déstabilisant. Il me pousse pour rentrer , en refermant derrière. Il s'approche de moi dangereusement. Je me retrouve encore plaqué contre un mur. Je crois que ca doit être l'une de ses passions, après kidnapper des inconnus. Il enfouît sa tête dans mon cou. Je suis pétrifié. Ma fin approche.
Il est en face de moi et me regarde droit dans les yeux. Si il veut jouer à celui qui cligne le premier, il est mal barré avec moi. Il est proche de moi , beaucoup trop proche. Ses lèvres effleurent les miennes. Elles m'envoient une décharge électrique.
Il s'est reculé légèrement et s'est poussé sur le côté pour me laisser passer. J'ai couru m'enfermer dans la penderie. Qu'est ce qu'il vient de se passer. Cet homme est vraiment étrange. Ils sont tous bizarres. Depuis quand un kidnappeur nourrit aussi bien sa victime, depuis quand dort-elle sur un lit douillet, depuis quand dort-il avec elle. Toutes ses questions me prennent la tête. J'ai besoin de réponses, j'ai surtout besoin de sortir d'ici. En sortant je trouvais Maddie assise sur le lit. Elle me regardait avec pitié. Je déteste ça. Je partis m'asseoir près d'elle.
- Je suis désolé pour tout à l'heure, je sais que ce n'est pas de ta faute si je suis ici.
Elle me sourit. Elle entama la conversation.
- Alors tu as quel âge ?
- 22 ans et toi ?
- oh moi aussi presque 23.
-Quel jour on est ?
- le 25, 25 octobre.
- Merci
- Huum, tu sais mon frère n'est pas méchant, je sais que ca ne pardonne pas ce qu'il te fait. Mais...
- Je ne veux pas parler de lui, vraiment. Tu sais j'ai une vie, un travail. Lui, il est tranquille alors que moi je me suis surement fait renvoyer. Si il n'a rien contre moi pourquoi est-ce qu'il m'empêche de sortir d'ici . Je n'ai rien demandé à personne!
La seule chose qu'elle su me dire fut:
- Je ne peux vraiment pas t'aider désolé.
Puis elle partît, je ne sais où.
Plus tard elle réapparu dans la chambre.
- Kassandra, mon frère veut que tu aille manger avec lui dans son bureau.
- Non merci je n'ai pas faim. Et tu peux m'appeler Kassie.
- D'accord
Elle disparut dans le couloir. Je repris ma sieste. Quelques minutes plus tard j'entendis des pas dans les escaliers et quelques secondes plus tard la porte s'ouvrit violemment j'ai cru qu'elle allait se casser. Il était là , debout en train de me fixer . Bon,  eh bien ca y est je vais mourir. Qu'est ce qu'il me veut. Je détourne le regard et reprend ma sieste.
Soudain, je sens mon corps se détacher du lit. Il est en train de me porter.
- Vous êtes devenu fou, lâchez moi. Lui dis je en me débattant.
- Arrête de bouger ça ne sers à rien.
- Lâchez moi !
Il descend les escaliers sans m'écouter et se dirige vers une porte au fond du séjour. Il entre enfin on entre. C'est ca alors son bureau. Il est plus grand que ma chambre. Il y a un grand bureau , sur la gauche avec une petite bibliothèque sur le côté et à droite il y a un petite espace avec des canapés et une table basse. Il referme derrière lui, et me dépose sur l'un des fauteuils.
- Tu ne sortira pas d'ici tant que tu n'auras pas manger. En face de moi se trouve un plat de nouilles avec du poulet. J'adore ca.
- En quoi cela vous regarde si je ne mange pas. Plus vite je mourrais de faim, mieux ca ira pour tout le monde.
- Écoute moi bien. Dit -il en se rapprochant dangereusement. Tu ne comptes pas mourir ni aujourd'hui, ni demain. Pas tant que je serais de ce monde. Alors dépêche toi de manger avant que je perde patience. En plus je sais que tu as faim.
Il part s'assoir en face de moi et commence à manger en me regardant. Je devrais être apeuré mais ce type m'intrigue plus qu'autre chose. Bon je mange comme ca il me ficheras la paix et je pourrais retourner d'ou je viens.