Partie 10

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On s'est dirigé vers la porte d'entrée, il l'a ouverte. Devant moi ce trouvais une vue magnifique, une immense forêt entourait la maison. On a descendu des escaliers puis on s'est dirigé vers un immense garage. Il pourrait contenir au moins huit voitures. Et c'est exactement ce qu'il contenait. Je suis resté bouche béé, huit voitures, de huit marques differentes, de couleurs aussi différentes. Je pensais qu'ils étaient aisé mais là il doivent être multimillionnaire.
- Toutes ses voitures sont à vous ?
Il a rigolé.
- Elles sont toutes à moi , sauf la Range Rover c'est celle de Maddie.
- Quand je choisis ma veste le matin , vous vous choisissez votre voiture quoi . Que pouvez vous faire d'une pauvre fille comme moi.
J'éclate de rire.
Il est resté de marbre.
- Laquelle tu préfère ? Me demande t-il.
- J'en sais rien, tout ca ne m'appartient pas.
- Allez décide toi.
- Je sais pas , je dirais la bleue roi.
- L'audi R8 ?
- Je ne sais pas comment elle s'appelle ta voiture moi. Je ne vais pas chez ce genre de concessionnaires.
- Allez viens.
On s'est dirigé vers sa voiture. Il a été chercher les clés. Les phares se sont allumés et les portes ont commencé à s'ouvrir. Non elles se sont pas ouvertes, elles se sont levés.
Il s'est installé dedans. Je suis resté devant.
- Allez monte, on a pas toute l'heure.
- Hors de question, que je monte là dedans.
Il est sortie de la voiture et s'est dirigé vers moi. Il m'a attrapé par le bras.
-Lâche moi, je t'ai dit . Je ne vais pas monter là dedans.
Il m'as fait monté dans la voiture et il a fermé la porte . Je ne sais même pas comment on ouvre ce truc. Je vais mourir aujourd'hui. Il est remonté.
- Fais moi descendre Aden.
- Arrête de flipper, je ne roule pas à 400km/h.
Bon on y va.
Il a démarré la voiture. Le moteur a fait un bruit assourdissant.
La barrière s'est ouverte devant la voiture et on est sortie.
- On vas où?
- Quelque part, maintenant repose toi la route est longue.
- Tu vas m'enterrer quelque part c'est ca ? Dis-je en rigolant.
- Si je voulais je le ferais dans mon jardin, jamais personne y viendras te chercher.
- C'est pas drôle.
-Chut.
Il n'a plus rien rien dit.
J'ai posé ma tête sur la vitre en regardant le paysage défiler. Mes yeux se sont fermés.
Je ne sais plus comment agir avec eux. Je m'habitue à leur présence au lieu de la fuir.
J'ai senti la voiture s'arrêter . J'ai ouvert les yeux. Il faisait déjà nuit. Il avait l'air fatigué.
Il s'est retourné pour prendre quelques chose à l'arrière. Il a acheté du Mcdo. Mes yeux se sont illuminées.
-Allez viens descends.
Il m'a ouvert la portière et on est sorti.
Il a fermé la voiture et on a commencé à marcher. La lune se levait déjà. On a marché quelques minutes avec de se trouver sur un ponton . On était à la plage. J'entendais le son des vagues. Cela doit faire 10 ans que je n'y suis pas aller. On s'est arrêter au bout. Il s'est assis et je me suis posé à côté de lui.
- Mange, je t'ai pris un Bic Mac.
-Merci.
Je ne sais pas comment agir avec lui. Il me kidnappe et agis comme le dernier samaritain avec moi. On a commencé à manger. Mon estomac commençais à ne plus pouvoir attendre.
- Pourquoi m'as tu emmener  ici ? Tu n'as pas peur que je m'échappe?
- Non.
- Pourquoi?
- T'enlever n'était qu'une folie.
- Alors pourquoi me garder aussi longtemps ?
- Ca aussi c'est une folie mais ça je ne le regrette pas.
Donc il regrette de m'avoir enlever mais pas de me garder chez lui, je ne comprends pas.
Il reprend.
- La première fois que je t'ai vu, je suis rentré chez moi, mais l'image de ton visage ne me sortait pas de la tête alors j'ai pris ma voiture et j'ai roulé sans m'arrêter et.. j'ai atterri ici.
- Si je comprends bien mon visage t'as fait si peur que tu n'ai pas arriver à dormir. Et tu m'as enlevé pour alimenter tes cauchemars c'est ca ?
- Tu ne comprends rien. Il s'est rapproché de moi en me regardant dans les yeux. Je me suis figé. Il a continué à rapproché son visage du mien. Son parfum inondait mes narines. Ses lèvres ont effleuré les miennes. Lorsque j'ai compris ce qu'il comptait faire j'ai essayé de l'arrêter.
- Ne fais pas ça.
C'était trop tard, il a posé ses lèvres sur les miennes. Ses lèvres étaient chaudes et douces. Il a commencé à bouger les lèvres et instinctivement je l'ai suivis. Il a demandé accès à ma bouche avec sa langue et je lui ai donné. Nos langues se sont liés dans un baiser doux et fiévreux.
Je comprends pourquoi on dit que le premier baiser est inoubliable. Même si ce n'est pas avec lui que je le voyais.
Il s'est détaché lentement de moi, en me regardant droit dans les yeux. Puis il s'est reculé. J'étais totalement secoué.
- Pour.. pourquoi t'as fait ça? Lui demandais je en bégayant.
- J'en avais envie. Me dit-il à bout de souffle.
- Comment est-ce que tu peux me dire ça ?  Avec tout ce que tu me fais. Tu as tout chamboulé dans ma vie, je n'ai presque plus de vie et là tu m'embrasses comme si tout était normal.  Je me suis levée. CE N'EST PAS COMME CA QUE CA MARCHE, JE NE TE LAISSERAIS PAS PROFITER DE MOI COMME CA. JE NE SUIS PAS UNE CHOSE QU'ON MANIPULE A SA GUISE TU COMPRENDS CA?
Je lui est tourné le dos et j'ai quitté le ponton.
J'ai enlevé mes chaussures et je me suis dirigé vers la mer. J'ai du marcher trois minutes avant que mes pieds ne touchent l'eau. Elle n'était pas trop froide. J'y suis resté une dizaine de minutes à faire des jets d'eau avec mes pieds. J'ai essayé de me vider la tête mais c'est pas possible j'y arrive pas. Je me suis retourné et je suis sorti de l'eau. Il était là, debout dans le sable en train de fixer l'horizon. Je l'ai rejoins d'un pas décidé.
- Allez viens on y va. Je lui ai dit ca tellement sûre de moi comme si je connaissais la route.
Il m'as suivie . On s'est dirigé vers la voiture en marchant côte à côte. On a pas du mal à la trouver c'était bien la seule voiture à l'horizon et puis ce genre de voiture ne peut pas se louper. Le parking était très peu éclairé. Il a appuyé sur sa clé, le phares se sont allumés. Il m'a ouvert la portière car je ne sais toujours pas comment fonctionne ce truc et je n'ai pas non plus envie de m'y habituer. Je suis monté et il a fermé la porte.
Il a fait le tour et s'est installé à côté de moi sans dire un mot. Il m'as regardé avant d'allumer le moteur. Et la c'est le choc.
- ETEINT MOI CETTE VOITURE. Je lui est carrément hurlé dessus.
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- ETEINT LA DEPECHE TOI. Lorsqu'il a compris que je ne rigolais pas. Il a éteint le moteur. Alors là il est hors mais hors de question que tu m'emmène ou que ce soit dans cet état.
Il avait les yeux complètement défoncé, et le visage pâle. Comme s'il n'avait pas dormi depuis une semaine.
Je ne compte pas mourir aujourd'hui et encore moins dans une voiture.
Il m'as regardé complètement abasourdi puis il  s'est regardé dans le rétroviseur. Il a soufflé légèrement et il s'est penché et a ouvert la boîte à gant. Il en a sorti une tablette et un portefeuille.
Il a ouvert sa portière et il est descendu. Il a fait le tour pour venir m'ouvrir et m'as tendu la main.
- Allez viens.
Je l'ai attrapé et je suis descendu. Il a refermé derrière moi.
On a commencé à marcher , et on s'est arrêté  devant un hôtel qui se trouve en face de la plage. Et on est entré et je me suis assise pendant qu'il parlait avec le réceptionniste. Il est revenu vers moi avec une clé , je lui ai attrapé la main et on s'est dirigé vers un ascenseur. Cette hôtel était loin du bas de gamme. Il a appuyé sur le troisième étage puis les portes se sont refermé. J'ai senti l'ascenseur s'élever. Les lumières ont défilé et on s'est arrêté au troisième. Les portes se sont ouvertes et nous en sommes sortis. Devant nous il y a avait une immense couloir, décoré au couleur de la mer, une douce moquette se trouvait au sol. Il s'est dirigé vers la droite, je l'ai suivi. Il s'est arrêté devant une porte sur la gauche. Chambre 36. Il a passé le badge dans le lecteur. Un son en est sorti. Et la porte c'est ouverte.
Il s'est reculé pour me laisser entrer. Je suis entrer. La chambre était énorme. Un grand lit à baldaquin se trouvait au centre, il y avait un petit espace cuisine, une grande table à manger sur la droite, une douche italienne en verre se trouvait dans un coin et je pouvais apercevoir au loin un petit balcon. J'étais abasourdi. Cette chambre fait presque la taille de mon appartement.
- Tu sais on ne vas pas y rester 3 mois ici. Une petite chambre aurait suffit.
- C'est la plus petite qu'il ait, sinon il y a le placard à balais si tu veux. Sa voix est faible, il doit vraiment être fatigué.
- Ca ira merci.
J'ai posé mes chaussures dans un coin, enlevé ma veste et me suis assise sur le lit. Un problème survient.
- Huuum, Aden tu pourrais sortir s'il te plaît.
- Pourquoi ? Et bah il a retrouvé son énergie.
- C'est que j'aimerais bien prendre une douche, tu vois ou est le problème.
Il a détourné le regard vers la douche et il s'est mit à rigoler. Les vitre de la douche sont totalement transparentes. C'est une vraie atteinte à la pudeur.
- Je ne vais pas sortir Kassandra. Me dit-il sur le ton le plus sérieux du monde. Et puis je t'ai déjà vu en maillot de bain c'est la même chose .
- Non, non et non. Ce n'est pas pareil...
Au moins sur le balcon s'il te plaît.
Il se moque de moi.
- Je ne sortirais pas je t'ai dit. Allez dépêche toi. Je ne vais pas te mater sous la douche ne t'inquiète pas.
J'ai du me résigner, je vais devoir mouillé mes sous-vêtements, je n'en ai pas d'autres en plus.
Je me suis dirigé vers la douche. J'ai accroché une serviette et j'y suis entré avec tout mes vêtements. Je l'observais, il avait allumé la télé et regardait à l'opposé, j'en ai profiter pour enlever mon jean et mon pull que j'ai balancé par dessus bord. Le sol était froid. J'ai allumé le jet d'eau puis je l'ai réglé à la température la plus chaude que je puisse supporter. Je me suis glissé sous l'eau. J'ai commencé par me laver les cheveux, j'ai attrapé l'un de leur petit tube de shampoing et m'en ai versé un peu sur la tête. Je me suis frotter les cheveux énergiquement. Puis je suis retourné sous l'eau pour les rincer. Lorsque j'ai entendu la porte de la douche coulisser. J'avais le visage plein de shampoing je ne pouvais pas ouvrir les yeux.
Je me suis rincé les cheveux à une vitesse folle.
Je me suis rincé le visage et je me suis retourné. Il était là dans la douche, le problème est que ses vêtements avaient disparu, par chance il lui restait le bout de tissus le plus important. J'eus à peine le temps de dire un mot, qu'il est dangereusement approché de moi, il m'as plaqué contre le mur de la douche. Sa froideur m'as fait frissonné. Il n'a pas attendu une seule seconde et ses lèvres se sont emparés des miennes. Je n'arrivais pas à me défaire de lui, mon corps est comme attiré par le sien. Cette fois le baiser n'était plus aussi doux mais plutôt fougueux. Mes mains se sont entourés autour de son cou. Il me tenait les hanches et me maintenait fermement contre lui. C'est lorsque je senti quelque chose bougé contre ma jambe que je mit un terme à ce baiser. Je me suis détacher légèrement de lui, tout en gardant mes mains autour de son cou.
Il me regardait en souriant et me dit:
-Tu vois l'effet que tu me fais.
Alors là sur l'échelle de la honte je devais être à 144 sur 10. Je sentais mes joues se teindre en rouge, je me suis détacher de lui et tentais de reprendre mes esprits.
- Quand tu disais ne pas regarder, je n'avais pas compris rentrer dans la douche avec moi.
Il m'as dit tout naturellement.
- J'ai le droit de prendre une douche, c'est pas de ma faute si y tu étais déjà.
- Peut-être, mais m'embrasser tu n'as pas le droit.
- Ce n'est pas ce que tes lèvres me disent. Il marqua une pause puis rajouta en se tournant. Maintenant tu peux me laver le dos s'il te plaît?
Ce type est vraiment sur une autre planète. J'attrapais du gel et en versais sur mes mains. J'ai commencé à glisser mes mains sur sa peau, lorsque j'ai remarqué des écritures dans son cou, j'ai passé ma main dessus. "Dear mom", il a fait un tatouage pour sa mère. C'est touchant. J'ai fini de lui laver le dos et je me suis retourné , car de base c'est moi que je suis sensé lavé. On s'est lavé chacun de son côté puis il ma rejoins sous l'eau pour se rincer. Il ne me lâche pas du regard.
Soudain une sonnerie s'est enclenché. Ce doit être son téléphone. Il a attrapé une serviette l'a attaché autour de ses reins et il est sorti de l'eau.
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Chapitre plus de deux fois plus long que d'habitude avec beaucoup de dialogues.
👍👍

Aime-moi.( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant