CHAPITRE 7 [ La vengeance est un plat qui se mange froid]

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PDV Dylan

Lorsque je lui avais ordonné de nettoyer, les yeux de Jade s'était ouverts comme des soucoupes et sa bouche s'était empressée de crier :

-Pour qui est-ce que tu me prends ? Je suis pas ta bonniche ! Débrouille toi tout seul crétin !

Sur ces mots elle se tourna pour retourner dans le salon mais je l'en empêchait en la prenant par la taille l'empêchant de continuer son chemin.

Elle se débattit, déterminée à se dégager de mon emprise en s'écriant :

-Si tu ne me lâche pas tout de suite, je cris si fort que nos parents rappliquerons illico.

Bien entendu ce petit chantage me perturba quelque peu car si elle osais faire ça j'éveillerai les soupçons, alors je me pris également à ce petit jeu :

- Très bien tu peux gueuler tout ce qui te chante, mais qu'est-ce que tu leur diras quand je m'amuserais à te dénoncer par rapport à ta petite gaffe de toute à l'heure. Ou mieux, peut-être que je devrais inventer une petite histoire. Que penses-tu de : je m'inquiète beaucoup pour Jade, elle n'a pas beaucoup d'ami dans la classe et quand je lui ai proposé de l'aider, elle a piqué une petite crise de colère en disant que je ne serais jamais son ami.

Au fil de mes paroles, Jade se détendit et je la relâchai prudemment, craignant qu'elle ne mette ses menaces à exécution. Mais elle sembla réceptive à mon chantage et se dirigea calmement vers la pelle et le balais en me lançant un regard d'un noir profond.

- Je savais bien que tu ferais le choix le plus sage.

- Ne me parle plus imbécile.

Me signifia-t-elle d'une voix ferme sans même tourner la tête vers moi, me faisant sentir la colère qui bouillonnait en elle. Je tentais donc une approche pour crever l'abcès, après tout il valait mieux que je passe du temps avec elle pour trouver un moyen de me venger. Ce n'est pas en me disputant avec elle constamment que je découvrirai l'endroit où ça fait mal.

-Ne le prends pas comme ça, je fais ça juste pour que nos parents ne soit pas trop déçu du fait que nous ne nous entendions pas.

- Et bien tu ne fais qu'aggrave ce fait mais rassure toi, nos parents n'en saurons rien.

Obtempera-t-elle, dos à moi.

Je pouvais encore sentir sa rage à travers la tension de son corps et son attention faussement jouée pour ramasser le reste du repas. Je préférais donc laisser le temps faire les choses et me dirigeait vers le frigo pour y mettre le poulet afin qu'il refroidisse et prendre de la salade des tomates cerises, un œuf et de la sauce salade.

Alors que je m'affairai à ma tâche je vis Jade finir de mettre les pommes dauphines à la poubelles puis me tendre la pelle et le balais sans un mot.

-Merci, tu peux continuer sans moi s'il-te-plaît.

Cette phrase avait eu beaucoup de mal à se former sur le bout de mes lèvres sans que je ne la prononce durement. Mais j'étais parvenu à modeler ma voix afin qu'elle paraisse mielleuse et je n'eus en retour qu'un faible hochement de tête.

Lorsque je revins du petit cagibi où j'avais ranger le matériel je surpris Jade le majeur dans la bouche, les sourcils froncés, je l'interrogeais alors :

-Qu'est-ce que tu as ?

Elle ne pris pas la peine de me répondre et alla vers l'évier pour mettre son doigt sous l'eau. Je compris alors en voyant le couteau sur la planche à découpé que cette idiote s'était coupée.

Guimauve dans l'âme [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant