Aventures Saison 3 - La Fanfiction

Episode 7 : L'antre de Sanguinus - Par MrJacketBarth

Episode 7 : L'antre de Sanguinus

Par MrJacketBarths

Cela faisait maintenant des mois que le quatuor d'aventuriers n'avait pas connu la paix. Considérés comme des criminels, toujours en fuite, sans aucune possibilité de repos, ils étaient toujours en mouvement et ce pour une bonne raison : leur objectif était de retrouver le seigneur Vall, chef des Explorateurs. Mais comme le destin avait décidé de leur rappeler qu'en termes de respectabilité, on leur crachait autant dessus que des puritains vilipendant Marilyn Manson, les Mercenaires avaient décidé de leur tendre une embuscade. Embuscade dont il fut plutôt difficile de se tirer, surtout à cause de l'un d'entre eux, extrêmement coriace.

Ce ne fut qu'à la fin de cette bataille que nos quatre héros découvrirent que cet assaillant était en réalité le fils du chef des Mercenaires en personne (comme si ça ne suffisait pas...). Blessés et fatigués, les aventuriers crurent après ceci qu'ils purent se réunir et se poser. Mais non, car ce fut à ce moment-là que l'Eglise du Sang leur envoya un message mystique dans le but d'organiser une rencontre. Cette rencontre, même si le quatuor ne savait pas trop quoi penser de cela, attisait son lot de curiosité, de crainte et d'espoir. Seraient-ils des alliés ? Seraient-ils des ennemis ? Dans le premier cas, nos amis pourraient enfin avoir l'occasion de souffler. Dans le second cas... rien ne changerait réellement.

Ce qui est donc la raison de pourquoi Théo et ses comparses venaient de quitter la Colline Dormante ; Shin avait toujours sa douleur dans le ventre, qui n'arrivait pas à se calmer malgré les soins que Silverberg lui apportait, Grunlek ouvrait la marche autant que faire se peut et B.O.B... se faisait chier comme c'était pas permis. Cela faisait des mois qu'il vivait dans l'étable, il avait beaucoup de difficultés à reprendre une vie à peu près normale, il était considéré comme un criminel, il n'avait plus aucune vie sociale, il était défiguré, il avait beaucoup trop combattu et il hurlait comme Lionel Jospin son agacement continuel envers ce qui était maintenant sa vie (de merde). Bref, même un homme avec le cancer du SIDA pouvait s'estimer plus heureux que Balthazar. Et autant dire que même la traversée d'un cours d'eau devenait semblable au Marathon de Paris...

« Allez, les gars ! J'ouvre la marche !, s'exclama le paladin. »

Mais à peine ces belles paroles furent-elles prononcées que Silverberg tomba directement dans la rivière, avec uniquement son bouclier resté visible et flottant. Immédiatement, le nain au bras mécanique se lança pour tenter de rattraper son ami tandis que B.O.B et Shin restèrent à l'écart.

« Dix sacs qu'il se foire. Dix pièces d'or !

- Dix pièces d'or ? Tenu ! »

Hélas, Von Krayn se rendit vite compte qu'il n'allait pas pouvoir rattraper tout de suite son ami tombé à l'eau et, bien que le demi-élémentaire et le mage de feu avaient un pari, ils se demandaient également comment est-ce qu'ils allaient bien pouvoir le repêcher. Jusqu'à ce qu'une petite voix se fasse entendre :

« Euh... s... Sire... vous... vous voulez que... je... je vous aide ? »

Cette voix appartenait à Bradok. Bradok qui s'avança vers le pauvre Théo (dont la seule chose qu'on pouvait entendre était des « Bloub gloub gloub » et son pied coincé tandis que les autres étaient toujours en train de discuter au sujet de leur pari. Il prit le pied du paladin et tenta assez difficilement de le tirer hors de l'eau.

« Sire, est-ce que ça va ? Sire ! 

- Ob abloub gloub bloub blrp »

Cela n'avançait personne. Jusqu'à ce que Grunlek décide de faire ce qu'il voulait faire à la base (extraire Théo de l'eau et sauver la dignité de ce dernier) et réussisse sous le regard admiratif de B.O.B et celui, plus frustré, de Shin. Qui devint moins frustré quand il sut qu'il avait en fait gagné son pari. Bon prince, l'elfe décida de prendre uniquement 5 pièces d'or à son comparse. Bradok et Von Krayn, eux, réussirent enfin à extirper le pauvre paladin de la rivière, qui se retrouva de l'autre côté, les bottes remplies d'eau, complètement trempé et glacé jusqu'aux os.