Partie 19

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Point de vue d'Aden

J'ouvre les yeux. Quelque chose me chatouille le nez. Des cheveux. Je me dégage lentement d'elle . Et me redresse sur le lit. Elle est tellement belle. Elle gigote comme un bébé. Cette fille me rend fou. Elle est tellement fragile. Elle n'est pas en sécurité avec moi. Je ne suis qu'une bombe à retardement. Mais j'arrive pas à me défaire d'elle.
Elle s'est retourné vers moi en ouvrant les yeux.
-Huum, arrête de me fixer c'est gênant.
Me dit-elle avec une petite voix.
- C'est parce que t'es magnifique. Lui chuchotais-je doucement.
- Quoi ? Répète. Réclamais t-elle.
- Non je répéterai pas.
- Pff . Elle boudais.
- Allez lève toi on va déjeuner.
- Oui et commence par remettre un tee-shirt. Dit-elle en évitant mon regard.
Elle me fait rire. C'est la première femme qui se gêne devant moi. Je n'ai pas connu énormément de femmes dans ma vie mais le peu n'ont connus que mon corps.
Elle s'est levé et est sorti de la pièce me sortant de mes pensées. J'ai enfilé un tee-shirt et je l'ai rejoins dans la cuisine.
On a pris le petit déjeuner tranquillement. Elle ne se lasse jamais de ses tartines au Nutella.
Je me demandais comment allais se passer cette journée.
On regardait la télé assis sur le canapé depuis une bonne dizaine de minutes. Lorsqu'elle brisa le silence.
- Dans quoi travaille tu ?
- Pourquoi me pose tu cette question ?
- On va passer la journée là alors si tu commences à être grincheux t'es mal barré .
Elle m'a dit ca sur un ton si détaché que ca m'a étonné.
- Je travaille dans la bourse.
- Ah ! Pas étonnant !
- Pourquoi c'est pas étonnant ?
- T'as vu le palais ou tu vis? Tout le monde ne peut pas se le permettre.
J'adore ce ton sarcastique qu'elle prend à chaque fois.
- Pourquoi tu souris comme un idiot?
Elle me sortis de mes pensées.
- Huum, pour rien. À mon tour ?
- Comment ca ?
- C'est chacun son tour les questions. Maintenant réponds à la mienne.. Combien a tu eu de petit ami ?
Elle s'est retourné brusquement pour me face mais j'attendais ma réponse. J'avais envie de savoir, j'avais besoin de savoir. Combien de personnes j'allais lui faire oublier. Si elle savait ce que j'aimerais lui faire à cet instant précis. Plutôt ce dont j'ai envie dès qu'elle est proche de moi.
Elle s'est retourné face à la télé avant de répondre.
-Aucun.
Elle se moque de moi.
- Sérieusement Kassandra!
- Je suis sérieuse.
C'est pas une blague. Une fille aussi canon. Je suis sur qu'elle les a tous chassé avec son caractère de cochon.
- T'arrête avec ce sourire débile! C'est vraiment pas drôle. Me dit-elle.
J'en profitais pour l'attirer contre moi.
- Alors je serais le seul. Lui dis je avant de l'embrasser fougueusement.
Jamais je n'avais ressenti de telle sensation. Je ne me contrôlais plus. Mes mains s'étaient déjà glissé sous son haut de pyjama. Le contact avec sa peau me fait frissonner. Mes lèvres quittèrent les siennes pour venir se poser délicatement au creu de son cou. Je l'entendis pousser un léger gémissement qui me fit sourire.

J'étais sur le fauteuil, elle était allongé en dessous de moi sans tee-shirt. Ce que j'avais envie de la dévorer. Mais elle n'avait pas voulu aller plus loin. A mon plus grand malheur. Cette fille me rendais fou.
- Aden tu peux regarder ailleurs s'il te plaît ?
Je remarquais que je fixais sa poitrine. Je me relevais avant qu'elle ne suffoque sous mon poids. Je la regardais du coin de l'œil se revêtant de son haut que je lui avais presque arraché quelques minutes auparavant. J'aurais du me contrôler. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas.
Je tentais d'éviter son regard au maximum. J'ai senti le fauteuil s'affaisser, elle est venu s'asseoir près de moi.
- Jusqu'où aurait- tu pu aller si je ne t'avais pas arrêter ?
Je m'attendais à tout sauf à cette question. Je pensais qu'elle allait me hurler dessus et au contraire elle parle dans un calme perturbant.
- Je pourrais aller jusqu'à satisfaire cette envie qui me ronge. Elle planta son regard dans le mien et pour la première fois j'étais complètement déstabilisé. Ce.. cette envie de ... toi.
Elle parut choqué. J'ai cru l'apercevoir rougir avant qu'elle ne me tourne le dos.
- Tu es vraiment sérieux? Me demanda t-elle le dos tourné.
- Je n'ai jamais été aussi sur de moi.
Elle n'a plus rien dit. Je me sentais bête d'avoir révélé mes pensées à voix haute. Jamais elle ne voudra de moi après ce que je lui ai fait.

Retour Point de vue Kassandra

J'étais partagé entre la gêne et l'incompréhension. Je n'arrivais plus à le regarder dans les yeux. Je n'arrive pas à croire que l'on est presque... Rien que d'y penser mes joues chauffent.
Le reste de la matinée s'est passé dans le calme le plus plausible. On ne s'est adressé la parole que quelques fois durant le déjeuner. Je ne sais pas pourquoi il y avait quelque chose qui me bloquait. Je ne savais pas si j'étais gêné ou si j'avais tout simplement honte de mettre retrouvé dans cette situation devant lui.

La nuit est tombée. Nous n'avons pas parlé de ce qu'il s'était passé. Nous avons tout simplement évité le sujet . Même si je n'arrêtais pas d'y pensé.
Nous nous sommes couché tôt, on reprend la route demain matin. Nous étions allongés l'un à côté de l'autre. L'ambiance était un peu froide.
Je me retourne pour m'allonger sur le côté. Mes yeux se fermaient lentement. Lorsque soudain j'ai senti le lit s'affaisser. Il s'est rapproché de moi et est venu se serrer contre moi. C'était notre premier contact depuis l'épisode de la matin. J'étais surprise mais j'étais comme rassuré . C'était comme si son contact m'avait manqué.
Je n'osais rien alors il brisa le silence.
- Excuse moi. Me dit sur un ton plein de regrets avant de poursuivre. Je ne voulais pas te..
- Ne t'excuse pas.
Je m'attendais à tout sauf à des excuses.
En réalité, je ne peux pas lui en vouloir, je ne l'ai même pas repoussé.
- Je ne veux pas que tu t'éloigne de moi à cause de ça.
- Je ne peux pas vraiment aller très loin. Dit je en faisant référence à la position dans laquelle nous nous  trouvions.
- Chuut. Soupira t-il en me ramenant encore plus contre lui.
Je voulais oublier cette histoire pour le moment. J'aimais le confort et la chaleur que ses bras m'apportait.
- D'ou viennent tes crises et tes pertes de contrôle ? Lui demandais je en pleine réflexion.
Je l'ai senti se tendre. Il s'est détacher de moi .
- J'ai pas envie d'en parler. Me réponds t-il.
- Pourquoi ? Pourquoi toujours tant de mystère sur lui. Pourquoi dès que j'ai l'impression que l'on se rapproche, il remet de la distance.
- J'aime pas en parler.
- Okey.
En réalité j'étais vexée. Je suis perdue j'arrive pas à comprendre la situation dans laquelle je me trouve.
- Ne te fâche pas s'il te plaît. La journée a déjà été dure sans toi. Parlons d'autres chose. Tentait t-il.
- Je ne suis pas fâchée, j'essaie juste de comprendre ce que je fais là, avec toi.
- De quoi tu parle ?
- Je ne sais pas explique moi? Pourquoi tu fais tout ça ? Pourquoi t'es comme ça avec moi ? Pourquoi m'as tu emmener jusqu'ici?
- Tu sais bien ! Me dit t-il sur un ton allusif.
Je me suis retourné pour lui faire face.
- Non je sais pas, explique moi. Dit moi pourquoi tu fais tout ca. J'ai commencé au hausser le ton. RÉPONDS MOI, DIT MOI CE TU ATTENDS DE MOI.
Il me regardait dans les yeux. Je n'arrivais à déceler aucune expression sur son visage.
Je me suis levée excédée. Il fallait que je sorte j'avais besoin de prendre l'air. J'ai quitté la chambre. Je l'entendais m'appeler au loin mais je ne voulais plus rien entendre. J'ai enfilé un manteau, des chaussures et je suis sortie en vitesse.
Je ne savais même pas quel heure il était. Je marchais dehors en pleine campagne, en pyjama. J'avais besoin de me vider la tête.
Je marchais depuis une bonne douzaine de minutes. Lorsque le son bruyant d'un moteur se fit entendre. Je n'avais aucun doute sur l'identité du propriétaire du véhicule. Je l'ai entendu se garer derrière moi. Mais je ne me suis pas arrêté. Je suis vraiment fatigué.
J'ai entendu la portière s'ouvrir et se refermer et des pas se rapprocher de moi.
Il m'a attrapé le bras pour que je me retourne.
Je lui ai demandé de me lâcher mais il ne voulais pas. Les phares de la voiture m'empêchait d'y voir clair.
- Laisse moi Aden.
- Non je ne te lâche pas. Et ne me refais plus jamais un coup pareil je te cherche depuis un quart d'heure.
- Tu ne sais pas chercher alors. Lui dis je .
- Ne te moque pas de moi.
- Je m'en fiche que t'es pu me chercher dans toute la ville. Laisse.. moi.. tranquille.
- Non, monte dans la voiture on rentre.
- Je n'irai nul part avec toi. Plus jamais.
Il m'a tiré contre lui. Il m'empêchait de bouger.
- Regarde moi Kassandra.
Si je n'étais pas aussi contrariée, j'aurais le temps d'admirer le son de sa voix.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Il me regardait droit dans les yeux. Je le vit prendre une grande inspiration avant de me l'avouer. Je ne l'avais jamais vu aussi peu sur de lui.
- Aimes-moi. Il a tenter de rajouter quelque chose mais aucun son n'était sorti de sa bouche.

Aime-moi.( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant