𝗙𝗮𝗶𝘀-𝗠𝗼𝗶 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 (𝗕𝗲𝗹𝗹𝗮𝗿𝗸𝗲)

Chapitre 31

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Clarke et Octavia entre dans le poste de police. Clarke est tendue, et très inquiète quand au plan d'Octavia.

- Ça ne marchera jamais, j'en suis sûre.

- Tu as déjà essayé ?

- Ma mère n'a jamais voulu.

- Alors tu ne peux être sûre de rien.

Elle arrive devant le bureau d'un agent, l'agent Miller.

- Vas-y Clarke, l'encourage Octavia. Tu n'as rien à perdre.

Clarke prend une grande inspiration et s'avance vers le policier. Il relève alors la tête vers la jeune femme.

- Bonjour, lui dit-il chaleureusement. Je peux vous aider ?

- Euh, oui... Je...je viens porter plainte.

- Oh, je vois. Asseyez vous. (Clarke s'assoit) Allez-y je vous écoute, lui dit l'homme en essayant d'être le plus réconfortant possible.

Clarke se rend compte qu'il ne dois pas avoir beaucoup d'expérience. De plus il semble très jeune.

- Et bien, je souhaite porter plainte contre mon père.

Elle hésite quelques secondes. Soudain elle sent une main sur son épaule. Pendant une demi-seconde elle espère que c'est Bellamy, mais elle sait que ce ne peut-être qu'Octavia.

- Hum...mon père me bat, dit-elle avec le plus de détachement possible.

L'agent Miller semble touché par cette révélation.

- En fait il me battait. Je suis parti de la maison il y a presque de deux mois, donc maintenant il bat ma mère. Mais là il ne peut pas parce que vous l'avez arrêté. Il est ici à vrai dire.

- Je...heu...je dois...

Voilà la seule réponse qu'arrive a sortir l'agent. Mais il se reprend.

- Avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?

- C'est là que j'ai un problème. Les preuves sont chez moi, sur...le corps de ma mère.

La première fois que Clarke a raconté cette histoire, elle était bouleversée. La deuxième, elle était en colère. La troisième fois, elle était spectatrice et n'a même pas pu la raconter elle même. Aujourd'hui c'est la quatrième fois qu'elle le dit, et ça lui semble presque routinier.

- La dernière fois que mon père s'en ait pris à elle, il l'a envoyé à l'hôpital. Et même si c'était il y plus d'une semaine, elle a toujours les marques de cette agression. Elle ne voudra pas venir ici, elle pense que les autorités ne peuvent rien pour elle, mais je crois que c'est faux. Si vous pouviez la convaincre qu'avec des preuves, vous êtes capable d'arrêter mon père, ou...

- Je suis vraiment désolé mais, convaincre votre mère de porter plainte, ce n'est pas de notre ressort.

- Je vous en supplie, si elle acceptait de venir, je sais que vous auriez assez de preuves pour inculper mon père, pour qu'il ne nous fasse plus de mal.

Clarke se met à pleurer, elle parle en sanglotant. Ce comportement déstabilise totalement le jeune policier.

- Cet homme nous a fait tant de mal, tout ce que je veux c'est protéger ma mère, et ne plus avoir à m'inquiéter pour elle ou à me sentir en danger, pleure-t-elle.

- Euh...d'accord, d'accord. Je vais voir ce que je peux faire, dit-il en se levant.

Il s'éloigne dans le couloir, au fond de la pièce.