Le réveil fut brutal.
Marzia s'était empressée de venir me réveiller directement après elle, soit à huit heures du matin. Bonjour le samedi matin ruiné. Je luttais actuellement avec mon corps pour ne pas que ma tête tombe dans mon bol de céréales.
J'étais nerveuse pour deux raisons : la première était tout simplement le fait de passer deux journées entières avec monsieur Jefferson. La deuxième, c'était que j'avais l'impression que Coleen nous faisait la tête.
Je terminai mon bol de céréales et le déposai dans l'évier avant de me rendre dans ma chambre pour me changer. Ne connaissant toujours pas le programme de la journée, je partis retrouver Marzia pour la questionner un peu et savoir pour quelles circonstances j'étais supposée m'habiller.
Plantée devant la porte de la chambre de ma sœur, je frappai avant d'entrer et devinai au bruit de l'eau que Zeke devait être sous la douche, alors j'entrai.
La vue qui s'offrit à moi me donna un gros coup de chaud et je me retournai vers la porte pour être de dos à mon professeur. J'avais senti le rouge me monter aux joues dès l'instant où mes yeux s'étaient posés sur ses abdominaux.
Dieu qu'il était bien foutu ! Et ce n'était pas lui qui était sous la douche, mais bien Marzia.
— Tu peux te retourner, tu sais, se moqua-t-il.
— Habillez-vous d'abord.
— Tu m'as déjà vu torse nu.
— Mais vous aviez un pantalon, pas une simple serviette autour de la taille.
Il rit et je souris. Je savais que si je ne me retournais pas de moi-même, il viendrait le faire à sa manière, alors je capitulai et me mis face à lui. Je ne savais plus où poser mes yeux face à autant de peau nue. J'avais envie de poser mes mains partout sur son corps qui avait du en faire baver plus d'une auparavant.
— J'ai besoin de savoir ce qu'on va faire plus exactement pour savoir comment m'habiller, expliquai-je.
Il me reluqua de la tête aux pieds sans aucune gêne avant de se gratter le menton d'un air pensif. Était-il en train de le faire exprès ? Sans doute.
— Je te le dis si tu m'expliques une petite chose sur toi, tenta-t-il.
Sa petite manigance me fit lever les yeux au ciel et je soufflai avant de me retourner pour ouvrir la porte, mais il me tira la main sans que je ne m'y attende et je me retrouvai étendue sur lui, sur le lit de ma sœur.
Oh non !
Mes mains qui, quelques secondes plus tôt, rêvaient de le toucher, étaient maintenant légèrement soulevées pour éviter de se poser sur ses abdos magnifiquement bien dessinés. Ça allait beaucoup trop loin, mon corps était entièrement étalé sur le sien et j'avais peur que sa serviette ne cède à autant de mouvements.
— Vous n'êtes pas bien ? murmurai-je sans pour autant cacher ma colère.
— C'est mon indice pour notre activité de la journée, expliqua-t-il, hilare.
— Vous êtes vraiment le roi des abrutis !
Je rassemblai tout mon courage et appuyai avec mes mains sur son torse pour me redresser et rouler sur le côté, mais il me suivit dans mon mouvement. Il était à présent au-dessus de moi et je ne pouvais plus bouger. J'essayai de ne pas penser à ce qu'il y avait derrière la serviette et gardai mes yeux rivés aux siens. Son petit sourire victorieux me fit comprendre que je n'avais pas le choix de répondre à sa question.
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Breaking the limit - 1
Dla nastolatkówJiulia est jeune, maligne, et elle sait que la vie peut parfois ne tenir qu'à un fil. La sienne ne lui a d'ailleurs pas beaucoup souri, mais le sort semble enfin avoir décidé de ne plus s'acharner sur elle. C'est pour cette raison que pour ses deux...