Aime-moi.( En Pause)

Partie 18

On était assis là, sur le canapé, devant la cheminée, dans la pénombre. Et il venait de m'avouer qu'il s'était attaché à moi. J'avoue que je m'en doutais un peu. Il était pas très discret. Mais je m'attendais pas à ce qu'il le dise à ce moment précis.
Je poursuivi.
- Je sais que je ne devrais pas être ici surtout vu les circonstances de notre rencontre. Je..
Il m'interrompu.
- Tu veux partir ?
- Non. Laisse moi finir.
Il me regardait attentivement.
- Je sais par contre que je suis ici parceque j'en ai envie. Alors que faisons nous ? Car pour l'instant tout ca ne rime à rien ?
Il est resté figé quelques secondes les sourcils froncés comme s'il était en pleine réflexion puis renchérît avec un sourire en coin.
- On passe un bon week-end ?
-Ca je le savais déjà Aden! Te moque pas de moi.
- Je suis sérieux. Me dit-il. On termine ce week-end tout les deux, et on décidera ensuite de la suite.
Je ne comprends rien. Mais acquiesce.
-Alors quel est le programme? Lui demandais-je.
-Tu verras bien!
Il s'est levé tout sourire et m'as attrapé la main.
- Allez viens prépare toi on sors.
Il me tenait fermement.
-Mais où est qu'on va ?
- Allez dépêche toi.
Il ne voulais rien me dire alors j'ai enfilé mes chaussures et mon manteau et on est sortis.

On a roulé une quinzaine de minutes, j'étais totalement dépaysé. Le soleil se couchait déjà. Le paysage est juste incroyable. Je ne pensais pas qu'il y avait de si beau endroit dans le pays.
On s'est arrêté devant une immense bâtisse en bois baptisé "L'infanterie " Il est descendu et j'eus à peine le temps de défaire ma ceinture qu'il avait fait le tour . Il m'as ouvert la portière.
- Quel gentleman !! Lui dis-je en rigolant.
- C'est surtout que tu arriverais pas à descendre sans moi. Renchérit mon compagnon du week-end.
C'est vrai que le 4X4 est vraiment haut. J'ai parfois l'impression de vivre dans un autre monde. J'ai les moyens de vivre assez bien mais lui c'est encore un niveau au dessus.
Je souris à sa remarque et le rejoins sur la terre ferme. On s'est approché et rien qu'à l'odeur qui se dégageait de l'endroit, j'avais hâte d'y entrer .
On s'est approché et il a ouvert la porte pour me laisser passer.
Nous sommes entrés et alors que je pensais me retrouver dans un petit restaurant de montagne. Nous étions tout simplement dans un immense salon. Tout les meubles était fait de bois ancien. Une odeur nacré se faisait sentir. Je n'eut à peine le temps d'analyser la pièce qu'un cri se fit entendre.
- OH MON DIEU.. mon fils.
Une femme apparu, sorti de je ne sais où. Elle devait avoir la cinquantaine, légèrement petite avec un visage doux et souriant. Elle s'est dirigé  vers Aden et l'a serré tellement fort contre elle que j'ai cru qu'il ne respirerais plus jamais.
Aden lui, était tout simplement en train de rigoler.
- Tante Anne, tu vas m'étouffer.
Elle s'est détacher de lui. Avant de venir le frapper avec le torchon qui était accroché à son tablier. C'était donc elle qui attisais mes sens de l'extérieur.
- Depuis le temps que j'attend que vous me rendiez visite ta soeur et toi. Dit elle en se tournant vers moi avant de reprendre sourire au lèvres. Mais cette magnifique jeune fille ce n'est pas Maddie. C'est ta femme? Tu ne t'ai pas marié sans moi j'espère.
Elle s'est rapproché de moi et elle venu me serrer dans ses bras. J'étais complètement figé je ne savais pas quoi dire.
-Non ne t'inquiète pas je t'oublierai pas un jour comme celui ci.
Elle nous a invité à nous asseoir puis a disparu quelques instants.
Je fixais Aden qui lui étais totalement détendus.
- Tu aurait pu me dire que l'on venait voir ta famille. Lui dis je en chuchotant.
- Ca n'aurait pas été aussi drôle.
Il se moquait ouvertement de moi.
Moi je ne savais même pas ou me mettre.
- Allez viens là. Me dit-il en m'attirant contre lui.
- Tu me le paieras ça Wells. Lui dis je sur un ton plein de défi.
- C'est une menace ? Rigolais t-il.
Je ne répondus plus.
Sa tante nous apporta à boire.
Puis s'installa en face de nous.
- Ton oncle Georges ne vas en revenir.
Mais dit moi comment t'appelles tu? Me demanda t-elle?
- Kassandra 
- C'est très jolie. Et donc ça fait combien de temps que vous êtes ensemble? 
Je suis resté bloqué, je ne savais pas quoi lui répondre. Je préfère dire la vérité.
- Enfaite nous ne...
Aden me coupait.
- Ca fait 3 mois.
Quoi? Mais il est malade.
Je lui fis les gros yeux mais ne pouvais pas le contredire devant sa tante.
Elle semblait plutôt satisfaite de sa réponse en plus.
- Enfin quelqu'un a réussi à te charmer.
Il lui sourit timidement. Qu'était -il en train de se passer? 
- Vous restez pour le dîner ? Nous proposa t'elle. De toute façon vous n'avez pas le choix. Renchéri t'elle.
-Bien sûr. Lui dis Mon supposé petit-ami.
- Aden met la table, ton oncle va bientot rentré. Toi ma fille viens avec moi dans la cuisine.
Je la suivi sans répondre. Cette femme, je crois que personne ne pouvait lui dire non . Ca me fit sourire. Elle était en train de terminé son dîner. Je lui ai proposer plusieurs mon aide mais elle a refusé j'étais donc debout en train de la regarder cuisiner. Mon dieu que ça sentais bon.
- Mais alors raconte moi, ou vous êtes vous rencontrez mon petit chéri et toi ?
Je ne savais pas quoi dire.
- Dans un parc à Paris.
Je n'allais pas lui dire que sous un coup de folie il m'avait enlevé.
- Mon Georges et moi c'était lorsque nous étions jeunes lors d'un feu de camp.
- C'est vraiment trop beau comme rencontre.

Nous avons passer une excellente soirée en compagnie de sa famille. Le dîner était tellement bon qu'il s'est servi deux assiettes.
Son oncle avait failli lui couper la tête quand il l'a vu mais il était surtout très heureux de le voir. C'était vraiment beau à voir.
Nous étions sur le chemin du retour. Et j'avais décidé de ne pas lui adressé la parole. Il parlait donc tout seul au volant de sa voiture.
- Tu ne vas quand même pas me faire la gueule pour ca?
On roulais sur une route à moitié enneigé. J'admirais le peu de paysage éclairé par les phares de la voiture. Lorsque la voiture s'est brusquement arrêté. J'ai systématiquement tourné la tête vers Aden pour comprendre ce qu'il se passait. Mais il était déjà en train de descendre de la voiture. Je tentais d'analyser la situation mais au lieu de se diriger vers le capot de la voiture, il s'est dirigé vers ma portière qu'il a ouverte comme une furie. J'ai bien cru qu'il allait l'arracher.
- Descends de la voiture. M'a t-il dit sur un ton colérique.
-Quoi ? Je ne comprenais pas ce qui se passait. Alors je détachait ma ceinture avant de descendre de la voiture. J'eut à peine poser les pieds au sol que je me suis retrouvé le dos écrasé contre la portière. Son corps m'empêchait toute tentative d'éloignement
Il était là devant moi, complètement crispé. Le regard noir. Je compris alors qu'il n'était pas dans son état normal. Sa respiration était totalement incontrôlable.
Je portais tendrement ma main à sa joue pour tenter de le résonner.
-Calme toi Aden... Regarde moi dans les yeux.
Je sentais ses poings se raidir de par et d'autres de ma tête. Il fuyait mon regard.
- Mon ange regarde moi.
Son regard est venu rejoindre le mien. Son expression mélangeait colère et incompréhension.
- Maintenant respire calmement.
Ses yeux ne me quittaient pas tandis son visage se rapprochait du mien. Ses lèvres sont venu se poser délicatement sur les miennes. J'ai répondu à son baiser. Je ne pouvais jamais me défaire de cette attraction que j'ai pour lui.
J'aurais bien voulu qu'il dure une éternité tant il était doux. Mais il finit par se détacher de moi avant de venir me chuchoter à l'oreille.
- Je déteste lorsque tu m'ignores. Je le regardais perplexe. Allez remonte dans la voiture tu vas attrapé froid.
Je me suis exécuté et nous sommes repartis.
Il brisa le silence qui régnait dans l'habitacle.
- Pourquoi était -tu fâchée?
- Pourquoi lui as tu mentis? Lui répondais-je di tac au tac. Faisant référence à ce qu'il avait dit à sa famille.
- Ce n'était pas un mensonge.
- Non ? Alors comme ca nous sommes ensemble depuis 3 mois ?
- Pas officiellement mais tu m'appartiens.
Je souffle.
- Je t'ai déjà dit que je n'appartenais à personne.
- Ouais, ça s'est toi qui l'as dit pas moi. M'as t-il répondu en rigolant. Les yeux rivés sur la route. Il se moque de moi en plus.
- Tu me rend dingue.
- Je sais toi aussi bébé. M'as t'il répondu avant de se taire brusquement comme s'il avait dit une bêtise. Moi j'étais plus que choquée.

Le reste du trajet s'est fait en silence. Nous sommes rentrés au chalet nous reposé. C'est vrai que la journée fut mouvementée.
Nous étions confortablement posés sur le canapé regardant le journal du soir . Lorsqu'il me demanda :
- Que veut-tu faire demain?
Je le regardais dubitative.
- Je ne sais pas, je ne suis pas du coin moi.
- On fera tout ce que tu voudras l'endroit n'est pas un problème.
- Vraiment ? Lui demandais-je surprise.
- Oui vraiment.
- Alors je veux rester ici.
- Toute la journée ?
- Oui.
- C'est d'accord.
Il n'avait pas l'air de comprendre mais il ne posa pas plus de question tant mieux.

J'avais juste envie de passer une journée au calme. Avec lui.