Eh oui ! On n'est même pas épargné chez nous !
Bien sûr, on s'est bien amélioré depuis le Moyen Âge. Avant, les femmes restaient à la maison, s'occupaient de la cuisine et du ménage, et des enfants. Elles étaient aussi là pour nettoyer les pieds des hommes lorsqu'ils rentraient des champs. Bref, le vrai cliché. Donc oui, on a progressé. Mais dans tous les autres domaines (science, médecine, connaissance, découverte...) on s'est aussi amélioré pas vrai ? Donc ce n'est pas une excuse.Enfin bon, il faut pas avoir trop d'attentes, non plus.
* Soupir *
J'en reviens au sexisme à la maison.
Même sans qu'on s'en rende compte, on est discriminées. Il suffit que un homme ait été élevé habitué au fait que lui ne devait pas aider aux tâches ménagères, et que ce soit les femmes qui s'occupaient de la maison, qu'il n'aide pas chez lui et laisse sa femme tout faire. Alors, son fils croira lui aussi la même chose. Et il ne n'aidera pas dans sa maison, avec sa femme et ses enfants. Et ainsi de suite. Il suffit seulement qu'un pere, qui respecte les femmes autant que les hommes, et qui veut que sa fille ait les mêmes choses, les mêmes droits, que son fils, qui enseigne ceci à ses enfants, et déjà tous ses descendants se battront pour l'égalité. (Comme le père de Marie Curie et de Bronia Dluskia. Allez voir leur histoire, Le Pacte des Sœurs !) Bien sûr, ce n'est pas facile, quand on domine et quand on en profite, de vouloir perdre tout ça. Mais n'est-ce pas mieux, plus juste, plus fructueux pour la société, d'être égaux ? Quand tout le monde pourra voir ça, alors on aura fait un grand pas vers l'humanité et l'égalité.Alors les filles, lorsque vous voyez que votre petit ami/fiancé ne range jamais sa chambre à 20 ans, vis toujours chez sa mère et la laisse s'occuper de lui et de la maison, il faut venir à la conclusion qu'il attendra la même chose de vous. Autant à l'époque les femmes allaient de leur père à leur mari, autant les hommes allaient de leur mère à leur femme !
Alors courez loin et vite.
Le sexisme à la maison vient dans des formes plus petites, aussi. Quand, en débarrassant la table, le garçon est félicité et admiré pour sa contribution, alors qu'on ne remercie même pas la fille. Quand on force à la fille à jouer au tennis et au piano et au garçon du foot et de la guitare. Dans ces cas-là, le garçon aussi est victime. Parce qu'il ne faut pas croire que la fille est la seule victime. Les hommes aussi connaissent les discriminations. C'est juste bien plus rare.
À table, une fois, on énumérait les femmes dirigeantes. Parmi eux, il y avait Angela Merkel. Angela Merkel est chancelière d'Allemagne, très connue pour sa réussite. Car elle a très bien réussie. Elle a rendue l'Allemagne meilleure. Elle en est la dirigeante depuis très longtemps maintenant ( je ne connais pas le durée exactement, si quelqu'un le sait, mettez le dans les commentaires !), et est très apprécié des allemands. Donc, on était en train de pratiquement chanter ses louanges, quand papa est intervenu en ajoutant :
- Oui, c'est vrai, elle a fait beaucoup de bien. Elle pourrait être un homme.
Un minute de silence.
Est-ce que vous pouvez sentir mon énervement et mon indignation ?
Évidemment, ça n'a pas plu à moi et ma mère. Elle a répondu :
- Et bien non, Merkel est une femme. C'est pas parce qu'elle a très bien réussie et qu'elle est très respectée qu'elle pourrait être un homme ! C'est n'importe quoi, ça !
Cette remarque montre que, malgré le fait que mon père a été élevé avec quatre sœurs et est donc assez juste dans ce domaine, il n'aurait pas cru une femme capable de faire autant. Ou alors il n'a pas voulu avouer que la femme pourrait apporter plus de bien à un pays que la plupart des hommes. (Quand est-ce qu'une femme a déclenché une guerre ? Ou causé une famine ? À ma connaissance, elles ont plutôt essayé de rétablir la paix ! Regardez Malala, ou Sœur Thérésa !) Donc il s'est senti obligé de la considérer comme un homme, sans quoi sa fierté et sa virilité seraient mis en jeu. Bien sûr, mon père n'a jamais discriminé une femme volontairement, il est juste, comme tout le monde (même les femmes), habitué à cette idée.
S'il vous plaît, parlez en à vos parents ou à d'autres adultes si vous sentez que vous n'êtes pas considérés justement au sein de votre famille. Ça pourrez changer beaucoup de choses.
À la prochaine avec le chapitre le sexisme au quotidien : au travail !
- Laetitia
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Comment flatter l'égo d'un homme pour qu'il t'achète du chocolat
No FicciónExtrait : «Je me suis sentie emportée par toutes ces voix, proclamant la même accusation, espérant toutes plus de justice et d'égalité, vibrantes de fièvre, d'espoir et de puissance.» ______ L'inégalité homme-femme, en voilà un thème délicat. Si dél...