Encore et toujours des coups. J'attrape la jambe de l'autre imbécile.
-5 minutes, c'est pas la mort, me plaigne je.
- Il est 19h30, souffle t'il.
J'ouvre instantanément mes yeux et me relève à la même vitesse.
- Quoi !
Je récupère mes affaires.
Avant de sortir je lui demande avant d'oublier:
-Au fait tu es quoi ?
Il lève les yeux au ciel.
- Demi-ange.
Ma bouche forme un rond parfait.
-À demain.
Je me mets à courir comme d'habitude me direz vous. Mes fréros rentrent vers 20h00, je vais être juste mais ça peut le faire. N'empêche je me suis plutôt bien d'emmerdée, peut être arriverais je à le convaincre et sauvée ma peau si possible. J'aperçois l'immeuble, l'appartement n'est pas éclairé. Je redouble d'effort.
Je suis enfin arrivée. L'horloge indiqué 20h13. J'ai vraiment de la chance, ils ne sont pas là.
Je vais me doucher, tout ce sport m'achevée pour de bon et dire qu'il me reste encore mes devoirs. Flûte...
Je prends un paquet de gâteaux dans la cuisine, ça me motive pour faire mes devoirs.
C'est partie. Contrôle en histoire, ça commence bien et quelques exos de chimie. Je termine la chimie rapidement, bien sur, il ne faut pas regarder la qualité. Je me lance dans l'histoire et la conquête de l'Amérique. Quinze minutes que j'essaie à faire rentrer ces foutues dates. J'en ai marre. Je m'endors sur mon bureau. L'entraînement m'a mis K.O. J'ai intérêt à me contrôler le plus vite possible. Sinon, physiquement je ne tiendrais pas que se soit physique ou moral. Je pars pour le monde du rêve en rêvant de cow-boy et d'indien.- Il est introuvable.
- On va finir par le trouver, il finira par peter les plombs et on le coincera.
- Et si c'était Kiara ?
On parle de moi, je ne les ai même pas entendu rentrer, je me réveille doucement mais je garde les yeux fermés.
-Raconte pas de conneries.
-Parle moins fort.
Ils vont jusqu'à ma chambre. Vu le manque de bruit, je suppose qu'ils ont vu que je faisais ma marmotte.
- La réveille pas.
Une douce chaleur m'entoure, il me couvre d'une couverture.
Il finissent par sortir et se dirigent vers la cuisine, avant de rentrer dans leur chambre.
Néanmoins, je voudrais que ce soit un cauchemar, croire que John et Gabriel soient "ça". Peut être que mes parents le sont aussi. Non ça n'a aucun sens papa et maman me l'auraient dit.Je commence à bailler et c'est le signe qu'il faut dormir et le lit sera plus adapté à la situation. Je souffle en voyant mes fiches d'histoire que j'ai lâchement abandonnée. Je réviserai demain matin, je suppose.
Il y a une drôle d'odeur, celle que l'on trouve dans les forêts. Un lapin court au loin et se réfugie dans son terrier. Les arbres sont immenses, je me sens petite. Je me balade tranquillement. Mon attention se pose sur ce ciel bleu sans nuage. Une branche craque. Mon regard se porte derrière moi. Un immense loup me fait face. Bouche bée, aucun son ne sort de ma bouche. Il est vraiment magnifique.
Son pelage est blanc mais une tâche noir recouvre la partie gauche de sa tête. Et ses yeux sont rouges comme les miens quand je suis énervée.Un lourd silence, où il n'y plus aucun bruit.
Le loup s'avance vers moi. Je ne bouge plus. Pas par peur mais par admiration pour cette bête, qui se déplace avec grâce en silence.- Le temps est venu Kiara.
Une voix féminine se fait entendre, sa voix est vraiment rassurante mais impose un respect naturelle, celle d'un chef.
- Tu parles, m'exclame je en regardant le loup.
-Écoute, je suis ta transformation animal, pour l'instant tu me maudis. Mais tu accompliras de grande chose. Si tu as peur où que tu es en colère pense à des choses agréables, aux gens qui t'entourent.
La louve reprend sa route. Elle me regarde une dernière fois avant d'ajouter :
-Bonne chance.
L'alarme de mon téléphone sonne, me faisant sursauter. Je me lève, je me change.
Y a un truc qui m'énerve. Ce sentiment d'avoir rêvé, mais ne pas réussir à se rappeler de quoi. C'est chiant.
Restons calme, la journée vient de commence. Ma mère dirait que se sont les hormones.Bref, mon petit déjeuner avalé, mes dents brossé, idem de mes cheveux, mon sac fait, je me rends en cours. Je prends mes fiches pour réviser en chemin, histoire de sauver ce qui à sauver.
Joie...
La seule chose qui me réjouis, c'est le fait que je vais me faire tabasser la gueule. Ironique, non...
La sonnerie annonçant la fin des cours sonne. Je me rue dehors et rabats ma capuche histoire d'être discrète.
Je descends au sous-sol. Mais aucune aura n'est perceptible. Pourtant Kilian devrait être ici.
Je vais pas attendre 107 ans. Je remonte. J'aperçois un bout de papier avec écrit:
" Cadeaux dehors.
Signé Kilian".C'est étrange, un cadeau, je n'y crois pas trop. Mais bon, restons optimiste. Je sors sans me douter un seul instant de son fameux cadeau.
-C'est elle, s'écrit un homme.
-Attrapez la.
Kilian ce traite, je vais le buter. Il avait juste la flemme de venir et de se fatiguer. J'en suis sûre.
Évidemment, une vingtaine d'homme est largement suffisant pour m'attraper. Surtout si je n'utilise aucun changement. Je me retrouve bâillonné avec les poings liés. Ils m'en emmènent dans un bâtiment quelques rues plus loin. J'entre sans courtoisie, je suppose que ce n'est pas pour boire le thé. Là se tient le gars que j'avais essayé d'étrangler, mais il l'avait mérité, assis sur son fauteuil. Il m'accueile à bras ouverts avec un coup de poing dans le ventre, puis un, puis deux et après j'ai perdu le compte. Deux hommes me retiennent pour que j'évite de tomber, surtout pour que se soit plus simple de donner des coups de poing.
Je crois m'être cassé des côtes, j'ai du mal à respirer correctement. Il finit par arrêter, cela fait encore plus mal.-Tu chiale pas, sourit-il. Pour une gamine avec des côtes cassées c'est pas mal.
Je ne lui laisserai pas ce plaisir. Je suis plus forte que ça.
-Devient l'un des nôtres, ou crêve.
On m'enlève le bout de tissu m'empêchant de parler. Tous sont suspendus à mes lèvres.
Un seul mot sortira et se sera:
- Non
Simple et efficace, tous sont bouche bée de ma réponse.
Le chef perd immédiatement le sourire.
- Sur le toit, ordonne t'il.
Arrivés sur le toit, je le regarde pleine de défiance.
- Tu es sur de ton choix gamine, me questionne t'il.
Je souris encore plus. J'active pour la première fois mes pupilles en gardant le contrôle. Je me défais de ces liens ridicules pour apparaître devant lui en le toisant.
- Crétin es tu sûr de ton choix ?
Oh, il a peur, il a les larmes aux yeux et tremble comme une feuille. J'empoigne sa veste pour le mettre au dessus du vide. Les autres n'osent rien faire. Il tremble encore plus et se pisse littéralement dessus. Il me supplie de le laisser envie, ses copains n'ose pas bouger. Je le laisse partir sans un mot. Toute sa mauvaise troupe s'enfuie avec lui en hurlant que le Diable est là. Et moi, je rayonne. Je me laisse tomber dans le vide, n'ayant plus aucune blessure et ne craignant plus la douleur. J'use de ma dernière transformation celle de la Louve
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Diablo Aux Yeux Rouges
FantasyJ'ai toujours aimé les embrouilles et la bagarre mais apparemment c'est de famille. On ne choisit pas sa famille pour mon cas c'est totalement vrai. Vous pensez que j'abuse, pour une histoire de trône, je dois me battre contre mes frères. Et, on e...