Partie 27

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[MANIE] 

Je me retrouve dans cette cage de terre et de bambou. Thomas est encore inconscient et Teresa le tient dans ses bras. Dehors il y a Minho, Chuck ainsi que Newt. Les seuls à encore être de notre côté. Newt me fixe. Moi j'ai froid et je suis très en colère, donc depuis le début de la nuit je bougonne dans mon coin. Je voudrais sortir et péter la gueule de ce gros conn*** de Gally. Thomas reprend enfin connaissance. Il prend une grande inspiration. Il regard où nous sommes. Avant qu'il ne pose quoi que ce soit je le coupe : 

"-Mais qu'est-ce qui t'as prit de faire ça abruti ! 

-Il fallait que je sache... se justifia-t-il 

-Eh beh ! J'espère que t'as eu ta réponse parce qu'autant de risques pour rien... plaisantais-je 

-Il a raison. Je faisais parti des créateurs. Et toi aussi." dit-il à l'intention de Teresa. 

Mon cerveau bouillonne. Mais pourquoi sont-ils ici s'ils faisaient parti des enfoirés qui nous ont envoyés là ?! Comment ils ont pus nous faire ça ?! Tellement de question... Je n'ouvrais pas la bouche, de peur d'être insultante. Teresa n'en croyait pas ses oreilles tandis que Minho et Newt digéraient bien la nouvelle. Ils les rassuraient en leur disant qu'ils étaient dans le même bateau que nous maintenant. J'étais perdue entre la compréhension et la haine. Thomas me sorti de rêverie en prononçant quelques mots qui soulageraient tous nos maux depuis plus de trois années: "Mais maintenant je sais où se trouve la sortie." 

Il me regardait comme s'il attendait que je dises quelque chose. En même temps j'étais la seule à être restée silencieuse tout du long. Je n'avais pas grand chose à dire mais je fit un effort en marmonnant simplement : "Si tu nous sors d'ici, je te pardonne de m'y avoir envoyé !". 

Il sourit face à ma réponse. On lui explique ensuite la situation comme quoi Gally a fait une sorte de coup d'état et que maintenant toutes les personnes étant de son côté finissent comme lui.

"-C'est pour ça que je suis là... ruminais-je 

-Elle a une fois de plus ouvert sa bouche quand il ne fallait pas ! rigola Minho

-Par contre vous rêvez si vous pensez que je vais finir mes jours dans cette cache ! commençais-je à m'énerver

-Je pense qu'il va vous bannir... intervenu Newt 

-C'est une très bonne chose..." déclara Thomas en nous expliquant son plan. 

Quelques heures plus tard, les portes du labyrinthe n'allaient pas tarder à se fermer. Les garçons vinrent nous chercher. Ils traînaient Tommy qui faisait mine d'être évanoui. Quand un suppléant de Gally me toucha pour me sortir de la fosse je me défendis. Il n'arrivait pas à me sortir de mon trou. Hors de question que quelqu'un me touche. Gally s'approcha et m'y un terme à la chamaillerie : "Laisse Jo' celle ci je m'en occupe personnellement." déclara-t-il vicieusement. Il me tira avec une force telle que tout mon corps fut éjecter du Gnouff. Surprise je ne ripostais pas. Je vis Newt avoir un mouvement vers nous, mais il fut vite arrêté par Minho. Il ne fallait pas qu'il s'emmêle pour le bon déroulement du plan. Il fallait que j'occupe les gars le temps que Chuck aille chercher les armes dont nous avions besoin. Donc je laissa Gally me remettre debout avant de lui mettre mon point dans la figure :

"-Put*** la garce ! Tu fais jamais rien comme tout le monde toi ! hurla-t-il

-Tu sais bien que non. Maintenant approche si t'es un homme." ricanais-je. 

J'allais m'en prendre plein la figure. Mais impossible pour moi de me laisser faire. Il se redressa et envoya sa jambe dans mes côtes. Une douleur très intense me coupa la respiration. Il y avait été avec une force monumentale. Je n'arrivais plus à respirer ni me mettre debout. 

"-Bah alors ? Sans ton arc tu n'es plus rien." susurra-t-il à mon oreille.

Prise d'une telle rage que je bondis et le fit tomber à la renverse avec moi. Je lui assène un nombre incalculable de coups de point sans qu'il ne puisse réagir. Jo' et ses acolytes coururent dans notre direction et me dégagèrent de ma victime. Gally se releva avec l'arcade sourcilière en sang et la bouche également. 

"-Attachez moi cette petite con**. ordonna-t-il 

-Bah ? Alors ? Sans tes hommes tu n'es plus rien ?" me moquais-je. 

Je reçu une gifle de cow-boy que je méritais en vus de mon arrogance. Ils m'attachèrent à un poteau. Du coin de l'œil j'aperçus Chuck avec un sac rempli d'arme. 

Super que le plan commence...   

Le labyrinthe [Manie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant