𝗙𝗮𝗶𝘀-𝗠𝗼𝗶 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 (𝗕𝗲𝗹𝗹𝗮𝗿𝗸𝗲)

Chapitre 30

Bon bah, en fin de compte je vous poste ce chapitre plus tôt que prévu. Je me sentait bien aujourd'hui et j'ai enfin trouvé une position agréable pour écrire, alors j'ai bosser dur ! Donc, en récompense de mes efforts, je poste. J'espère que ce chapitre vous plaira, et profitez en, on arrive au bout de cette fiction :)

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Clarke entre dans sa chambre. Elle n'entend aucun bruit.

- Raven ?

Pas de réponse.

- Lexa ?

Toujours aucune réponse.

Elle va dans les deux chambres et dans la salle de bain. L'appartement est vide.

Elle retourne dans le salon et se laisse tomber sur le canapé. Elle ferme les yeux un instant. Tout ce qu'elle veut c'est quelques minutes de répit, elle est épuisée.

Soudain, son téléphone sonne. Elle regarde qui l'appel, elle ne connaît pas ce numéro.

- Allo ?

- Bonjour ma fille.

Clarke est tout d'un coup horrifié de la voix qu'elle vient d'entendre.

- Papa ?!

{C'est pas possible ! Pas lui, pas ça, pas maintenant...}

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Je me suis fait arrêté.

- C'est bizarre, ça ne m'étonne même pas.

- Il faut que tu me sorte de là.

- Excuses moi ?! S'étrangle Clarke devant la stupidité de la demande de son père. Qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie que tu sorte de là ?

- Rien. En revanche ce que je sais c'est que si tu ne m'aide pas aujourd'hui, je serais sorti d'ici quelques semaines. Et ensuite, je reviendrais, et je finirais ce que j'ai commencé avec toi et ta chère mère.

- Tes menaces ne me font pas peur.

- Tu ne trompes personne Clarke, je te sens trembler à travers le fil.

On entend quelqu'un parler au loin.

- La minute est écoulée M. Griffin.

- Réfléchis bien Clarke, dit-il avant de raccrocher.

Clarke n'en peut plus, elle a l'impression que cette journée ne se terminera jamais et que ses problème continu de s'accumuler sans se soucier de sa fatigue, de son stress, ni même de sa peur.

Elle fait les 100 pas dans toute la pièce. Elle finit pas se résoudre à affronter ce problème en espérant que ce soit le dernier aujourd'hui.

Elle appelle Lexa. Elle ne répond pas.

Elle appelle Raven. Elle ne répond pas non plus.

Au moment où elle s'aprète à composer un autre numéro, Octavia entre dans la pièce, en pleurs.

Elle se jette sur Clarke qui ne comprend pas tout.

- Je suis tellement désolé.

- Mais...hum, pourquoi ? Demande Clarke complètement perdu avec les bras d'Octavia qui l'entourent toujours.

Octavia finit pas se détacher d'elle.

- Bellamy...il...il m'a tout dit. A propos de ton père.

Clarke reste calme. Donc Octavia n'est plus en colère contre elle. Mais elle n'est plus énervée parce que Bellamy lui a tout raconté sur son passé d'enfant battu. Cela implique que le regard d'Octavia va changé maintenant, comme a chaque fois.

{Comment est-ce qu'il a pu tout lui dire ? Il sait a quel point c'est dur pour moi de partager ça, et a quel point j'ai peur que les gens me regarde avec compassion et tristesse. Je sais qu'il a voulu m'aider mais a quel prix... Grace à lui, Octavia ne m'en veut plus, bien au contraire... elle a pitié de moi. J'aurais presque préféré qu'elle reste en colère contre moi.}

Octavia attend depuis plusieurs secondes que Clarke réagisse.

- Clarke ?

Clarke relève la tête.

- Clarke écoute, ne lui en veut pas... Il a voulu bien faire. Il m'a expliqué à quel point tu avais peur du regard des gens, mais ne t'en fais pas. Je ne serais pas comme ça...

- Si.

Octavia est surprise par le ton utilisé par Clarke.

- Pardon ?

- Si, tu seras comme ça, tu seras comme tous les autres. D'ailleurs tu es déjà comme ça. Tu me regardes comme si tu voyais mon père me frapper.

- Non, Clarke...

- Mais, tu ne le fais pas exprès, je le sais bien. C'est normal d'avoir pitié de moi, ça prouve que tu m'aimes.

- Evidement que je t'aime, dit Octavia les larmes au yeux. Je tiens à toi Clarke, tu es ma meilleure amie, et apprendre ce genre de choses sur sa meilleure amie...c'est dur et bouleversant, jamais je n'aurais imaginé que tu ai pu vivre une chose aussi horrible, personne ne le pourrait. Alors je suis désolé d'être malheureuse pour toi, je ne veux pas que tu te sente mal.

- Je sais...

Clarke baisse la tête pour cacher ses larmes qui commencent à couler, pendant que le visage d'Octavia en est baignée. Mais elle relève la tête, pour dire autre chose. Ces discussions remplient d'émotions commencent à agacer Clarke.

- Ce qu'il y a c'est que Bellamy... Pour Bellamy c'était différent, il ne s'est pas excusé, il n'a pas pleuré, il ne m'a pas pris dans ses bras, dit-elle en plaisantant pour faire référence à ce qu'Octavia à fait.

Octavia rit à travers ses larmes.

- C'est surement parce qu'i ne tenait pas vraiment à moi à cette époque...

- Tu sais, je ne crois pas que ce soit à cause de ça... Bellamy comprend ce genre de chose, il est comme toi concernant la pitié et tout ce genre de chose. C'est une des nombreuses choses que vous avez en commun, même si vous êtes totalement différents au fond.

Clarke détourne le regard. Parler de Bellamy ce n'est pas vraiment ce qu'il lui faut là tout de suite.

- Je suis désolé, je ne devrais pas parler de lui.

- Non ça va. Enfin non ça va pas mais j'ai beaucoup d'autres choses à penser en ce moment.

- Comme quoi ?

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Clarke se décide alors à expliquer à Octavia, ce qu'il vient de se passer, l'appel de son père, sa requête.

Elle se met alors a marcher pour faire passer son angoisse pendant qu'elles cherchent toutes les deux la meilleure solution au problème qui vient s'ajouter à la liste déjà bien remplie, de Clarke.

- Tu vas quand même pas le sortir de là ?

- Tu ne le connais pas, tu ne sait pas de quoi il est capable. En réalité, même moi je ne le sais pas, et franchement je préfère vraiment ne pas le savoir.

- Tu préfèrerais l'aider à sortir aujourd'hui et prendre le risque que dès demain il s'en prenne à nouveau à toi, ou à ta mère.

Clarke se passe la main dans les cheveux et souffle. Elle ne sait vraiment pas quoi faire, son père est imprévisible, quoi qu'elle fasse elle sera perdante.

- Eh Clarke, je suis là. On va gérer ça, dit Octavia en passant sa main dans le dos de son amie.

- J'en suis même pas sûr, tu sais. Depuis le début de l'année j'ai eu tellement de chose à gérer. D'abord arriver dans une nouvelle ville, l'entrée à l'université, puis toutes ces galères avec Bellamy, et maintenant mon père. J'en ai marre Octavia, tellement marre.

Octavia passe son bras autour des épaules de Clarke qui pose sa tête sur son épaule.

- Et si tu faisait en sorte qu'il reste en prison.

Clarke relève la tête et regarde son amie intriguée, attendant qu'Octavia explique son plan.