Animal l'Animal.

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Point de vue de SETH.

Je déteste ce type. Ce Klaus, il est pas là depuis un mois et il a déjà tout, les filles, l'équipe de sport, la popularité en gros. De plus, tout comme Ken il a trouvé comme passion le fait de me tourmenter, pas d'altercations physique loin de là , mais il avait compri que sa présence me foutait la frousse et en profitait un max. Même les membres de sa famille qui sont dans notre lycé sont devenu populaires , la famille parfaite quoi. Il y a quelques temps la rumeur selon laquelle Klaus serait un vrai coureur s'est propagée , Leslie , chef des meneuses de claques, ne cesse de venter l'endurance presque démoniaque dont faisait preuve selon ses mots. Et depuis toutes les filles le ciblent pour pouvoir en profiter aussi.

Aussi, je remarque de nombreuses choses, des détails aux quels les gens ne semblent pas faire attention. D'abord, cette famille mangeait toujours ensemble, banal me direz vous, sauf que Klaus semblait humer la nourriture , bien sur discrètement, mais moi je l'avais remarqué. Je remarquai aussi que ses frères et soeurs semblaient ne faire les choses que parce qu'il avait l'air d'approuver , comme s'il était une sorte de super baby Sitter. Aussi, je l'ai entendu grogner une fois contre sa soeur lorsque celle-ci lui donna une tape derrière la tête. Il se comporte comme un animal, sûrement les hormones. Pour ma part je ne peux faire de constat similaire, mon niveau de testostérone est si bas que j'ai à peine deux ou trois poils sur la surface de mon corps, mis à part sur ma tête je suis totalement glabre. Isabella parle de puberté tardive, comme si elle était médecin.

C'est l'heure du sport, je choisis les sports collectifs car ils ne demandent pas que je sois à moitié nu. J'ai la permission de me changer dans le local du journal, à cause de mes cicatrices je n'ai pas envie de me changer devant les autres. Une fois en tenue je me dirige sur le terrain de sport, et débute mes étirements, ne faisant plus attention aux bruits derrière moi. J'adorais le sport, même si mon allure chétive et mon gène face à mes cicatrices m'empêchaient d'en pratiquer énormément. Une fois suffisamment étire je me redressai, pour tomber sur le regard lubrique de Ken surement occupé à mater mes fesses encore une fois. Je me mis à courir avec les autres, et bien vite je fus à la traine, mais m'empêchait d'abandonner, de ne pas donner aux autres une bonne raison de se foutre de moi. Essayant tant bien que mal de tenir le rythme, je ne remarquai pas tout de suite que je n'étais plus seul à l'arrière, Nicklaus se tenait à côté de moi. Je me mis encore plus à le détester, le mec courait bien plus vite que tout le monde et pourtant il ne transpiraît même pas d'une goutte, et contrairement à moi n'avait pas l'air de s'étouffer à chaque foulée qu'il effectuait. Quand nos regards se croisèrent il effectua un petit rictus moqueur.

_ Ça n'a pas l'air d'aller mon ange.

_Sans ...s... sans blague, m'efforce-je à dire, tu veux quoi encore.

_ Ben ? c'est quoi ce ton que t'emploi avec un ami ?

Je ressenti encore ce frisson le long de mon corps, ce frisson glacial, la mort. Je ne sais pas si cest juste moi mais chaque fois que je me retrouvais seul avec lui je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. Et je le détestais encore plus pour me faire sentir aussi faible, aussi démuni, aussi vulnérable aussi excité Hein ! Quoi ? Ressaisi toi Seth tu dérailles.


Point de vue de Klaus.

Ce petit est franchement l'humain le plus amusant que je n'ai jamais rencontré, il a beau avoir peur de moi il ne cesse de vouloir me défier et me montrer à chaque fois qu'il ne m'aimait pas. Mes ruts étant enfin passés, je pouvais rester à coté de lui sans forcement avoir envie de le faire taire en le violant, faux dire que j'ai sauté des dizaines de filles cette semaine, et pas que des élèves. Je me retournai subitement vers Seth, une drôle d'odeur flottant autour de lui, je remarquai une coupure sur sa main gauche.

BLACK VENUMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant