Je montre les dents, bouillonnant de le voir aussi sûr de lui, surtout que je suis nue, puant un désir forcé, car il n'est en aucun cas pour lui. Drix perd de son sourire en sondant mes pensées, je lui permets de voir combien je le hais, mais surtout, combien je voudrais Key à sa place, voir n'importe quel homme de la meute...
- Aucun mâle ne pourra te satisfaire comme je le peux, ose-t-il répliquer.
Je recule avec méfiance, mains tendues pour me préparer à ma défense, malheureusement, cette position lui laisse le champs libre pour observer mon corps, cela éveille malgré moi une autre vague de chaleur, mon ventre se crispe à la vue de désir dans ses prunelles rubis. Je sers les jambes, tente de ne pas le perdre de vue alors que l'envie inassouvi devient douloureuse, et je perds l'équilibre pour geindre avec rage.
- Je préfère mourir que de te laisser me baiser comme tu ne pourras jamais la baiser, elle. Craché-je en le foudroyant du regard.
- Pauvre petite chose vexée que tu es, se moque-t-il, te rends-tu comptes que ton avis n'importe à personne ? Arrête de te lamenter sur ton sort, et mets-toi à quatre pattes sur le lit...
Piqué que vif, je laisse ma bête gronder, et me jette sur lui, la rage me pousse à le blesser, à lui faire mal, cependant, la proximité de son corps... une corps fait pour le mien... Eveille une autre vague de chaleurs... Différente. L'Alpha se défends, m'attrape par les poignets et me jette sur le lit avec une facilité écœurante, et ce sourire...
Il arrache son t-shirt sans me quitter des yeux, tout y passe, mon corps, mes seins, mes genoux repliés, mes mains de chaque côté, Drix s'imagine des choses salaces et se fait un petit plaisir en me laissant libre accès à ses pensées. Je devrais réagir, partir en courant, m'éloigner de lui... Sauf que son corps est si beau... Sa peau à une couleur dorée et je déglutis alors que l'envie de connaître son gout me traverse l'esprit. Ma colère se tourne finalement vers moi. Je suis lamentable...
- Non, dit soudainement l'Alpha en s'approchant du lit, tout ceci est normal, Masha, nos corps se reconnaissent, le besoin de s'unir en devient douloureux, c'est...
- Qu'est-ce que tu en sais, toi ? Craché-je avec dégout.
Etrangement, Drix fronce les sourcils, et durant une seconde, je vois le corps nu de Léna gémir sous le sien, elle prend énormément de plaisir durant l'accouplement, cependant, l'homme au-dessus d'elle sert les dents, affiche une mine douloureuse alors qu'il se moue lentement sur l'humaine...
Il n'y a aucun plaisir, il n'y en a jamais eu, et depuis peu, la douleur que je ressens dans mon ventre pour le manque de lui est présente... dans son corps... Drix me désir à ce point ? Un sourire de satisfaction étire mes lèvres alors qu'il revient à lui, grognant de frustration, il ne gère plus rien à cette proximité, et cela l'enrage.
- Passons aux choses sérieuses, petite âme, satisfait ton Alpha, gronde-t-il méchamment.
Drix se jette sur moi, je saute d'un bond pour le fuir, malheureusement, il me saisit par la cheville et de tombe à moitié sur le sol, l'autre sur le lit. Par réflexe, je lui donne un coup avec mon pied libre, l'Alpha m'attrape à temps en grognant, puis me retour sur le dis, écarte mes jambes, et me tire brutalement vers lui.
Une nouvelle fois, je tente de me défendre, passe mes ongles acérées sur le long de son torse, cela le fait grogner, mais de plaisir, sauf que je recommence, plus profondément, ça prendre plus de temps pour guérir, et il m'immobilise rapidement les mains au-dessus de la tête. Je me débats, grogne, montre les dents, mais l'Alpha n'a d'yeux que pour mes seins qu'il empoigne fermement.
- Petite louve sauvage... ronronne-t-il, je ne sais pas par ou commencer...
Je le dévisage horrifiée, pas par lui, mais par la chaleur douloureuse qui s'adoucit pour être plaisante, nécessaire, mon corps me trahit. Drix marque ma peau de quatre ligne laissé par ses ongles, et je frissonne, tente de serrer les cuisses pour amoindrir la pression de mon intimité... j'ai désespérément besoin qu'il me touche là.
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Le Refus De L'Alpha
WerwolfLe destin a ses démences, et nous apprenons à subir tout en espérant sa clémence. Notre espèce à la grâce de la Lune, nous avons droit à un cadeau inespéré : Une âme-sœur. Il ne tient qu'à nous de la chercher... Ce fut un cadeau empoisonné, pour mo...