Psychologie et sociologie : des sciences inexactes

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Depuis plus d'un siècle, la philosophie a fait deux petits, deux sciences nouvelles : la psychologie et la sociologie. Je ne citerai pas tous les noms, mais depuis Freud et Durkheim, très nombreuses ont été les recherches et analyses et elles ont permis de mettre en avant des éléments probants, des faits, des mécanismes sociaux et psychiques.

Par exemple, on sait que l'être est la résultante d'un terrain génétique et d'une expérience de la vie (inné et acquis). On sait que l'esprit humain est double : une partie consciente, active, accessible, qu'on pourrait nommer pensée ou raison, et une partie inconsciente, sur laquelle on n'a pas la main. On sait que cet inconscient est façonné par l'expérience : perceptions, interactions, émotions, éducation, pressions sociales. Et on sait que l'un des grands moments de travail de l'inconscient, c'est la nuit, par les rêves.

On sait des tas de choses qui permettent de comprendre mais - en cela c'est une science inexacte - chaque individu est la somme de tant de facteurs et l'objet de tant de variations que la théorie issue de la réflexion et de l'expérimentation ne suffit à le décoder. C'est l'objet d'une relation psychothérapeutique : ajuster à l'être particulier les mécanismes généraux mis en lumière par la science afin de remédier au mieux à la souffrance intérieure. C'est un travail d'équipe entre le sujet de la psychothérapie et son accompagnateur.

C'est l'objet de ce présent cabinet virtuel.

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