Chapitre 12.4 ⭐

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Quand je débarquai devant le restaurant des parents de Connor, les lumières étaient déjà éteintes et Connor m'attendait appuyé contre la façade. Lorsqu'il m'aperçut me garer, il se dépêcha de se faufiler dans ma voiture pour déposer un léger baiser sur mes lèvres.

— Je suis désolé pour ce matin, murmura-t-il.

Je me reculai pour l'interroger du regard. Remarquant que je ne comprenais pas pourquoi il s'excusait, il reprit :

— Je ne voulais pas t'attirer des problèmes... ni partir comme un voleur.

— Oh, elle en a vu d'autres ! Par contre, je risque de passer par une conversation assez gênante avec Carmela incessamment sous peu à cause de... ce que nous avions commencé à faire.

Un sourire narquois apparut sur son visage alors qu'il se penchait un peu plus vers moi.

— Et... qu'avions-nous commencé, exactement ? murmura-t-il au creux de mon oreille.

Un frisson me parcourut l'échine et il déposa un baiser sous mon oreille.

— Je vais te ramener chez toi, m'étranglai-je presque.

Merde, cette zone était vraiment très sensible.

Il acquiesça et alluma la radio. On ne s'échangea pas un mot durant le trajet, mais il posa sa main sur ma cuisse et commença des petits gestes circulaires sur celle-ci. Je me retournai vers lui en souriant.

— Essayerez-vous de me distraire, monsieur Lewis ? questionnai-je.

Il détacha sa ceinture et s'approcha de moi. Ne voulant pas tuer un deuxième Garfield, je gardai les yeux sur la route quand sa bouche vint frôler ma joue, avant de descendre le long de ma mâchoire pour finir dans mon cou. Il déposa un léger baiser dans mon cou avant de rapprocher sa bouche de mon oreille, je pouvais sentir son souffle chaud me chatouiller celle-ci, et il me répondit :

— Pas le moins du monde.

Et sur ces dernières paroles, il reposa ses lèvres là où mon pouls commençait à s'agiter, me forçant à incliner la tête. Il mordilla légèrement ma peau sensible avant d'y déposer quelques baisers pour apaiser un peu la sensation, toujours au même endroit. Il fit naître une sensation que je ne connaissais pas trop bien dans mon bas ventre, mais celle-ci se stoppa directement quand je compris ce qu'il était en train de faire. Je remettais ma tête droite et pouvait deviner qu'il souriait, fier de son travail.

— Tu n'es pas sérieux ? m'énervai-je.

— J'en avais envie, répondit-il simplement.

Il se remit correctement sur son siège et je passai ma main dans mon cou, là où il avait laissé sa trace. Je détestai ça ! Pas que j'en avais déjà eu auparavant, mais je trouvais ça... je ne savais même pas. Je ne supportais juste pas le fait qu'une personne puisse en marquer une autre comme ça, comme un cobaye mâle urinant sur sa promise pour marquer son territoire.

Le trajet jusque chez lui ne se passa finalement pas aussi calmement que prévu puisque je m'emportai quant à sa prise de confiance soudaine qui l'avait poussé à me marquer. Il prenait ça à la rigolade, mais je n'étais plus d'humeur à rire. Je savais que ma colère aurait disparu dès le lendemain, mais pour l'heure, je n'étais vraiment pas contente.

Je me garai finalement dans le garage avant de rentrer dans la maison. Il faisait noir, je supposai donc que Carmela dormait déjà ainsi que Félix et sa sœur. Je pris la direction de la cuisine pour me servir de quoi boire avant d'aller dormir et profitai du fait que la maison était plongée dans le noir pour enlever mon soutien-gorge sous mon top.

Breaking the limit - 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant