17.

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La salle dans laquelle ils arrivèrent semblait ne pas être finie, ou du moins, côtoyait une terre nue qui surgissait dans son habitacle. Partout où il n'y avait pas de la terre, les vrilles des dessins tapissaient les murs.

- Je ne sais pas si ce sont des énigmes, commença Camille, mais ces dessins veulent définitivement nous dire quelque chose.

- Ce sont mes tatouages qui se répètent en boucle, objecta Rebecca.

- Oui, mais on dirait qu'ils ont une structure. Regarde, à chaque fois, il y a plus ou moins un sens à suivre. Et ils se condensent avant de former des dessins plus figuratifs.

Tout en parlant, il suivait avec le faisceau de sa lampe, les circonvolutions sur les murs. Il arriva finalement vers une surface près du sol où la terre semblait avoir été déplacée récemment.

Rebecca s'approcha de l'endroit en question.

- Si on suit ton raisonnement donc...

Elle balaya du pied la terre et dévoila ainsi de nouvelles silhouettes.

- Il y en a aussi un là.

Charlie, au fond de la salle, se tenait également devant un tas de terre qu'elle venait de déblayer.

- C'est quoi le tien ? demanda Rebecca.

- Toujours l'oiseau, la fougère et le rongeur. On dirait qu'ils suivent des traces. Et toi ?

- Pareil. Mais ils sont devant un trou. Ils jettent des trucs dedans, des cailloux, peut-être.

Camille regarda par-dessus l'épaule de Rebecca.

- Ça raconte une histoire ! s'exclama-t-il.

Rebecca se releva pour faire face à un nouveau passage. Elle éclaira dans la direction de Charlie et découvrit qu'il y en avait également un de son côté.

- Et comment est-ce qu'on peut savoir quelle version est la bonne ?

- Il doit y avoir une logique..., répondit Charlie.

Si les trois amis partent dans le passage qui se situe vers Charlie, rendez-vous à la partie 19.
S'ils choisissent le passage se trouvant vers Rebecca, rendez-vous à la partie 20.

Le chant du colibriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant