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                                        ⚜️

Le réveille n'est pas facile, je cherche mon père mais aucune nouvelle, je ne sais pas où il est passer, je commence à avoir peur, en cherchant bien, je tombe sur un papier.

« Je part au Sénégal pendant quelques temps, je t'enverrai des sous. »

Aussi froids que moi. Dans tout les cas on a jamais été proche, juste je me demande ce qu'il fou là bas. Ma vie elle même est mystérieuse... mes parents sont donc parti quelque part, je me retrouve seule au final. Je réfléchit et je décide d'aller voir la mère de Maïssa, après des mois, j'ai besoin de lui parler, ça va être dur, mais faut pas que je me prends la tête. J'y vais sur un coup de tête.

Derrière cette porte, j'attendais souvent Maïssa se préparer pour aller en cours. Sa me fait remonter beaucoup de souvenirs, sa me manque. La tête baissée, je me rends compte que la porte s'ouvre et je voit sa maman, choquer de me voir devant elle...

Moi - Salam Aleykoum.

Mère - Aleykoum Salam.

On se regards dans les yeux puis elle me prends dans ses bras, une envie de pleurer mais je reste forte, sa mère lâche quelques larmes puis m'accueil dans le salon gentillement. Elle me sert du thé puis je me lance.

Moi - Je suis désolée wAllah, je voulais passer mais je n'avais pas la force, après l'accident je n'est pas eut le courage. J'ai beaucoup pleurer, j'étais dans un mauvais état, il m'a fallut du temps.

Mère - Mehlish ma fille, je sait ce que sa fait, je me rends pas compte qu'elle soit parti comme ça, sans qu'on puisse savoir pourquoi et comment.

On parle d'avant. De maintenant. De tout. Sa me fait du bien. La porte d'entrée s'ouvre et j'aperçoit Younès rentrer. Il me lance un salam sans sucre sans sel, il est distant, je lui réponds et continue la discussion avec sa mère. Je suis tellement bien.

Mère - Tu repasse quand tu veux, d'accord ?

Moi - Oui, merci wAllah.

Mère - Non, pas de merci entre nous, t'es la famille.

On se fait un câlin et je repart, je ne lui raconte pas mes problèmes, c'est assez dur déjà pour elle se qu'elle traverse en ce moment. Arriver en bas j'entends Younès me rattraper.

Younès - Vient.

Je le suit, je ne sait pas on va où, au moment même où Brahim m'envoie un message.

Moi - You, je dois aller voir mon frère.

Younès - Je t'y emmène.

Je ne réponds pas et m'installe dans sa voiture.

Moi - Elle étais où ta gova ?

Younès - En réparation, maintenant on vas parler toi et moi.

Moi - WAllah je suis fatiguer de me justifier à chaque fait et geste, fatiguer de toutes ses histoires, si on pouvait seulement aller à l'hôpital sans parler s'il te plaît.

Younès a ce regards froids qu'il a quand il est énerver, c'est tendu entre nous. Il me fait pas peur du tout. Je commence à m'habituer à tout ces tminiks.

Younès - J'ai archi cogiter hier par rapport à la dispute qu'on a eut.

Moi - Et donc quoi ? Tu t'es excuser, j'ai accepter tes excuses, fin.

Younès - M'en bas les couilles. Je te parle pas de ça wAllah. C'est ça ton problème t'ouvre ta bouche pour rien en voulant nous montrer que ta un fort caractère ! Tu fou le mort, en plus de ça j'apprends t'allais coucher avec l'autre batards, pff !

Moi -rire- C'est quoi cette crise de jalousie ?

Younès - Il ta dis quoi Brahim sur moi ?

Moi - Que ta voulu fiancer ta sœur pour de l'argent mais écoute You, là j'en est strictement plus rien à foutre ok ? Il c'est passer ce qui sait passer, je voulais t'embrouiller parce que ouais sa ma dégoûter, tout ça pour de l'argent sa me répugne mais je me suis dis finalement je vaut pas mieux que toi donc les jugements je peux me les garder et puis avec tout ce qui sait passer, j'ai vraiment pas envie de revenir là dessus.

Un silence s'installe. Je le laisse bouder. Franchement si il est encore dessus, qu'il y reste, il fait le gars énerver pour rien.

Younès - Tu l'aimes ?

Moi - Brahim ?

Younès - Ouais.

Moi - Non... NON ! Impossible ! Pourquoi ? Tu crois que je l'aime ? Lui la ? Non !

Younès - À ouais ?

Moi - Pourquoi ?

Younès - Je ne sait pas, j'ai l'impression que vous vous entendiez bien.

Moi - Younès, pour te dire la vérité j'ai coucher avec lui plusieurs fois avant l'accident. C'était pas du sérieux et franchement j'en suis pas fière parce qu'il étais marier.

Il mort sa lèvre, c'est fini pour moi, mais vaut mieux que je lui dise la vérité maintenant que jamais. Il s'arrête sur un parking vide et sort en claquant la porte. J'attends quelques minutes histoire de le laisser se calmer, c'est pas mon soucis si il s'énerve. C'est du passé, c'est pas mon marie j'ai pas à me justifier. Sauf que le temps presse et c'est pas à côté alors je sort le voir.

Moi - Tu t'es calmer ?

Younès - Vasi dégage loin de moi.

Moi - Younès c'est du passé ! Tu comprends ça ou pas ?

Younès - J'allais fiancer ma sœur avec un gros f** ! J'ai la haine...

J'étais à deux doigts de lui dire que sa sœur n'étais pas aussi clean comme il le pensait. Mais sa allait aggraver.

Moi - Donc c'est toi qu'a déconner, pas moi, aller faut qu'on va à l'hôpital.

Younès - T'ira seule.

Il va à la voiture et s'en vas en me laissant seule hors qu'on est plus dans notre ville, on est vraiment à 1h. J'ai les nerfs... assise sur un rocher, j'appelle Brahim mais il me réponds pas. J'appelle Younès mais aucune nouvelle. Au bout de 10 minutes il arrive. Il était pas trop tôt. J'avais juste la haine à ce moment là. Je reste assise sur ce rocher, pour moi il existe plus. Il s'approche donc de moi.

Younès - Je suis pas un batards, je suis revenu donc vient on y va.

Moi - Vasi bouges, j'irai avec Brahim.

Younès - Dépêche, va dans la gova la.

Je me lève et le frappe, ouais j'ai les nerfs, il me pousse à bout.

Moi - Maintenant laisse moi !

Il réponds pas et me prends sans que je m'y attends. Il me porte jusqu'à la voiture, je monte sans parler et on y va. De jours en jours on s'approche mais c'est assez bizarre, je met cette limite entre nous. Puis d'autre fois plus de nouvelle de lui.

Moi - Salam Aleykoum.

Je fait la bise à la mère de Maïssa, je m'assois et papote. J'aime beaucoup passer du moment avec elle, parce que malgré qu'elle soit parti, on essaie de se guérir grâce au souvenirs qu'elle nous a laisser. Je tient vraiment à cette femme, le fait d'être chez elle et rigolez sa compte beaucoup pour moi, pour rattraper mes « erreurs ». Le fait que j'ai pas eut le courage d'aller lui présenter mes condoléances. Tout ça, c'est un tout et c'est important quand on a compter pour des personnes.

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Ce n'est qu'une question de temps... ⏳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant