Le labyrinthe [Manie]

Partie 34

[MANIE] 

Plus le temps pour réfléchir il fallait agir. 

"-Minho pousses moi." lui ordonnais-je. 

Il exécuta ma demande. On dut s'y prendre à plusieurs fois avant que je réussisse à attraper le poste de commande. J'arrive à atteindre la manivelle. Je l'abaisse afin d'être en contact avec le sol. Les autres rouspétèrent. Je me défis de mes liens, fière de moi je cria de victoire. 

"MANIE ATTENTION !!!!" hurla Newt. 

Quand je me retourna je fis face à un grand homme chauve. Il était très impressionnant et vraiment énervé. 

"-Je vais vous livrer à WICKED. Alors joue pas les héros fillette. me prit-il à la légère

-Je te préviens tout de suite, j'y retournerais pas quoi qu'il m'en coûte." annonçais-je froidement. 

Il s'avança d'un pas menaçant vers moi. Il m'envoya son point que j'esquiva. Je recula pour mieux me stabiliser. "Jamais de pitié" me répétais-je en boucle. Cette phrase me fit penser à Gally que j'avais tué... Déconcentré mon assaillant en profita pour me propulser violemment contre un mur. Je sentis ma tête frapper contre le béton. Les Blocards m'encourageaient à me relever. Je ne pouvais le laisser nous reconduire à Janson. Alors je me releva d'un bond. Je lui sauta dessus, surprit il tomba sous mon poids. Je coinça sa tête entre mes deux cuisses et lui assaini un coup de tête. Il hurla de douleur. De colère il me souleva et me mit un coup de point, sous le choc je sentis mon arcade se fendre en deux. Il était trop fort, je n'arrivais pas à reprendre le dessus. Il m'attrapa par la gorge et la serra. Je lança mon pied dans ses parties intimes. Il me laissa tomber et se tordait en deux. Je profita de sa douleur pour libérer Minho qui était le plus proche de moi et qui me serait d'une grande aide. Quand nous nous retournions face à notre ennemi, nous avions une arme braquée sur nous. Instinctivement nous levions les mains en l'air. La peur au ventre je déclara sûre de moi : 

"-T'as besoin de nous vivant. 

-Je dirais que t'as essayer de t'enfuir, j'ai pas pu te retenir." rigola-t-il à gorge déployé avant de charger son pistolet. 

Je fermais les yeux attendant mon heure. Soudain, un coup de feu retentit mais aucune douleur, ni de changement je me sentais encore vivante. Quand je sentis un liquide chaud gicler sur mon visage j'ouvris doucement les yeux. L'homme contre qui je me battais il y a quelques secondes gisait sur le sol. Je ne prit pas le temps de prêter attention à mon sauveur que je partis libérer mes amis. Je remarqua que c'était Brenda, elle nous pressa :  

"-Aller bougez vous on dégage d'ici."

Nous courions derrière elle. Elle nous amena au bureau où nous avions rencontré Jorge tout à l'heure. Il enclencha une musique. Sérieux c'était le bon moment pour écouter un petit morceau là ? Il prit un sac remplit d'armes. 

"-Vous vouliez rencontrer le Bras Droit les jeunes ? C'est votre jour de chance, je vous conduis à lui." expliqua-t-il. 

Il mit un coup de pied dans deux portes. Elles donnaient sur le vide. Il ne voulait pas qu'on saute quand même ?! Il tira quelque chose au mûr, c'était une tyrolienne. 

"-Aller magnez vous c'est notre seule porte de sortie !" nous pressa-t-il. 

Il s'élança en premier, suivit de Minho, Fry, Aris. Je fis un signe de la tête à Newt avant d'y aller. Je savais qu'il me suivrait. Après Newt, Teresa s'élança dans le vide. Une fois que la jeune femme ai atterrie, le temps se fit long. Où était Thomas et Brenda ?! 

"-Qu'est-ce qu'ils font ? demandais-je 

-Ils vont arriver. dit Jorge peu rassuré 

-S'ils s'étaient fait attraper par WICKED ?! suggéra Fry

-C'est pas WICKED qui m'inquiète... avoua l'homme 

-Qu'est-ce qui t'inquiètes ? demandais-je froidement 

-... 

-Répond ! lui ordonnais-je en le plaquant contre un mûr

-A la fin de la musique, le bâtiment va s'écrouler... expliqua-t-il 

-QUOI ?! Tu te fous de moi ?! Mon ami est encore à l'intérieur ?!!! hurlais-je 

-Hey Brenda est la seule personne qui me reste sur cette Terre et elle est également à l'intérieur. Elle saura où conduire votre ami ne t'en fais pas pour lui." me calma-t-il. 

Soudain, j'entendis comme des barres en fer qui tombaient au sol. Je tourna ma tête vers le bâtiment, il était sur le point de s'effondrer. Oh mon dieu... Thomas j'espère que tu t'es mit à l'abris... Les garçons me dégagèrent du bord pour ne pas que la fumée puisse nous atteindre. 

Nous repartîmes en direction du Bras Droit. Si je perds Thomas je perds tout. C'est comme mon frère. Il n'avait pas intérêt à mourir.