Diablo Aux Yeux Rouges

Chapitre 17

Une légère brise me caresse mes cheveux et ma peau. Le ciel est bleu, sans aucun nuage à l'horizon. L'eau froide touche mes pieds. Je sens une odeur de forêt.

- L'endroit est magnifique n'est-ce pas.

La louve se dirige à mes côtes. Je la regarde dans les yeux.
Ces yeux qui m'ont d'abord effrayé et que maintenant que j'admire pour leurs beautés, mais aussi pour leurs forces.

Elle tourne sa tête dans ma direction, je peux revoir cette tâche noir entourant l'il gauche. Cette tâche qui contraste avec son pelage blanc.

- Je suis heureuse de t'avoir comme alliée, lui dis je.

Elle ne tient pas compte de mes paroles.

- Fais attention, suis la route qui te semble juste, dit elle sérieusement. Être unies peut engendrer de lourd sacrifice. Je compte sur toi.

J'hoche la tête, j'admire son pelage d'il. Puis elle se remet à regarder l'horizon.

- Cette famille n'est pas forcément mauvaise. C'est son dirigeant qui est fou.

- Explique moi, lui demande je.

- Autre fois, nous étions respectés sans pour autant faire la guerre, nous étions en paix. Un jour, un nouveau dirigeant est apparu. Pour lui, le vrai respect s'obtenais par la force et la crainte.

-Ilias, pense je tout haut.

-Oui, cela fait plus de deux cents ans qu'il est au pouvoir. Personne ne sait comment il fait pour rester en vie, elle me regarde à nouveau. Tu dois le découvrir pour le bien de tous, de tes amis comme de ta famille.

Le paysage commence à disparaitre doucement dans les airs.

- Je compte sur toi Kiara, dit elle avant de disparaitre. Trouve la réponse.

Alors, la chose que je fuyais le plus, je vais devoir l'affronter. Cette fois se sera pour de vrai.

J'ouvre mes yeux. Lucas est assis sur une chaise. Il s'est endormi comme il pouvait, vu ses cernes il a du veillé toute la nuit.
Lentement, je me lève pour ne pas le réveillés. À côté, se trouve mon masque.
Je vais peut être les décevoir, mais je n'ai pas le choix. Je sors de mon lit récupére mon masque. Je remarque que mon tee shirt est rouge de mon sang.

Ma blessure quant à elle a bien cicatrisée. Josette a fait du bon boulot. Je me dirige vers l'entrée en récupérant mes chaussures.

- Tu vas où ?

Je retourne c'est la vielle de Maxime qui boit son café sur une chaise

-Je vais régler mes affaires une bonne fois pour toute, m'exclame je. Je ne peux pas abuser de leur générosité éternellement.

Elle glousse doucement en posant sa tasse.

- Fais pas de conneries, ils tiennent à toi et soigner ta blessure c'était pas une partie de plaisir.

- Je le sais.

Je sors dehors, il est 7h00 du matin. Il n'y a personne dans les rues. Je me dirige chez Ethan pour la dernière fois. Une fois arrivé, je me dirige à la douche pour me laver, je me m'habille avec des vêtements propres. Je pris du papier et un stylo pour écrire une lettre.

"Désolée, je vais peut être faire une conneries. Mais je dois changer les choses.
Je n'ai pas envie que tout le monde soit blessé pour des affaires de famille. Je pars les rejoindre.
Merci pour tout..."

Je laisse la lettre sur la table à manger. Je prends juste mon masque et un couteau

La partie de cache-cache va bientôt se terminer pas comme je l'aurai souhaité mais tant pis.

J'arrive à l'immeuble de mes frèros. Je mets mon masque, j'entre chez eux sans un bruit. Je me dirige vers ma chambre, où mon clone dors profondément. Je lui transperce le ventre avec mon couteau.

Soudain, elle se met à hurler. Je l'attrape à la gorge pour l'immobiliser et la calmer.
Mes frères ne tardent pas à arriver. Je souris sous mon masque.

-Kiara, hurle John au bord des larmes

Je lui tranche la jugulaire sous leurs yeux. Le sang s'échappe de son corps et gicle sur mes proches frères. Je la lache telle un jouet sans valeur. Ils sont dévastés avec les yeux rougis et les lèvres tremblantes. Gabriel s'approche de moi prêt me tuer. Mais le cadavre disparaît presque instantanément. Leurs yeux deviennent des soucoupes.

- Arrêtons ce jeu, dis je.

Pour souligner mes propos, j'enlève mon masque et laisse apparaître mes pupilles.

Plus de retour possible...

- Tu, non, c'est impossible, s'enerve John. Tous ce temps. Pourquoi.

Derrière Gabriel tombe par terre, aussi surpris.

John s'avance, plein de rage, il me tient par les épaules en me secouant.

- Comment ?

- J'ai mes secrets.

Doucement, ses mains se mettent à glisser, il regarde par terre, le regard vide et dévasté.

- Il faut partir, dit lentement Gabriel.

John le regard surpris. Il hoche simplement la tête.

Tous s'est dérouler vite nos valise faites, nous nous sommes dirigés vers la voiture. Gabriel a conduit tout le long du trajet. Personne ne parvient à sortir un mot, chacun tourmenter par ses mensonges, seule la radio brise ce lourd silence.

- On est arrivé, lance Gabriel en arrêtant la voiture

On arrive dans un immense château et encore le mot est faible. Des femmes habillé en gouvernantes nous attendent à l'entrée.

J'ai encore du mal à me dire que je suis arrivé ici de mon plein gré.