𝗙𝗮𝗶𝘀-𝗠𝗼𝗶 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 (𝗕𝗲𝗹𝗹𝗮𝗿𝗸𝗲)

Chapitre 24

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« Mon père nous bat, ma mère et moi, depuis 10 ans »
« Clarke, de quoi est-ce que tu as si peur ? »
« Je ne fais plus confiance aux gens »
« J'ai besoin de toi ! »
« Tu ne peux pas lutter Clarke. »
« J'ai peur de souffrir comme à chaque fois, et j'ai peur de te faire souffrir encore plus. »
« Je n'ai jamais était aussi prêt à être en couple, Clarke. »
« Ma vie est trop compliquée. »

________ 22 octobre _________

Clarke se réveille soudain en sursaut.
Elle regarde autour d'elle. Elle est chez elle, dans son lit, à Phoenix.

Elle se lève finalement et sort de sa chambre. Elle descend une a une les marches de cette immense et vide maison.

Pendant un moment, ce fut un endroit plein de vie et d'amour. Cela semble si loin que Clarke ne se souvient même plus de cette époque. Aujourd'hui, c'est devenu le lieu de tous ses cauchemars.

Elle arrive au premier étage et entre dans la chambre de sa mère.

Abby est rentré de l'hôpital il y a deux jours, après 1 semaine d'hospitalisation.

- Salut, dit doucement Clarke.

- Ah bonjour ma chérie !

- Comment tu te sens ?

- Je vais bien, ne t'en fais pas.

- Comment va ton œil ?

- Beaucoup mieux... Clarke chérie, approche.

Clarke, jusqu'à maintenant restée sur le pas de la porte, s'avance vers le grand lit de sa mère. Elle s'assied sur le bord.

- Je vais bien... Physiquement, et mentalement.

- Maman...

- Je sais que tu vas une fois de plus me dire d'appeler la police, mais je veux oublier tout ça, je ne veux plus avoir à faire à ton père ou même penser à cette histoire...

- Tu en parles comme si c'était une erreur de parcours ! On parle de 10 ans de notre vie, ce salop nous a pris 10 ans ! Je veux qu'il pourrisse en prison !

Abby prend la main de sa fille pour la calmer. Elle ne sait plus vraiment quoi dire.

Clarke reprend ses esprits.

- Je... Je suis désolé, ce n'est pas moi qui suis rester seule avec lui plus d'un mois... Je suis désolé d'être parti.

- Non, ne le sois pas, surtout pas. Le seul fait de te savoir en sécurité à Walden pendant ce mois, c'est ce qui ma permis de tenir...

Clarke laisse échapper quelques larmes, tandis que sa mère pleure à chaude larme.

- Je ne regrette pas de t'avoir envoyé là-bas car je sais que c'était le seul moyen de te sauver. Et... Et si j'avais était aussi courageuse que toi, nous serions parti depuis longtemps toute les deux... Alors c'est moi qui suis désolé, j'aurais du t'éloigner de lui plus tôt.

Clarke prend quelques secondes pour digérer ces mots. Elle se rend compte alors à quel point sa mère est forte et à quel point elle a de la chance de l'avoir dans sa vie.

- Tu sais quoi, dit Clarke en sanglotant, je n'ai plus envie que tu parles à la police. Tu as raison, moins on entend parler de lui, mieux on se porte.

- Je t'aime, Clarke.

- Je t'aime aussi, maman.

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