Je suis retourné sous l'eau quand je l'ai entendu décrocher son téléphone.
Je tentais de comprendre ce qu'il disait.
- Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler.... ce n'est pas mon problème... oublies moi.
Je me suis jamais demandé si il avait une copine, mon dieu il vient de la tromper avec moi. Je n'arrive pas à y croire.
J'ai attrapé ma serviette et je suis sorti de l'eau j'ai attrapé mes vêtements et j'ai cherché un petit coin pour me changer, je vais devoir rester sans sous-vêtements jusqu'à ce que l'on rentre demain.
La baie vitrée est ouverte, il doit être sur le balcon. Tant mieux. Je suis partie me chercher un truc à boire dans le mini bar. J'ai pris un Orangina que j'ai bu d'une traite et je suis allé me coucher. Je me mise le plus au bord possible. J'étais presque endormi lorsqu'il est venu s'allonger près de moi. Il m'as tiré vers lui mais je me suis éloigné. Hors de question de continuer ce petit jeu. C'est pas parceque mon kidnappeur est sexy qu'il peut tout se permettre.
- Qu'est-ce que tu as encore ?
Je ne réponds pas.
- Je sais que tu ne dors pas alors réponds moi.
- Laissez-moi tranquille.
- Je t'ai déjà dit d'arrêter de me vouvoyer. Ca m'énerve au plus haut point.
- Comme ca on est deux.
Il m'a retourné de force et je ne sais par quel façon, il s'est retrouvé à califourchon sur moi.
- Mais levez-vous, vous n'avez pas honte.
- Honte de quoi ? Il n'as vraiment aucun culot.
- Honte d'agir de la sorte alors que vous avez une copine.
Et là, il a éclater de rire.
- Une copine ? Moi ? Le jour où ca arrivera préviens moi. Il s'est rapproché de moi et ma chuchoter dans l'oreille: Par contre un jour j'aurais une femme. Si bien sûr, elle veut de moi. Repris t-il en s'esclaffant.
- Vous trouvez ça vraiment drôle? Votre copine vous harcèle au téléphone et vous vous êtes la dans une chambre d'hôtel avec une autre. Il s'est rapproché dangereusement de mon visage et m'as dit:
- On a fait quelque chose de mal ? Car si tu veux vraiment que je trompe ma pseudo-copine je suis partant. Je l'ai regardé avec un air dégoûté. Alors premièrement, Aden Wells n'as aucune copine et deuxièmement et pour la dernière fois, arrête de me vouvoyer.
Puis il s'est décalé et s'est rallongé à côté de moi. Il m'a attiré contre lui et à niché sa tête dans mon cou comme tout les soirs.
- Pourquoi tu joue comme ça avec moi ? Ca t'amuses c'est ça ? Qu'est ce que tu veux de moi, je ne t'apporte rien du tout depuis mon arrivée. J'essaie tant bien que mal de rester forte devant lui.
- Je ne veux rien de toi , là n'est pas le problème.
- Et quel est-il ? Demandais-je avec insistance.
- Tu veux vraiment savoir ?
Le problème c'est que c'est toi que je veux.
Mon coeur a loupé un battement. Il battait tellement vite que l'on pouvais l'entendre de l'extérieur. Tout se chamboule dans ma tête. Que voulais t-il dire par c'est toi que je veux.
- De...de quoi tu parles ? Tu compte abuser de moi c'est ca?
Je l'ai senti se crisper.
- Ecoute moi bien, le jour ou il se passera quelque chose de ce genre entre toi et moi, ce sera toi qui l'aura voulu.
Alors détends toi. Dors maintenant.
Cette nuit là j'ai eu mal à m'endormir. Lui il dormait comme un bébé. Il me laissait toujours avec des moitiés de réponses.Je me suis fais réveiller par un bruit de porte. Il faisait déjà jour. Aden est entré dans la chambre avec deux sac et a refermé la porte derrière lui. Il m'a regardé en souriant. J'ai l'impression qu'on est un jeune couple en vacances alors qu'on en ai vraiment loin, très loin.
On s'est dit bonjour puis je me lever et j'ai été me laver le visage.
- On rentre quand?
- La maison te manques ?
- Non, chez moi me manques.
- Tu n'as plus de chez toi.
- Comment ca , je n'ai plus de chez moi ?
- J'ai vendu ton appartement.
- TU AS FAIS QUOI ?
- Premièrement baisse d'un ton. Ensuite ta maison maintenant, c'est la mienne. Maintenant viens t'asseoir et mange.
Je retrouvais devant moi le Aden froid et arrogant. Ce mec est bipolaire. Il y a des fois ou il me fait vraiment peur.
Il a vendu mon appartement avec toutes mes affaires. Et il me dit ca comme ci tout était normal. D'ailleurs comment a t-il pu faire ca, il a surement du y laisser une petite liasse de billets.
- Je n'ai plus faim. Maintenant fais moi sortir d'ici avant que j'hurle à tout les gens que l'on croise que tu m'as enlevé.
Il a avalé son café d'une traite et a relevé la tête vers moi, en me lançant un regard de défi.
J'ai soutenu son regard jusqu'à la dernière seconde. Il a fini par se lever. J'ai attrapé ma veste et je suis sorti en laissant la porte ouverte. Je me suis dirigé vers l'ascenseur. Un couple de personnes âgées en sortaient. Je me suis précipité dedans et j'ai appuyé sur le bouton du rez de chaussés avant que les portes se ferme quelqu'un les a bloqué avec ses mains. Pas de surprise. Il est monté et s'est posé à côté de moi. Les portes se sont refermés.
Nous sommes sorti de l'ascenseur et nous nous sommes dirigé vers le parking de la plage. Arrivé devant la voiture, il m'as ouvert la portière et je suis monté sans un mot ni un regard à son égard. Il a démarré et nous avons pris la route. Je n'ai pas fermé l'œil du trajet. Je n'ai fait que regarder dans le vide. Il a détruit le peu de vie que j'ai jamais eu et me fait exploser les dernières neurones qu'il me reste.
Lorsque que l'on s'est retrouvé entouré de grand arbres , je compris que nous étions bientôt arrivé. Nous sommes arrivés devant un grand portail blanc. Qui s'est ouvert devant la voiture. La vue de cette maison m'as fait perdre tout mes moyens, il s'était à peine garer que je suis sorti comme une furie de la voiture. Je me suis dirigé vers le jardin. J'avais besoin de prendre l'air. Ce jardin était un labyrinthe, plein d'arbustes et de fleurs en tout genre.
J'en ai fait le tour une bonne vingtaine de minutes, j'ai du presque toutes les sentir.
J'ai contourné la piscine et j'ai ouvert la baie vitrée qui menait au séjour. Je suis entré et j'ai fermé derrière moi. Maddie regardait la télé, je l'ai salué.
- Alors comment ca c'est passé ? Vous êtes aller ou ? Aden n'a rien voulu me dire.
- C'est parceque qu'il y a rien à dire Maddie. Ce n'était pas un rendez-vous galant. Il a juste sorti le chien pour qu'il puisse prendre l'air.
Jamais je ne m'aurait cru être capable de parler d'une tel façon. Elle m'a regardé complètement choquée. Je l'ai laissé la et je me suis dirigé vers la cuisine. Mon ventre commençait à gargouiller. Je me suis servie un verre de jus et j'ai pris des gâteaux. Je me suis assise et j'ai mangé tranquillement.
Soudain j'ai entendu des voix en provenance du bureau. Ils s'engueulaient.
- Mais tu es complètement malade.. C'était Maddie. Je fais ce que je veux je t'ai déjà dit... T'es allé trop loin tu le comprends ca... Ce ne sont pas tes affaires, si t'es pas contente tu rentre chez toi... Si tu penses que c'est comme ca qu'elle voudra de toi, tu peux toujours rêver..
J'ai sursauté, j'ai entendu un bruit comme si l'on venait d'exploser quelques chose contre un mur. De quoi parlaient-ils? Ce ne sont pas mes affaires. J'ai entendu la porte du bureau claquer, Maddie est passé devant la cuisine avec son sac à main. Elle est partie. Je m'apprêtais à monter dans la chambre, lorsque je croisais son regard. Il a commencé à se dirigé vers moi. J'ai préféré fuir. Je me suis dépêché de monter les escaliers et je suis allé dans la chambre et je me suis réfugié dans la salle de bain. J'avais vraiment peur qu'il puisse me faire du mal, il n'avait pas l'air dans un état normal. J'entendais ses pas dans la chambre qui se rapprochait de plus en plus de l'endroit ou je me trouvait.
- Kassandra ouvre cette porte.
J'étais tétanisée de l'autre côté de la porte.
- Soit tu l'ouvre maintenant, soit je la défonce.
Il allait vraiment faire ca. Un gros Boum s'est fait entendre, il était à deux doigts d'exploser la porte .
- C'est bon, c'est bon. J'ouvre la porte. Mais calme toi s'il te plaît.
Je me suis rapproché de la porte. J'avais à peine tourner le verrou que je me suis retrouvé propulsé à l'autre bout de cette petite pièce. J'avais le dos écrasé contre le mur, son corps m'empêchait de faire un quelconque mouvement.
- Tu commence vraiment à me rendre fou.
Ses mains retenaient les miennes, la tête enfouie dans mon cou, il me chatouillait avec la pointe de son nez. Son visage a quitté mon cou pour venir se frotter contre le mien. Il s'est pris pour un chat ou quoi. Il est en face de moi et me regarde droit dans les yeux. Je perçois une lueur de désir dans son regard. Son regard a dérivé vers mes lèvres, je n'ai pas baissé les yeux. Je n'ose pas bouger. Son regard a à nouveau recroiser le mien. Et sans plus tarder ses lèvres se sont à nouveau accaparé des miennes. Ses lèvres m'hypnotise. Mon cerveau ne réagit plus. Je ne contrôle plus mes mouvements.
J'ai rassemblé le peu de force que j'avais pour me détacher de lui.
- Arrête de faire ça!
- Arrêter de faire quoi ? M'a t-il répondu innocemment.
- De m'embrasser à tout va. Si t'es en manque de femmes, je pense que t'as les moyens d'avoir celle que tu veux. Je ne suis pas ici pour le plaisir alors cesse de jouer avec moi.
Il s'est mis à rire comme d'habitude, il a cette manie de se foutre de ma gueule.
Il s'est arrêté, a planté son regard dans le mien et m'as dit :
- Regarde moi dans les yeux et dit moi que tu n'aimes pas lorsque je t'embrasse, dit moi que tu n'as rien ressenti en sentant mes lèvres posé sur les tiennes? Tu sais quoi on va faire un truc toi et moi , si je t'embrasse et que tu ne réponds pas à mon baiser, je ne le ferai plus. En contrepartie si tu y réponds je pourrais le refaire autant de fois que je voudrais. T'es partante ?
Il m'as lancé un regard plein de défi . J'ai acquiescé d'un signe de la tête. Si il veut jouer, on va jouer.
Il m'as lâché les mains pour venir posé les siennes sur mes hanches, il m'a regardé droit dans droit les yeux comme pour demander mon approbation . Puis il a rapproché son visage du mien avant de venir sceller nos lèvres. Il a commencé a bouger ses lèvres. Je resté stoïque. Il a continué à me baiser les lèvres. Il m'a serré contre lui avant de me lécher les lèvres. Prise par surprise, il a glissé sa langue dans ma bouche et a commencé à jouer avec la mienne. Je tentais de résister le plus possible. Mais mon corps lui n'était pas du même avis, j'ai fini par répondre à son baiser pour ne pas changer. Ses mains se sont glissés sous mon pull. Il ne m'as pas lâché les lèvres une seule seconde. Je crois que ce baiser a durer une éternité. Il a fini par se détacher de moi , un sourire au lèvres et il a quitté la pièce.
J'avais perdu.
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Aime-moi.( En Pause)
Roman d'amour"Cela fait trois jours que je suis enfermé dans cette chambre, trois jours que je n'ai pas vu la lumière du soleil. Le peu de lumière auquel j'ai droit me parvient lorsqu'il vient me voir. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, ni pourquoi il m'as enl...