Partie 17

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Je me suis réveillée le lendemain. Il devait être un peu plus de sept heures. Je n'avais pas assez dormi. Je me suis levée en vitesse. Il fallait que je me prépare. Je ne savais pas ce qu'on allait faire. Mais j'étais surexcitée.
Je ne savais pas où tout ça allait me mener.
Je me suis dirigé vers le cuisine j'ai fait chauffé de l'eau et je me suis dirigé vers la salle de bain. J'ai pris une douche et j'ai enfilé un peignoir.
Je suis allé me servir un thé que j'ai emporté avec moi dans la salle de bain. J'ai du prendre une vingtaine de minutes pour me préparer entre le choix de la tenue et le maquillage je n'avais jamais été aussi déborder.
J'ai terminé un peu avant huit heures. J'ai mis mes bottines, enfilé une veste et je sorti. Je suis descendu, j'étais en stresse totale. Je me demandais qu'est-ce que j'étais en train de faire.
Il était adossé contre sa voiture. Il eût l'air soulagé lorsqu'il me vit. Peut-être avait-il cru que je ne viendrais pas. Je souris à cette pensée. Je me suis approché de lui. Arrivé à sa hauteur, je ne savais pas comment agir avec lui. Alors je me suis rapport pour lui faire la bise. Il s'est reculé. Il m'as regardé avec un air choqué. Alors ca, c'était du râteau.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? M'as t-il demandé.
- Bah je te dis bonjour. Ca s'appelle la politesse.
Il m'as regardé avant de froncer les sourcils.
- Ne me refais plus jamais ca. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Maintenant là je veux le vrai bisous.
Je finis par comprendre où il voulait en venir mais je n'en avais absolument pas le courage.
Il m'avait toujours embrassé par surprise ou alors sans que je m'y oppose.
Il m'as alors attiré vers lui et à déposer ses lèvres sur les miennes dans un chaste baiser. Puis il s'est détacher de moi.
Si il y a un truc que j'adore chez lui c'est bien ses yeux, ils sont hypnotisant.
Je me suis dépêché d'aller m'enfermer dans la voiture. Son regard sur moi devenait vraiment pesant.
Il s'est installé à mes côtés et il a démarré.

Mes yeux se sont ouverts brusquement. La voiture s'était arrêté. Combien de temps m'étais je assoupie. Je me rappelle qu'on a pris une autoroute et puis c'est tout.
On avait complètement changé de décors. On venait de quitter la ville pour un decor beaucoup plus naturel.
On était garé devant un chalet. On était complètement entouré par une forêt d'immenses arbres. Il est descendu. J'ai mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Et je sus descendu.
Le paysage était juste magnifique. Mais que venions faire ici. Je remarquai enfin Aden. Il ouvrait le coffre. Il en a sorti une valise.
La question est que se passe-t-il actuellement.
Je lui posais la question.
- Que venons nous faire ici et qui y a t-il dans cette valise?
Il m'as regardé en souriant. A force son sourire va me rendre folle.
- On passe le week-end ici.
- Quoi ? Et tu attendais quoi pour me prévenir ?
- T'accepte de partir avec moi ? Attend toi toujours à être surprise. Toujours ce sourire au lèvres.
- Je n'ai même pas pris d'affaires.
-Ne t'inquiète pas pour ca.
Soudain je repensais à cet armoire à moitié pleine de vêtements qu'il avait acheté.
Combien de temps pensais t-il me retenir. Me demandais-je.
Je me demandais encore pourquoi il m'avait emmené ici . Il a monté les trois escaliers et s'est dirigé vers la porte du petit habitat. Il a sorti un trousseau de sa poche et il a ouvert la porte.Je suis resté sur le porche.
J'admirais le magnifique paysage qui s'offrait à moi. Rien de mieux que la nature pure.
-Tu compte dormir devant la maison ou quoi?
Il adore m'interrompre.
Je me suis retourné pour lui faire face.
-Qu'est-ce qu'on fait ici ? Lui demandais je.
- Je te l'ai déjà dit, maintenant rentre il fait froid. J'ai allumé le chauffage.
J'ai pas voulu lui tenir tête, je commençais vraiment à avoir froid. Alors je l'ai suivi et je suis rentrée dans le chalet.
- C'était beaucoup trop facile. M'a t-il dit, sourire en coin.
Je n'y ai pas fait attention.
On était dans un petit salon. La décoration était plutôt ancienne. Un vrai chalet. Il y avait même une cheminée.
Il s'est dirigé vers l'étage puis réapparu quelques minutes plus tard sans sa valise.
Je me suis dirigé vers la baie vitrée qui donnait sur l'arrière de la maison. Je suis resté devant. Le paysage est juste unique, on aperçoit des hautes montagnes au loin. J'ai l'impression qu'on est seul au monde tout les deux. Je l'ai senti s'approché de moi.
- Elle appartenait à ma mère.
- Hein ? De quoi parlait-il?
- La maison.
J'acquiesçait du regard.
- Rien à changer, sauf la piscine chauffée. T'imagine de qui vient l'idée.
Maddie. Je rigolais. Cette fille aime trop les piscines.
Je repris mon sérieux avant de lui demander.
- Que faisons nous réellement ici ?
- On a des choses à se dire. Me répondus t-il du tac au tac.
- On pouvais très bien discuter à Paris.
- J'aime passer du temps avec toi.
- Ah ça, je l'avais remarqué. Dit-je en me retournant pour cacher mes joues rougies.
Il me fit me retourner afin que je sois face à lui.
- Je.. c'est bien plus que tu ne crois. J'aurais très bien pu te laisser partir le lendemain de cette folie mais je ne pouvais pas.
- Ou tu ne voulais pas.
- Je ne saurais t'expliquer pourquoi j'aime tant que tu sois avec moi. J'ai l'impression que mon corps s'est lié au tien. Ne te moques pas de moi. Dit-il en reprenant un ton plus dur.
Mon coeur a loupé un battement avant de battre à une vitesse déconseillé. Ressentais t-il cette même attraction qui faisait que je ne pouvais l'oublier. Tu ne ressens pas la même ? Me demanda t-il . Je ne m'y attendais pas. Je ne savais pas quoi répondre.
- Je.. je ne sais pas.
Il m'as alors attiré contre lui pour me forcer à le regarder dans les yeux.
- Dis moi que tu ne ressens pas la même chose. Dis moi que ton coeur ne s'accélère pas quand je suis près de toi. A chacune de ses phrases, je vois son visage se rapprocher du mien. J'avais les larmes aux yeux. Aucun mot ne sort de ma bouche. Dis moi que tu n'aime pas être dans mes bras. Il termine par celle que je ne pourrais jamais contredire. Dis moi que tu ne ressens rien lorsque je t'embrasse?
Je ne tenais plus, tout se mélangeait dans ma tête. J'étais complètement chamboulé.
Il est venu comblé les derniers espaces qui séparait ses lèvres des miennes. Il me tenait fermement contre lui et commençais à bouger ses lèvres contre les miennes. Je mentirais si je disais ne rien ressentir.
Notre baiser a fini par se terminer. On ne va pas rester comme deux ans même si ça me déplairait pas.
Il me regardait dans les yeux, je ne savais pas ce qu'il attendais. J'ai souri instinctivement, il me déstabilise.
Il s'est détacher de moi.
- Viens, installe toi sur le bar. Je vais faire à manger.
J'avoue que je trouve ça trop charmant quand il fait à manger. Il se concentre, réfléchis à chaque ingrédient qu'il utilise. Des fois je crois qu'il a peur de m'empoisonner. Il goutte à chaque pincée de sel qu'il met dans ses plats. C'est vraiment drôle. Lui il prépare sa bolognaise et moi je le regarde morte de rire.
Il me regarde et sourit. Avant de retourner vaquer à ses occupations.

Plus tard dans l'après-midi, nous avions décidé de faire une petite sieste. A mon réveil il n'était plus là. Alors je suis descendu au salon. Il était assis sur le canapé, les lumières éteintes, il faisait presque noir dehors.
A quoi pouvais t-il penser? Surtout dans le noir.
Il entendus ma présence puisqu'il me suivit du regard lorsque je m'approchais pour venir m'asseoir à ses côtés. Nous sommes restés comme ca, l'un assis près durant une bonne minutes avant que je ne brise le silence.
- Qu'est-ce tout cela représente pour toi ?
Il s'est tourné brusquement pour me faire face.
- Comment ca ?
- Cette situation entre nous deux.
- Je crois que je suis me suis attaché à toi, pas de la meilleure façon qui soit.
Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
Réveillez moi s'il vous plaît.

Aime-moi.( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant