Guimauve dans l'âme [En Cours]

CHAPITRE 9 [Infidélités]

PDV Jade

Je marchais jusqu'à l'arrêt de bus mon sac sur l'épaule, lorsque je vis le temps d'attente je décidais de téléphoner à Joséphine.

- Allo ? Jaja , ça va ?

- Ça peut aller quand je pense que je suis bientôt à Paris et qu'on va enfin pouvoir se voir.

- Dépêche toi d'arriver, tu me manques trop ! Dès que t'arrive on fonce se faire un petit shopping et se boire un smoothie comme avant.

- Je fais ce que je peux pour arriver le plus vite possible mais le bus semble être contre moi, il prend tout son temps.

- Je vais maudire ce bus si tu n'es pas à la gare dans deux heures !

- Le pauvre, je le plein ! Sinon t'es sûre que ça ne dérange vraiment pas tes parents que je m'incruste pour la nuit ?

-Je t'ai déjà dit qu'ils sont super contents que tu viennes ! Arrêtes de faire la rabat-joie et ramène tes fesses !

- Désolé, je suis super pressée de venir mais j'ai peur de voir Thomas, je ne sais pas comment lui avouer qu'un autre mec m'a embrassé...

- Il n'a pas à le savoir, en plus ça ne compte pas, il t'as embrassé par surprise et tu le déteste ! Tu ne l'as pas trompé alors tu n'as pas à t'en vouloir.

- Tu as raison mais je peux pas m'empêcher d'avoir une appréhension, je suis sûre que dès que je vais le voir je vais faire ma tête de coupable.

- Ça c'est très probable te connaissant mais si il n'est pas bête, il te pardonnera.

- Je l'espère. m'exprimais-je en soufflant

- En attendant, une virée shopping nous attends alors ne te prends pas trop la tête et profite du trajet pour te reposer parce que quand tu arriveras, le programme sera chargé.

- Je sent que tu vas faire souffrir mes pauvres petits pieds. Aller à toute à l'heure fis-je en raccrochant.

Lorsque le train ralenti et que la voix du conducteur nous appris que nous étions arrivés à Paris, je sentis une montée d'adrénaline me prendre; j'allais enfin revoir Joséphine. Cela faisait presque deux mois que nous ne nous étions pas vues en vrai et le manque se faisait sentir sachant que cette fille était comme la sœur que je n'avais jamais eu et que nous nous connaissions par cœur.

Je poussais presque les gens devant moi pour pouvoir sortir de ce train et quand je réussi enfin à m'extirper de celui-ci je regardais autour de moi, tentant de repérer la chevelure brune de ma meilleure amie.

Après cinq minutes de recherches je commençais à me douter que Jo, fidèle à elle même, s'était une nouvelle fois égarée. Je l'appelais donc pour la deuxième fois de la journée.

-Allo ?

- Tu t'es perdue c'est ça ?

-Euh... Oui.

-J'en était sûre. Bon arrête de bouger et décrit moi simplement ce qu'il se trouve autour de toi.

- Ok, donc il y a des escaliers, un panneau voie 5 et un panneau indiquant la sortie.

- T'es pas si loin que ça, monte les escaliers.

Pendant ce temps je me dirigeais aussi vers les escaliers qui se trouver à quelques mètres de ma position. Et lorsque je vis la tête de cette étourdie émerger je raccrochais et courait vers elle en criant :

-Jooooooo !!!!

- Jaja !!

Et nous nous tombâmes dans les bras, trop heureuse de nous retrouver.