My Korean Lover..

Four - 4

Il est dans les environs de quatre heures et demi de l'après-midi lorsque je finis de remplir le dressing de ma chambre avec mes affaires.

Eunmi Eomma m'a fait faire le tour de la maison. Monsieur Lee est arrivé quelques minutes après nous.
C'est vrai, il a l'air quelque peu froid mais en aucun cas il n'a l'air méchant. Le couple doit avoir la quarantaine alors disons que lorsqu'il est rentré, Eunmi eomma l'a accueilli comme une adolescente retrouvant son copain. C'était mignon.

M'enfin bon.

Je viens tout juste de raccrocher après quelques minutes au téléphone avec ma mère, afin de prendre des nouvelles, que l'on toque à la porte de ma chambre

- Oui?

Une petite tête s'introduit dans l'entrebâillement de la porte. Un petit sourire vient se dessiner sur mes lèvres tandis qu'une petite fille entre lentement dans la chambre, toute souriante.

- Tu es Riam? Tu es trop belle! Je peux t'appeler Eonnie? Hein, dis, je peux t'appeler Eonnie? Mais euh, tu comprend ce que je dis? Parce que d'hab-
- Eunji?
- Oh! Oui!!
- Je comprend ce que tu dis, mais parle juste un peu plus lentement et.. oui, tu peux m'appeler comme tu veux.
- Yessss!

Je ris lorsqu'elle se met a sautiller avant qu'elle ne vienne attraper ma main.

- Eonnie, tu veux bien venir avec moi? J'ai dis a mes copines que je te présenterai à eux, elles seront trop jalouses quand elles verront combien tu es jolie!!

Toujours habillé comme ce matin, je me contente d'attraper mon téléphone dorénavant complètement chargé ainsi que mon porte monnaie. J'attrape la main d'Eunji avant de sortir de ma chambre. Je préviens Eunmi Eomma que sa fille va me montrer les environs et elle me dit que je n'ai pas à m'inquiéter, Eunji connait les environs comme sa poche, me demandant seulement de ne pas rentrer tard.

Quelques minutes plus tard, la petite me fait marcher dans les rues de son quartier tout en me racontant sa journée, sa main accrochée à la mienne.
Ça me choque qu'elle soit si ouverte, moi qui pensait qu'elle serait froide face à une inconnue. Mais aucunement.

Après une quinzaine de minutes à essayer de communiquer avec les copines d'Eunji, passant par des questions en tout genre comme « Pourquoi vous avez pas les yeux comme nous? » ou bien encore « Est-ce qu'on mange la même chose? ou bien vous manger autre chose que de la nourriture..? ». Évidemment, ce sont des enfants alors je me suis contenter de répondre gentiment et calmement, ce qui n'est pas du tout dans mes habitudes pfiou.

Maintenant que les filles ne font plus du tout attention à moi, je préviens Eunji que je vais faire un petit tour et que je serais de retour dans une demi heure maximum donc qu'elle doit m'attendre pour rentrer. Elle acquiesce et se remet à discuter avec ses copines tandis que je m'élance dans les rues de ce quartier, dans cette ville, de ce pays que je ne connais pas.

Je regarde autour de moi, sans oublier de mémoriser d'où je viens. Je passe outre les regards que certaines personnes me lancent et tape alors un grand sourire lorsque j'aperçois un jolie petit café bien caché entre deux petits magasins. J'en profite pour le prendre en photo avec mon téléphone avant de m'aventurer dans celui-ci.

Un petit bruit de cloche se fait entendre à mon entrée, laissant les deux ou trois clients présents lever les yeux vers moi. Il y a un comptoir avec deux caisses. Je me dirige vers celle de droite tout en observant les boissons présentes.

- Je peux vous aider?

J'articule avec mon coréen moyen que je réfléchis un instant, continuant d'essayer de trouver quelque chose d'intéressant jusqu'a tomber sur ma boisson préférée.

- Alors j'aimerai un Caramel Macchiato s'il vous plait.

Je tourne la tête vers la gauche, légèrement surprise, tandis qu'un jeune homme d'environ mon âge réagit de la même manière. Nous sourions gênés, aillant commandés la même chose au même moment, avant de nous reconcentrer sur les caissières.

- Aussi, pourrais-je avoir un gâteau au trois chocolats s'il vous plait?

Je me retourne de nouveau vers le jeune homme, toujours autant surprise.

- Pouvez-vous arrêter de me copier? dis-je pour le taquiner.
- Vous êtes celle qui me copie! me repond-il, me taquinant à son tour.

Je lui souris avant de secouer la tête. Nos cakes sont emballés puis nous les recevons.

- Vous êtes chanceux, ce sont les deux derniers, nous dit l'une des caissières.

Je la remercie puis paye. J'attrape ma boisson et penche légèrement la tête en avant, signe d'aurevoir, afin de m'en aller. Je sors du café sous le bruit de la clochette et marche sur les pas qui m'avaient emmené jusqu'ici.

- Hey! Mademoiselle! Yah, Caramel Macchiato!

Je fronce légèrement les sourcils tout en me retournant, apercevant alors le jeune homme du café.
Je ralentis afin qu'il arrive à ma hauteur sans pour autant m'arrêter.

- Je peux vous aider? commençais-je.
- Vous êtes nouvelle dans le coin? Fin, j'habite ici depuis des lustres et je ne vous avais jamais vu.
- Oh, oui.

Il hoche la tête silencieusement tandis que j'essaie de me repérer.

- Vous allez dans une école? demande-t-il.
- Oui.
- Laquelle? continue-t-il, marchant sur le côté afin de pouvoir m'observer.

Je m'arrête et l'observe alors à mon tour. Je fais dans les un mètre soixante quinze alors il ne doit avoir que cinq centimètres de plus que moi maximum. Il porte un pull extra large blanc accompagné d'un jogging adidas noir ainsi qu'une paire de vans rouge. Je plisse les yeux, il a l'air jeune mais il ne faut pas se fier aux apparences ici.

- Je vais à la fac de Séoul.

Il affiche une mine surprise avant de sourire grandement.
Je n'y fais pas plus attention et reprends ma marche. Ce n'est qu'au bout de quelques mètres que j'aperçois Eunji et ses copines, me faisant alors soupirer.

- Je suppose que tu dois t'être repérée puisque tu as l'air soulagée. J'te dis donc à la prochaine!

Je sursaute aux mots du jeune homme et le regarde outrée lorsque je comprend qu'il m'a tutoyé. Il rit à mon expression avant de s'en aller.

Je secoue la tête, souriante, puis rejoins le groupe de fille. Eunji les salut tandis que j'en profite pour jeter mon gobelet maintenant vide. Elle attrape alors ma main dorénavant libre et nous marchons en direction de la maison.

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j'espère de tout mon coeur que vous aimez.