Chapitre 35

34 2 0
                                    

Pdv de Dean :

-" Comme je te l'avais dit il y a quelques jours, quand j'avais appris que ma mère avait disparu, j'étais jeune et encore naïf. Comme mon père, je pensais qu'elle avait été enlevé par de simples personnes. Nous avions fait des enquêtes de notre côté mais ça tu le sais déjà. Ces recherches n'avaient servies à rien et nous avions ou du moins mon père, avait jeté l'éponge. Pendant quelques mois, je réfléchissais à toutes sortes de scénario. J'avais demandé à mon père si il avait encore le rapport que les flics lui avait donné. Il m'avait confirmé qu'il l'avait posé dans son bureau. Je l'avais pris et pendant des semaines, j'étudiais celui-ci dans les moindres détails. Mon champ de visions s'élargissait de plus en plus. Je m'étais même demandé si ce n'était pas qu'une simple personne mais quelque chose de Surnaturelle qui avait enlevé ma mère ...  Je m'étais renseigné dans notre bibliothèque privée sur l'existence des vampires, des loups garous, des démons et autres... sur leurs pratiques et leurs façons d'agir. Et l'un de ces monstres correspondait à une réaction typique qu'il aurait pût avoir pendant l'enlèvement. Des traces avaient été laissé sur le lieu de l'enlèvement. Du sang appartenant à ma mère, une table renversée, des verres en miettes ect...
J'avais la certitude qu'il s'agissait d'un vampire. Et dans mes livres, il était écrit que les vampires agissaient en meutes ou du moins vivaient accompagnés. Un jour j'en avais parlé à mon père de mon hypothèse et il me demandait à plusieurs reprises si je n'étais pas devenue cinglé.  Je lui avais donc tout expliquer avec toutes mes preuves que j'avais sous la main et il était comme...fière de moi. On se remit alors à chercher ensemble plus d'infos sur ce nid de "suceurs de sang" et on était allé sur le terrain à plusieurs reprises pour les chopper. Jensen pendant ce temps là, faisait des recherches sur d'autres affaires bizarres sur les alentours concernant des éventuels vampires. Un soir, mon Père et moi, allions dans le QG des vampires pour enfin libérer notre mère et pour pouvoir tous les buter mais devines quoi ! Ils avaient ou presque tous disparus ! Paff ! Sauf un. Je me rappelle encore de son nom: Jack Miller. Un roux, grand et baraqué. On l'avait assommé et ligoté avec des chaînes rouillées sur une chaise. On l'avait torturé en lui introduisant du sang de mort dans ses veines pour obtenir le plus d'informations possibles sur le nid et ma mère. Mais ce con faisait son malin et se croyait plus fort que nous. C'est alors que je pris le sabre que mon père avait apporté et je le décapitai. Mon père était littéralement sous le choc. La tête du roux était tombé à mes pieds et au lieu de ressentir de la peur ou du dégoût, j'étais fière et heureux de moi. Face à ma réaction, mon père m'avait pris par le bras et m'avait emmené à la maison. Ce soir là, il m'avait engueulé d'une force inimaginable. Il avait brisé un bon nombre de choses et m'avais juré de ne plus jamais m'emmener à la "chasse". Mais je lui avait craché que c'était trop tard pour revenir en arrière et que je voulais trucider tout les autres vampires qui croiseraient notre chemin... Les jours suivants, la maison était toujours sans dessus dessous et un matin nous avions eût la visite d'une étrange dame. Une noire, cheveux bruns et frisés, taille fine avec un tailleur mauve si mes souvenirs sont bons. Mon père l'avait accueillit sous notre toit en désordre et elle me posa plusieurs questions. C'était une psy. Mme. Murphy. Ces questions étaient sans queue ni tête et parfois indiscrètes. Elle me demandait si j'étais heureux. Je lui avait répondu que non. Elle m'avait demandé pourquoi. Je lui avait dit pour ma mère. Elle me demandait ce que j'en pensé. Je lui avait répondu que c'était à cause de ces saloperies de vampires et elle avait tout de suite compris que j'étais ailleurs... Elle avait conclût l'interrogatoire par " Ne t'inquiète pas Dean. Là où je vais t'envoyer, on prend soin des enfants comme toi." Et c'est là où le véritable cauchemar avait commencé...
Pendant plus d'un an je suis resté dans cet affreux endroit. J'avais constamment peur de me faire agresser ou violer. Les locaux me faisaient froid dans le dos. Les personnes internées là bas étaient réellement atteintes de folie et moi à côté, j'étais un ange. Je vivais dans  la souffrance et l'ennuie. Aucune personne m'inspirais confiance. Pas même le personnel. C'était même les pires... Ils me regardaient comme si j'étais un demeuré ou un fou. J'avais juste eût le malheur un jour de m'être confier à une infirmière et celle- ci avait tout balancé ce que je lui avait avoué. Vampires, démons, tout ce que je croyais et pensais. Je lui avais tout dit parce que je pensais réellement qu'elle me comprenait et parce que j'avais besoin de parler à une personne normale... Et un jour, j'avais appris qu' elle avait tout dit à tout l'asile et du coup les gens me traitaient de demeuré et personnes oser m'approcher... J'étais seul et déprimé jusqu'au jour où on me proposa de partir sur de bonnes bases et de retourner à l'école. Ce que j'avais direct accepté mais il y avait une condition : que je ne reparle plus jamais de mes croyances ou autres à qui que ce soit. Ce que j'avais juré évidemment... Je voulais à tout prix sortir de ce trou à rats ! J'étais donc allé au lycée, les gens savaient, je ne sais comment, mon passé et m'avaient harcelé sur ça. Je les menaçais de venir chez eux le soir et de les brûler vif dans leur sommeil. Mais je bluffais quand je disais ça. Je voulais juste qu'ils me foutent la paix... Puis vient ce fameux jour où un gars, James Dullen je crois, m'avait vu un jour en sortant des cours et m'avait proposé un job où je me ferrais du fric facile: en gros pendant une période, j'ai dealé. Et un soir alors que je faisais ma tournée habituelle, comme si je n'étais pas déjà encore assez d'emmerdes, des flics se sont pointés et m'ont coffré. Je suis allé en tôle pendant un an ou deux et j'en suis ressorti il y a un an. Après cela, mon père ne pouvait plus me blairer et me traitait de " sale con" de "fouteur de merdes " ou bien "d'emmerdeur"... Jensen m'avait conseillé de partir avant que mon père commette un homicide involontaire et je l'ai écouté sous ses précieux conseil.  Je suis donc partis de mon pays natal avec le fric de mon père que j'avais pu chopper sur son compte en pensant pouvoir  changer ma vie et je me suis installé à Springfield avec mon meilleur ami qui en avait mare de sa vie avec ses parents soit disant relous... Voilà. Maintenant tu sais absolument tout sur mon sinistre passé... "

J'arrête un moment mon monologue, exténué, et regarde la réaction de ma copine. Elle n'avait pas l'air ... je ne sais pas... elle n'était pas elle. Elle était là sans vraiment l'être. J'avais l'impression que me comprenait. Comme si elle avait déjà vécue ce genre de situation... Son regard était plongé dans le miens et demeuré vide. Elle avait une larme bloquée dans ses yeux et elle restait muette et calme. J'appréhendais sa réaction mais elle me sauta  brutalement dans les bras.

-" Pauvre chéri... C'est horrible ce qu'il t'es arrivé ! Les gens sont vraiment tous des cons ! Tu ne méritais pas d'être traité de cette façon... murmura-t-elle dans mon cou, Tu es le meilleure homme que je connaisse et je peux te dire que les personnes qui t'ont mal traité dans le passé étaient vraiment des crétins ! Les seuls fous sont eux dans l'histoire ! "


Ce qu'elle venait de me dire m'avais touché et pour la remercier, je l'a resserai plus fort contre moi. Je sentais son cœur battre la chamade à travers sa grosse polaire grise souris. Ses cheveux chatouillaient mon nez et je lui collais de milliers de baisés dans son cou. 

-"Merci" lachais-je.

-"De quoi ?" 

-"D'être là pour moi..."

-"Il faut bien que je serve à quelque chose !"

Au bout d'un certain moment, je m'écarte difficilement d'elle et me lève doucement pour ne pas me provoquer une chute de tension. Une fois debout, je lui tendis ma main pour qu'elle puisse se relever à son tour mais elle me poussa, se leva d'un seul geste puis cria, un sourire scotché sur son joli minois :

-" Le premier dans le lit n'aura pas à faire la vaisselle aujourd'hui !"

Ah...Je crois que je tombe amoureux...

*************************************************************************************************

BONJOUR/BONSOIR mes lecteurs et lectrices,

un nouveau chapitre de publié et un mystère dévoilé mais tant d'autres à découvrir...

A bientôt pour la suite...

Le crépuscule d'une rose

Le crépuscule d'une rose

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



SurvivanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant