Aime-moi.( En Pause)

Partie 7

On est en train de manger mais j'ai l'impression qu'il me regarde plus qu'autre chose.
- Je suis si belle que ça? Lui demandais je sur un ton ironique.
Il me répond sur le ton le plus sérieux du monde. Ca m'énerve.
- Tu peux pas savoir à quel point.
- Vous avez toujours réponse à tout ?
- Presque toujours. Dit-il en ne me quittant pas des yeux .
- Sauf quand il s'agit de répondre à mes questions. Répondais-je en chuchotant. Bon j'ai fini salut.
- Assieds-toi !
- Vous aviez dit que lorsque j'aurais fini je pourrais partir. Maintenant je m'en vais .
- Assieds - toi Kassandra!
Je souffle.
- Qu'est ce que vous voulez encore ?
- Devine. Me dit- il avec un regard pervers.
- Vous pouvez toujours rêver. Je le regarde dégoûtée.
Il s'est mit à rire , c'est agaçant.
- Approche.
- Non.
- Ne me le fais pas répéter.
C'est drôle de le voir s'énerver mais je ne vais pas risquer ma peau aujourd'hui, je veux vraiment finir ma sieste. Je me lève et me met debout en face de lui.
- C'est bon?
Il m'attrape violemment et me fais asseoir sur lui.
-Maintenant c'est bon.
- Lâchez moi ! Qu'est ce qu'il vous prend?
- Je te l'ai déjà dit, tu m'appartiens, je fais ce que je veux.
- Kidnapper les gens ne vous donne pas tout les droits. Lui dis- en me débattant.
- Au contraire . Dit il rapprochant son visage du mien.
Je tourne la tête pour regarder à l'opposé.
Il en profite pour enfouir sa tête dans mon cou. Il chuchote dans mon oreille.
- Tu me rends fou.
Les battements de mon coeur s'accélère.
- Lai...laissez moi partir.
- Arrête de me vouvoyer, ça commence vraiment à m'énerver.
- Je le sais.
Il me regarde incompris. Puis sourit.
- Si je ne vous .. si je ne t'ai rien fait de mal alors pourquoi tu fais tout ça ? Je lui ai dit ça en le regardant droit dans les yeux. Il s'est figé.
Il s'éloigne de moi. J'en profite pour me relever. Il ne me répond pas et détourne le regard. Si il veut me pourrir la vie, moi aussi je sais jouer. Je sors du bureau sans me retourner.

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Aujourd'hui cela fait trois jours que j'ai décidé de ne plus lui adresser la parole. Il peut me faire ce qu'il veut je n'ai plus rien à perdre. Pourtant il a essayé. Mais je ne lui céderait pas. Chaque soir, je ferme la porte à la clé. Et tout les soirs, il essaye quand même d'ouvrir la porte. Me donner cette clé était une grosse erreur de sa part. Je me doute qu'il y en a un double. Mais peut-être qu'il a compris le message. Il était à peu près seize heures . J'avais envie de manger alors je me suis dirigé vers la cuisine et j'ai tout préparé. Je me suis installé sur la table avec mes crêpes et le Nutella et j'ai commencé à manger. J'ai entendu ses pas arrivé dans ma direction.
- C'est toi qui à préparer tout ça ?
Je termine ma crêpe en silence.
- Arrête de m'ignorer.
Il s'installe sur une chaise près de moi. Je me lève pour partir mais il me retiens par le bras.
-S'il te plaît Kassie. Il m'implore du regard.
Je ne comprends pas cette situation. Je me fais kidnappé mais j'ai l'impression que c'est moi celui qui fait souffrir l'autre. J'ai vraiment besoin de retrouver mon chez moi.
La porte est toujours fermé. Les fenêtres bloqué. Il n'y a que de l'étage que je peux voir l'extérieur. Enfin ma seule vue est une immense forêt.
Je me détache de lui et remonte dans la chambre. Cette situation m'épuise. Maddie est passé me voir dans la soirée en rentrant du travail. Elle bosse dans une crèche. Les enfants c'est toute sa vie. Le soir venu on a mangé, puis j'ai un peu regardé la télé avec Maddie et je suis allé me coucher. Elle m'as dit avant que je parte que son frère était désolé pour ce qu'il me faisait mais je suis restée impassible. Je me demande comment elle fait pour accepter tout ca. Dylan ferait ça je lui couperais la tête.
Plus tard il est venu, mais je ne lui ai pas ouvert. Je ne veux pas qu'il pense que j'accepte cette situation.
J'ai enfilé un pyjama, je me suis couchée et j'ai réussi à m'endormir.
Plus tard dans la nuit mon sommeil s'est coupé. J'ai essayé de me rendormir mais j'y suis pas arrivé alors j'ai décidé d'aller me chercher un verre de jus d'orange. Je sors de la chambre et descend les escaliers. Je me dirige vers la cuisine et bois mon jus avant de déposer mon verre dans le lave vaisselle et je sors.
Je m'apprête à remonter lorsque j'entends un bruit en provenance du salon. Je m'y rends et là c'est le choc.
Aden est endormi sur le canapé, et je ne sais pas pourquoi mais il tremble .
Je m'approche de lui, son visage est éclairé par le cheminé. Je m'aperçois qu'il est totalement trempé. Mon dieu qu'est ce qui lui arrive. Je m'approche de lui et m'abaisser à son niveau avant de le regarder quelques instants. Je ne peux pas le laisser comme ca. Je vais essayer de le réveiller. Je lui caresse lentement la joue. Il est brûlant. Quelques secondes plus tard, il ouvre les yeux et me regarde pétrifié.
- A..Aden qu'est ce qu'il t'arrive ?
Il me regarde choqué comme si il voyait un fantôme.
Il arrive même pas à aligner un mot.
- Allez aide moi, lève toi , tu n'es pas un poids plume. Je l'attrape par le bras et l'aide à se relever. Je l'ai ramené dans la chambre. Il a failli tombé dans les escaliers et m'entraîner dans sa chute. J'ai ouvert le lit, et je l'ai fait s'allonger à l'intérieur.
-Je reviens . Luis dis-je
Je suis allé lui chercher un verre d'eau, vraiment grand, et un médicament pour sa fièvre dans la salle de bain. Il l'a bu d'une traite.
Il essaye d'enlever son tee-shirt mais il n'y arrive pas. Mon dieu, je n'arrive pas à croire que je vais faire ça. Je l'aide à l'enlever. Et le dépose sur la table de chevet. Je pars à la recherche d'un gant dans la salle de bain. Une fois trouvé, je retourne auprès de lui. Je suis assise à son chevet en train de lui essuyer le front, le cou et .. le torse. J'essaie de me sortir cette image de la tête et vais déposer son haut et le gant dans le panier. Depuis le début, il me fixe son regard n'a pas quitté le mien mais ce n'était pas le moment d'être déstabilisé.
Je suis retourné me coucher à ses côtés et il s'est endormi contre moi comme les autres jours. Alors que j'étais presque endormie, il m'a soufflé à l'oreille d'une voix faiblarde.
- Tu m'as manqué