CHAPITRE 8 [Le baiser]

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PDV Dylan

Hakuna Matata,
Mais quelle phrase magnifique

Hakuna Matata,
Quel chant fantastique!

Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie,
Sans aucun souci,
Philosophie

Mes paupières s'ouvrir et par automatisme je me saisis de mon téléphone pour éteindre mon réveil. Je dégageais alors la couette et parti ouvrir les volets de ma fenêtre.

Je me mis à appeler ma mère en criant à travers la maison, sachant très bien qu'elle prendrais au moins dix minutes avant de sortir de son lit puis je me dirigeait en direction de la cuisine et sorti tout les outils nécessaire pour la préparation de crêpes.

Alors que je retournais la quatrième je vis ma mère émerger et se diriger tel un zombie vers le placard pour en sortir des vers et des assiettes.

- Ça va mon chéri, bien dormi ?

- Oui, très bien et toi ? Tu n'as pas travaillé trop tard hier j'espère ?

A en voir sa tête, elle avait dû travailler jusqu'à minuit pour finaliser le dossier sur lequel elle travaillait en ce moment. Celui-ci lui prenait énormément de son temps et de sa santé. J'en voulais à mon père de nous avoir laisser de cette manière lorsque j'avais cinq ans pour laisser ma mère s'occuper seule de moi. C'est de sa faute si aujourd'hui, elle arborait des cernes ainsi qu'une fine rine sur son front, lui enlevant de ce côté enfantin qui caractérisait tant ma mère. Celle-ci n'avait pourtant pas perdu de sa joie de vivre et de son courage, et elle me répondit en souriant :

- Non ça va, j'ai super bien dormi.

Elle avait l'habitude de rester humble et de ne jamais se plaindre mais avec le temps, je voyais quand elle me mentait pour me faire croire que tout allait bien. Quelque chose à son boulot devait la préoccuper pour qu'elle choisisse de me mentir mais je laissais passer et je filais me préparer pour le lycée.

******

Une fois entrés dans la voiture tous les deux, ma mère mis la clé dans le contact et nous nous mîmes en route vers le lycée. Pendant le trajet ma mère sembla se souvenir soudainement que Eric et Jade venait à la maison cet après-midi pour l'entraide scolaire qu'avait proposé ma mère à Jade. Elle me le rappela donc, pensant sûrement que j'avais oublié et je la rassurai avant qu'elle ne me pose une question :

- Au fait, c'est étrange que tu es accepté aussi facilement, je pensais que tu aurais refusé.

- Bah, y faut croire que non.

Ma mère m'avait déposée au lycée en me souhaitant une bonne journée et j'avais vu arriver Benjamin, mon ami d'enfance sur sa vieille bécane.

Celui-ci me salua en garant son engin et vint me rejoindre. Nous nous dirigeâmes vers l'entrée du lycée et Benjamin me proposa de faire une petite virée dans notre endroit secret avec le groupe plus tard dans la soirée mais je dû décliner :

- Désolé mec, ce soir je peux pas, la chieuse et son père viennent pour que je l'aide en maths et ça risque de s'éterniser.

- Je comprends vraiment pas pourquoi tu tiens tant à cette vengeance. C'est disproportionné par rapport à ce qu'il s'est produit.

- Qu'est-ce que tu raconte ? T'as bien vu la vidéo non ? Comme tout le lycée d'ailleurs et cette fille m'as humiliée devant tout le monde.

- Tu aggrave un peu les choses mon pote ! Elle n'a fait que te remettre à ta place, ce que peu de filles font. C'est incroyable comment toutes les filles de ce lycée se prosterne à tes pieds, tu t'es juste trop habitué et maintenant t'es surpris qu'il y en ai une qui te recale.

- Arrête de raconter des conneries.

-Je ne dis que la vérité mon pote et ça ne devrait pas être à cette fille de subir ta vengeance mais à la conne qui a publié la vidéo sur Youtube.

-Je suis déjà sur le coup t'inquiètes pas. Mais pour moi les deux doivent le payer.

- Ce que tu peux être borné des fois. Je te laisse faire comme bon te semble mais ne viens pas me dire que je ne t'ai pas prévenu. Et t'es sûr que tu vas la séduire en lui expliquant des maths ? Je suis pas un spécialiste mais les maths c'est pas très attirant selon moi, après chacun ses délires hein.

**

On sonna à la porte et je m'empressai d'aller ouvrir, pressé de voir ma chère victime.

Lorsque Eric me vit il me fit la bise pour me saluer, un sourire chaleureux collé aux lèvres. Il semblait heureux de me voir contrairement à sa fille qui se tenait à ses côtés, une moue boudeuse au visage. Son attitude m'amusai et je n'hésitais pas à en jouer, ainsi je m'approchait et collait mes joues aux siennes avec une lenteur calculer avant de les inviter à entrer.

Ma mère accueilli nos deux invités avec joie et nous conseilla d'aller travailler sans plus tarder, mais avant elle tendit à Jade un sachet de guimauve en lui précisant qu'elle se rappelait qu'elle adorait ça quand elle était petite. Elle devait toujours les apprécier car un gros sourire se dessina sur son visage auparavant réservé et elle remercia chaleureusement ma mère avant de me suivre dans les escaliers pour aller dans ma chambre.

Plus on se rapprochait, plus je m'enthousiasmais du fait que j'allais bientôt l'avoir à ma merci. Nous entrâmes donc dans mon entre et je lui proposait de s'asseoir dans mon lit pendant que je m'asseyais sur ma chaise de bureau en me félicitant du fait d'avoir un bureau si petit avec une seule chaise. Ainsi, je me tenais en situation de supériorité et je pouvais la rejoindre quand je le voulais dans le lit.

Elle sorti ses affaires de maths, déterminée à travailler, sans faire attention à moi. J'en déduisais que ce n'était pas encore gagner et je préférai commencer doucement, je me mis donc à travailler à ses côtés pour l'aider. Elle n'avait visiblement pas compris les notions mais, avec les exercices que nous fîmes, et plusieurs guimauves engloutis (uniquement par elle) nous arrivâmes rapidement à un résultat acceptable.

Profitant du fait qu'elle s'était détendu durant l'heure, je me rapprochait discrètement d'elle. Concentrée sur le dernier exercice qu'elle voulait absolument effectuer afin d'être sûre d'avoir bien tout compris, elle ne me vit pas lui saisir le visage pour le tourner et poser mes lèvres sur les siennes.

Elle eut un moment d'incompréhension mais dès qu'elle s'aperçut que nous nous embrassions réellement elle me repoussa avec véhémence et me cria dessus :

- Mais qu'est-ce-qui te passe par la tête ! T'es un putain d'agresseur sexuel, pourquoi tu cherches toujours à m'embrasser alors que tu sais très bien que je suis en couple et pas intéressée ?!

Sur ces mots elle rangea toutes ses affaires dans son sac et descendit les escaliers pour rejoindre nos parents.

Sur ces mots elle rangea toutes ses affaires dans son sac et descendit les escaliers pour rejoindre nos parents

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Salut ! :D

J'espère que vous n'êtes pas trop perdu dans tous ces enchaînements d'endroits différents.

Que pensez-vous du personnage de Benjamin (qui est d'ailleurs en média) ?

Bisous ,

Fiona.

Guimauve dans l'âme [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant